Chapitre 3

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Ils prirent une rue sombre, à l'angle du parc. Ils entrèrent dans une petite maison noire, et débouchèrent dans couloir obscur. Ils entrèrent dans une petite pièce rouge, sans meuble, avec seulement une chaise et une fenêtre. Mais ça, Augustin ne put le voir, en effet, il venait de se faire assommer. Quand il se réveilla, il était toujours dans la pièce, mais ligoté et bâillonné sur la chaise. En face de lui, se tenait Laure Bouquet, un peu en retrait derrière... la jeune femme au visage sévère, celle qu'il avait rencontrée dans le bureau du Pieux.

- Alors, Augustin, dit-elle, comment allez-vous ? Un peu mal à la tête ? Je vous croyais plus malin que ça ! Que pensez de mes faux billets ?

Augustin comprit, elle avait écrit les billets elle-même, et il ne pouvait faire la différence, n'ayant jamais vu l'écriture d'Élisabeth. Il grogna sous son bâillon.

La femme reprit :

- Vous vous demandez certainement ce vous faites là. Je vais vous l'expliquer. J'ai un compte à régler avec Mme Lejaune, et je me suis dit que vous étiez en mesure de m'en empêcher, je vous ai donc neutralisé à l'aide de ma nièce, Marie. Vous resterez ici, le temps pour moi de régler cette affaire. Et elle partit.  

Augustin Du MelonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant