prologue

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Avant-propos

Bonjour, et tout d'abord, merci d'avoir choisi cette histoire !

Je tiens à vous informer d'une petite chose avant que vous ne commenciez votre lecture : les chapitres de cette histoire seront publiés très, très irrégulièrement.

Je vais tout de même vous expliquer pourquoi : j'écris une histoire avant celle-ci, et il me paraît juste de la privilégier à celle-ci.

Cependant, j'apprécie réellement l'histoire d'Ailes, alors je peux vous assurer que jamais je ne l'abandonnerai. Soit, il se peut que vous pouviez attendre deux mois comme deux heures pour avoir un nouveau chapitre ! Le bon côté des choses, c'est que cette histoire est donc imprévisible, et personne n'a envie de lire un récit dont on connaît déjà la suite.

Sur ce, je vous laisse vous immerger dans le monde de ma chère Alexis ! Bonne lecture,

Axelle

+ + +

Le tonnerre grondait. La pluie n'arrêtait pas de s'abattre sur les volets de mes fenêtres. Une douce mélodie. S'ils étaient ouverts, j'aurais pu assister à un spectacle magnifique : celui du contraste qu'offraient les nuages noirs et les éclairs d'un blanc éclatant de blancheur. Un paysage plongé dans les ténèbres, soudain éclairé par une magique fissure venue du ciel.

Encore un coup de tonnerre. Et toujours cette pluie incessante. Elle tombait tellement fort que j'avais peur que le toit de ma maison ne s'effondre sur moi.

Il y avait dans ma chambre une chaleur étouffante. Et ce, malgré le ventilateur qui tournait depuis le début de la soirée, occasionnant un boucan inégalable. Une autre des raisons pour lesquelles je n'arrivais pas à dormir.

Je passais une main sur mon front humidifié par la transpiration, et l'agitais devant mon visage. Si je le pouvais, je sortirais dans mon jardin pour me faire asperger d'eau de pluie glacée.

À la lumière tamisée de ma lampe de chevet, je cherchais le pulvérisateur d'eau que j'avais emprunté dans la salle de bain. J'en vidais une bonne partie sur mon visage et sur le reste de mon corps. Puis je m'allongeais, droite comme un piquet, mes draps tous repoussés au bout de mon lit.

Mes cheveux roux étaient retenus en un espèce de chignon, bien au-dessus de ma tête, afin de me laisser le plus de fraîcheur dans le cou. Pourtant, la housse de mon oreiller me collait à la nuque, c'était horriblement désagréable.

Je poussais un long soupir. La pluie ne cesserait jamais, c'était sûr.

Il n'y avait plus qu'une seule solution. Et moi-même je m'étonnais de ne pas y avoir pensé plus tôt.

Je m'emparais de mes écouteurs et de mon téléphone, mes deux meilleurs amis. Je sélectionnais le mode aléatoire, puis éteignais ma lampe de chevet. Je fermais les yeux.

Je déteste l'été.

Ailes (inachevée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant