Chapitre 5 : provocations

95 7 0
                                    

PDV de Michael:
J'aurai aimé voir sa tête quand je l'ai laissé en plan. J'avoue ce n'étais pas très malin, mais elle me colle. Je me demande ce qu'elle me veut. Son regard est toujours sur moi. Je dois avouer, c'est une très belle fille enfin c'est un canon! Mais je suis solitaire. Je veux juste la baiser et je vais devoir me montrer plus gentil que ça pour y arriver.
Bref. Il faut que je la sorte de ma tête. Je prend une douche pour rafraîchir mes idées. En sortant, j'ai un message d'un inconnu.

Message de : 06.01******
A quoi passes-tu tes soirées enfermé dans cette grande maison, solitaire?

Je souris. C'est forcément elle. Je lui ai avoué être souvent seul sur le trajet. Ce qui est bien avec elle, c'est qu'elle respect. Quand on ne veut pas parler d'un événement, elle respect et change de sujet.
Bref. Si ce n'est pas elle c'est une sacrée coïncidence.

Message de : Moi
Bonsoir Lola. Ma maison me convient. Ne t'inquiète pas, mes plan Q me tiennent compagnies.

Je suis horrible! Mort de rire aussi! Elle ne va pas aimer. Pas du tout. Je devrais
arrêter de me comporter comme un salaud. Elle n'est pas si méchante. D'après les rumeurs c'est une garce sans cœur. Elle n'a pourtant pas l'air si méchante. Je me demande, pourquoi cherche t'elle à sympathiser avec moi? Puis commet à t'elle eu mon numéro? C'est pas net.

Message de : Lola
Je t'intéresse?

Qui envoie ce genre de message? Ça ne se demande pas. Cette fille m'amuse. Derrière ses airs de mauvaise fille, elle doit être un ange. J'ai envie de savoir qui se cache derrière cette garce. Une garce énigmatique.

Message de : Moi
Tu es « baisable ».

Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il se passerait si une garce rencontrait un connard? Moi non, mais je dois dire que je vais l'apprendre dans les prochains jours.

Message de : 06.01******
Dommage que tu sois gay.

Elle est tarée celle là! Moi gay? Hilarant. La blague de l'année. Je ne prend même pas la peine de répondre. C'est une gamine qui ne mérite pas mon attention. Qu'elle retourne jouer au bac à sable avec ses chiens qui lui court autour. Ce n'est pas de la jalousie, c'est une constatation. Elle me fait juste de la peine.

Je pars à la cuisine car j'ai extrêmement faim. Merde, j'ai encore oublié de faire les courses. Je regarde ma montre, 18h36. J'attrape ma carte bleue en vitesse et m'empresse de sortir. Si je ne fais pas les courses, je vais encore devoir manger un tacos.

Au faite, je ne me suis pas encore présenté. Moi c'est Michael, j'ai 17 ans. Mes parents sont divorcés. C'est ma mère qui a obtenu ma garde. Je suis souvent seul. Le copain à ma mère possède une grande entreprise et pars tout le temps en voyage d'affaire. Ma mère le suit partout. Ça m'agace. C'est banal. La vie en famille, je ne connais plus. Je suis seul. Que pourré-je dire de plus? Je suis une erreur. L'enfant dont on a pas pu avorter. L'enfant dont personne ne veut. L'enfant dont on ne sera jamais fier.

Je m'apprête à sortir quand j'entends que quelqu'un sonne. Merde Tania! J'ai complètement zappé. J'invite une fille différente chaque jour. A part quand je veux être seul. Aujourd'hui, l'heureuse élu est Tania. Comment ais-je pu oublié?
Je respire un bon coup et tire la porte vers moi.

-Salut Tania. Dis-je légèrement blasé.

-Salut. Ça ne va pas? Repond t'elle en posant sa main sur mon épaule.

Elle me dégoûte, c'est le genre de fille qui ferait tout pour un bon coup. Au moins, je n'ai pas besoin de jouer un personnage. Si je veux être blessant, méchant et froid, je le fais. Pour tout vous dire, je ne l'a respecte pas.

-Si. Reste sur le canapé et attend moi j'en ai pour 5 minutes. Lancé-je en franchissant le pas de la porte.

-Tu vas où? Crie t'elle derrière mon épaule.

Je ne prend pas la peine de répondre. Elle a cas m'attendre comme un petit toutou. Si ça ne lui plaît pas, la porte est ouverte. J'enfourche ma moto, et me tire. Je ne reviens que 20 minutes plus tard.
Je me gare et file à l'intérieur de la maison. Une parti de jambe en l'air me tente bien. Je l'a trouve sur le canapé. Elle semble en colère.. Fais chier j'ai pas envie de me prendre la tête.

-Je suis pas une de tes putes pour attendre comme ça! Dit-elle vexée.

Je m'approche d'elle, l'a contemple un instant (ça fait séducteur puis elle se sent aimée), et je plaque mes lèvres contre les siennes. Elle ne me résiste pas. Je l'a soulève voilement pour la posée sur la table. Je jette à terre chaque couche de vêtement qui séparent nos corps. Puis je rentre en elle.

-Tu vois que t'es une de mes putes. Lancé-je comme un traitre. C'était un coup bas je dois l'avouer.

Elle acquiesce tout en me suppliant de continuer. Je vous passe les détails croustillants.
Le lendemain, je me réveille péniblement. Je perd la notion du temps. J'attrape mon IPhone pour vérifier le jour et l'heure. Yess! C'est déjà vendredi! Par contre, il est 9h! Et bien je suis en train de rater ma première heure de cours.

-Ellipse jusqu'à midi-
Ce soir, il y a une soirée chez Nathan. J'espère se Lola y sera. En parlant du loup, elle est en face de moi. Enfin, un garçon la drague. Sous mes yeux. Moi j'ai envie qu'elle soit auprès de moi.

-Lola! M'ecrié-je sans réfléchir.

Elle interrompt sa conversation et se dirige vers moi intriguée. Elle est canon cette nana! Elle a l'air spéciale. Pas étonnant que tout le monde lui tourne autour. Mais aujourd'hui, elle n'a pas l'air de bonne humeur.

-Quoi? Dit-elle sans expression particulière.

Son visage est fermé, elle est dans son rôle. Celui de la garce.
Sans réfléchir j'attrape la potiche à côté de moi et l'embrasse. Lola écarquille les yeux. Tout le monde écarquillent les yeux.

-Un gay ferait ça? La questionné-je en l'a fixant fermement.
Elle explose de rire. Elle me rit au nez! Elle m'insupporte. C'est physique, mental, je l'a déteste.

-Un connard le ferait. Un gamin aussi. Dit-elle en reprenant ses esprits.

Elle s'assoit face à moi. Toutes La table nous regardes. Elle lance un regard noir à chacun d'entre eux. Ils détournent tous les yeux. Pas mal, elle a du caractère.

-Ou une garce. Remarqué-je. C'était, en faite, un reproche. Je crois l'avoir blessé. Elle tente de le dissimuler. Mais je lit à travers elle.

-Retire. Un blanc envahit notre table. Retire ou ce sera la guerre. Renchérit-elle d'un ton menaçant.

-Jamais. Rétorqué-je pour la provoquer.

2 semaines, pas plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant