Je serais toujours là pour toi, tome 2 : Next generation

10

Pdv Aguri.

Plusieurs jours ont passés, je vais voir Shouta. J'ai entendu Karasuma dire qu'il n'avait pas trouvé le type louche, peut-être qu'il est partit. Pourtant, papa fait encore plus attention à moi, c'est devenu de plus en plus compliqué de lui échapper. J'arrive au parc et rejoint Shouta.

« Je peux te poser une question ? » demandais-je.

Il est moins froid avec moi maintenant. Je pense qu'il me fait à peu près confiance.

« Quoi ?

- Pourquoi t'es tout seul ? »

Il me fixe tristement.

« Euh bien, j'ai pas eu la chance d'avoir une famille comme toi.

- T'as été mit dehors ?

- Pas vraiment, c'est moi qui suis partit.

- Pourquoi ?

- Parce que je supportais plus d'être considéré comme un jouet là où j'étais.

- Mais c'est horrible, et ta maman, elle te manque pas ? »

Maintenant, il fixe le sol.

« Je suppose que si.

- Et ton papa ?

- Je crois pas qu'il sache qui je suis.

- Mais toi, tu sais qui il est ?

- Oui, on m'en a parlé.

- Ta maman ?

- Non.

- Alors qui ?

- Une dame qui s'occupait de moi.

- Elle était gentille ?

- Assez.

- Elle est partit ou c'est toi qui es partit ?

- C'est moi.

- Pourquoi si elle était gentil ? »

Il ne dit rien pendant plusieurs secondes.

« Parce que là-bas, j'ai vécu des choses que tu ne peux même pas imaginer.

- Quoi ? demandais-je sans comprendre.

- Rien va.

- Mais si, dis.

- Non, je préfère que tu restes innocente. »

Je fais un peu la moue mais il m'a quand même beaucoup parlé, c'est rare.

« Mais et ta maman ? Elle est comment ?

- Elle est gentille, je suppose. »

Je le regarde sans comprendre.

« Attends tu...

- Oui, je suis orphelin. »

J'ai baissée la tête tristement. Je comprends mieux pourquoi il a voulu partir et pourquoi il vole, il aime pas l'orphelinat même si une des dames est gentille. Il m'a caressé la tête me sortant de mes pensées.

« Mais ne t'en fais pas, je vais bien, grâce à toi. »

Je suis surprise mais contente. J'ai sourit.

« Je ferais tout pour que ce soit toujours le cas. » répondis-je en souriant.

Il m'a sourit. Maintenant que j'y pense, c'est la première fois qu'il me sourit réellement. Ça veut dire qu'il m'aime bien ? Je suis contente.

« Je dois y aller.

- Ok, à bientôt, dit-il en me souriant.

- Oui. » répondis-je en lui souriant en retour.

J'ai commencée à marcher et je suis arrivée à l'entrée du parc. J'ai entendu mon nom. Je me suis tournée dans la direction du son.

« Aguri ! »

Oh non...

« C'est ça ton chien ? Un ado ?

- Kazuto...Shintaro...

- Tu comptais nous mentir encore longtemps ?

- J'arrive pas à croire que tu te serves de moi pour voir ce type. Ton père a raison de s'inquiéter.

- Ouais, on devrait le prévenir avant que ça tourne mal.

- Nooon ! Attendez, je vais tout vous expliquer.

- Nous expliquer ou encore mentir ?

- Non, promit, je dirais la vérité. »

J'ai tout raconté.

« Mais t'es folle !

- Un voleur !

- Chut....

- T'es tarée, s'écrièrent-ils plus bas.

- Il est pas dangereux, il est orphelin et a rien pour se nourrir.

- Tu comptais en parler un jour ?

- Oui... je crois... Je vous assure que c'est quelqu'un de bien. Il m'a protégé. »

Il m'ont regardé surprit et je leur ai expliqué.

« Ouais, j'ai pas confiance quand même, dit Shintaro.

- Pourquoi on essayerait pas ? » proposa Kazuto.

J'ai sourit avec espoir.

« Pourquoi ? s'étonna le roux.

- Après tout, elle à l'air de vraiment tenir à lui et puis, il l'a sauvé, il ne doit pas être méchant mais toi... dit-il en se tournant vers moi, ne nous cache plus rien. »

- Oui, promit ! » m'écriais-je en souriant.

On s'est tournés vers Shintaro en attendant sa réponse. Il a finit par soupirer.

« ça va nous attirer des ennuis... mais si tu y tiens tant, tu peux compter sur moi, dit-il en souriant motivé.

- Merci ! » m'écriais joyeuse.

Ils ont sourit.

« Mais surtout pas un mot à qui que se soit.

- Ouiiii, s'écrièrent-ils joyeux.

- On pourra le rencontrer ?

- Euh ouais, on verra plus tard... faut qu'on rentre ou mon père me tuera ! »

On est partit presque en courant pour arriver chez Asano, papa est arrivé peu après. Un peu plus et j'étais fichue.