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Ça va faire une semaine que je n'ai pas vue Shouta. En même temps, papa fait super attention en ce moment, je n'ai aucun moyen de lui échapper. Je suis pensive et inquiète. J'espère qu'il n'est pas tombé sur le type louche. Maman rentre tout les soirs avec une dame blonde qui a des gros ballons. Elle s'appelle Irina, on m'a dit que c'était la femme de Karasuma, elle fait pas aussi peur mais elle a l'air encore plus bizarre. Faut que j'aille au parc aujourd'hui !

« Papa, ce soir je vais encore chez Shintaro.

- Je peux t'expliquer les leçons aussi si tu veux.

- Ne t'en fais pas, tu finis plus tard que moi alors autant que j'aille avec Shintaro. »

Il a sourit.

« Bon, d'accord.

- Merci, à ce soir, répondis-je en souriant.

- à ce soir. »

Ouf, ça a marché.

« Salut, me dit Shintaro avec un signe de main.

- Salut, je pourrais venir chez toi ce soir ? J'ai pas comprit toute les leçons.

- Encore ? »

J'ai commencé à faire la moue.

« Tu comprends pas qu'elle t'aime ? » se moqua Kazuto.

...

« Aïe. cria-t-il parce que je viens de lui donner un coup.

- T'as qu'à arrêter de dire des bêtises.

- Si je dis non, je vais me faire frapper ?

- à ton avis ?

- Je suis exploité...

- N'importe quoi... » soupirais-je.

Il me fixe.

« Bon, c'est d'accord ou pas ?

- Oui, oui.

- Merci, souris-je.

- Ce changement d'humeur, se moqua Kazuto.

- Tais toi... râlais-je blasée, d'ailleurs, j'ai un petit truc à faire alors je serais en retard.

- Encore ?

- Oui. »

Les garçons m'ont fixé bizarrement toute la journée. Ils commencent à se douter de quelque chose. Je me suis éclipsée rapidement comme l'autre fois. J'espère que Shouta sera là. En y repensant, il n'a jamais accepter de venir, est-ce qu'il va quand même le faire ? Je doute de plus quand j'arrive au même endroit que l'autre fois. Il n'y a personne. Un air triste se dessine sur mon visage quand j'ai entendu une voix.

« Enfin. J'ai cru que tu viendrais jamais. »

Je me suis retournée pour faire face à Shouta avec son même air froid habituel.

« Shouta ! m'écriais-je en souriant.

- Chut, pas si fort, on va se faire repérer.

- Pardon. » dis-je en souriant nerveusement.

Il a tendu la main. Je la fixe sans comprendre.

« Quoi ? »

Il s'est légèrement énervé.

« Mon dû.

- Ton quoi ?

- Mon cadeau.

- Quel cadeau ? »

Je serais toujours là pour toi, tome 2 : Next generationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant