Chapitre 11: Les Pendaliss

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*Tim en média ;)*
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PDV: May

Je sortis trente minutes plus tard, avec le bras de Steven sur mes épaules. Je sais pas trop pourquoi je suis sorti au cinéma avec lui, je m'ennuyais, et mon cours de danse contemporaine était fini.

Soline avait envie d'y aller, mais je lui ai dit qu'il me fallait de la chaleur masculine pour me remonter le moral. Bon ok, c'est complètement con, mais il était le seul mec dispo ! On avait, à la base, pris le film le plus chiant et nul pour ne pas avoir à l'écouter, mais évidemment, qui rapplique ? Le fruuuuit !

Je suis sûre c'est elle qui a choisi le film avec son pitit namoureux, moooooh, c'est cuuuute... Ou pas. Je ne vois clairement pas ce que Milo peut lui trouver mais après, c'est son choix, pas le mien. La scatophilie, c'est pas mon truc.

Steven mit sa main à mes fesses et je dûs me retenir de le baffer. Je me contentai ainsi de bouger son bras. Il ne répliqua pas mais semblait déçu.

-Je te ramène ? Dit-il le sourire aguicheur.

Bah évidemment. Bien que je ne sois pas ravie de le montrer devant mes petites soeurs, je ne voulais clairement pas repartir comme une tarte en bus. Je me retournai vers lui et decrochai un sourire pour le moins faux.

-Ce serait gentil.

Il haussa plusieurs fois les sourcils et me guida jusqu'à la voiture où il m'avait il y a à peine deux heures amenée. J'ouvris silencieusement la portière et m'assis sur le siège en cuir.

Le trajet (qui dura 10 minutes) se déroula silencieusement. Personne ne parlait. Lorsque nous fûmes arrivés devant la maison, je regrettais déjà de ne pas être rentrée en bus. Ou que sa voiture n'ai pas de vitres teintées.

Mais ça s'est encore plus accentué alors que je vis mon père sortir de la maison, là je voulais vraiment être enterrée sous terre. Steven sortit de la voiture et m'ouvrit la portière. Quel bouffon.

Nous nous approchâmes de mon père je voulais rentrer, pour ma part, le plus vite possible mais Steven n'était apparemment pas de cet avis puisqu'il me retint le bras et salua mon père.

-Bonjour monsieur Slayton. Il tendit sa main, mais voyant que mon père ne la serrera pas, la retira. Je suis le petit ami de votre fille.

Mais qu'est-ce qu'il fout ? Dès qu'on sera seuls je le tuerai. Mon père semblait plutôt amusé par la situation alors que j'allais sûrement frôler la crise d'épilepsie.

-Ça m'étonne fort. Lorsque ma fille sort avec des garçons, ils sont toujours intelligents ou beaux.

Steven se décomposa alors que je retenai un rire. Mon père est trop génial. Il me tira le bras, laissant seul Steven, dehors.

J'éclatai de rire tandis que j'allai dire bonjour à ma famille. Marion était en train de lire Harry Potter 5, ou plutôt de relire, vu le nombre de fois où elle a feuilleté ses pages, Calyssa s'appliquait du vernis bleu éléctrique sur ses doigts de pied et maman était assise dans le canapé en consultant son magasine de psycho. En m'apercevant, elle le déposa sur la table basse et me regarda d'un air grave avant de se lever.

Passé DécomposéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant