Chapitre 5: Home sweet home

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PONK !

Meeeerde ! Ce con vient de se heurter à un rocher.

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PDV: Milo

Aïe, ma tête ! On dirait que je viens d'avoir ma première cuite. Je me réveillai dans une espèce de... grotte ? J'ai dû manger un truc périmé moi ce matin. Bref. Dès que je me relevai un soudain mal de dos me frappa.

La première question que je me pose c'est qu'est-ce que je fais là ? Je croyais avoir rêvé, mais cela semble être un rêve fort réel, et je ne me risquerai pas à me faire manger par un ours pour vérifier. Je pourrais toujours demander à May... ? D'ailleurs elle est où elle ? Après avoir fait son héroïne et m'avoir transporté ici, elle a quand même pris soin de mettre son gilet sous ma tête comme coussin. J'avoue que j'ai plutôt bien dormi même si mon lit reste le sol en pierre.

Elle ne remarqua pas que j'étais réveillé, elle dormait un peu plus loin en prenant comme appui pour sa tête un mur. Elle grelottait. Je m'approchai donc d'elle et lui remis le gilet autours des épaules. Même si ça n'est pas très chaud, c'est mieux que rien. Je la sentis bouger alors je m'écartai. Quelques secondes plus tard, elle ouvrit ses grandes iris noisette. Elle sembla sourire avant de se reprendre.

Elle se releva pour se mettre en position assise.

-Tu es réveillé ? Demanda-t-elle doucement.

-Bravo Einstein.

Elle s'accrocha à mon bras et se leva vivement avant de s'épousseter le pantalon et le pull.

-Bon trêve de plaisanteries. On rit beaucoup, mais je pense qu'on ne parle pas assez de ce... voyage assez insensé. Dit-elle sérieusement.

Je me figeai. Elle a raison, qu'est-ce que je vais faire moi ? On est partis alors qu'on venait de commencer la journée, je suis parti sans donner de nouvelles à Prune, à mon père, à l'établissement. Je suis clairement dans la merde, et je vois déjà les affiches de la police avec ma tête dessus. Je ne peux même pas appeler mon entourage ! JE N'AI PAS DE RÉSEAU, JE...

-Milo ?

Je réalisai que May m'appelait alors que je commençais à paniquer et respirer plus fort. Je repris mes esprits et la regardai.

-Milo, tu peux être paniqué et je comprends TOTALEMENT crois-moi. Mais il serait à mon humble avis plus juste de trouver un moyen de sortir de là.

Même si ça me tue de l'admettre, elle a raison, plus vite on sera partis, mieux ce sera.

Je me relevai en me grattant la tête, pensif.

-D'accord... Réfléchissons. Qu'est-ce qu'il s'est passé de spécial lorsque nous sommes partis ? Demandai-je sérieusement.

Elle eut l'air de songer à ce moment en se repassant les évènements en boucle dans la tête, jusqu'à ce qu'elle tape son poing droit sur la paume de sa main d'un air satisfait.

-Je sais ! Tu te souviens quand je t'ai foutu une baffe ?

Alors que j'arpentai la petite grotte, je me retournai subitement vers elle en touchant ma joue encore rosée.

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