On s'est perdu

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Flash info :

La grande femme d'affaires, Samira Da Silva, connue sous son surnom La Reine de glace a été hospitalisé après un accident de la route. D'après le rapport de police et le témoignage du chauffeur qui n'a été que légèrement blesser : La jeune businesswoman se serait jetée sur la chaussée. La femme d'affaire aurait-elle voulu en finir ? Elle a été hospitaliser à l'hôpital Cedars-Sinai. Son pronostic vital a été engagé...

J'éteins la télé sans entendre la fin du reportage encore sous le choc de la nouvelle. Samira, la femme dont il m'a suffi que d'un regard pour tomber pour elle, est entre la vie et la mort. A-t-elle réellement voulu se suicider ? Pourquoi aurait-elle recours à cet acte désespéré ? D'abord la mort de Cyrius chez elle, puis Samira qui tente de se suicider. Ces événements vus sous un certain angle donnent l'impression que sous le coup de la culpabilité pour avoir tuée Cyrius, elle décide de mettre fin à ses jours.

Je lâche un gros soupire et bascule ma tête en arrière. Ma tête appuyée sur le dossier de mon canapé, je rive mes yeux au plafond. Mon esprit est tourmenté. Elle va mourir sans que je n'aie l'occasion de l'approcher au point de lui parler. Elle va quitter ce monde en emportant avec elle tous ces mystères qui règnent autour d'elle ; personne n'a jamais pu percer le mystère de la reine de glace.

Soudain mon téléphone sonne. Je n'ai aucune envie de répondre. Je ne veux pas sortir. Je ne veux voir personne à part ma reine. Je veux répondre seulement si c'est pour m'annoncer que ma reine vit.

Mais je n'ai pas ce loisir surtout en sachant que cette diablesse de Séréna peut être la personne qui m'appelle. Je me bouge finalement et me saisit de l'appareil. J'ai eu raison de l'avoir pris. Une question ou un ordre, selon le point de vu, voilà à quoi se résume cet appel.

Je me lève alors et attrape mes affaires. Je quitte mon appartement pour aller chez Séréna.

Elle me fait rentrer sans un mot. Toujours en silence, je la suis. Je constate qu'elle nous conduit dans sa chambre. A peine rentrer dans celle-ci qu'elle me saute dessus. Elle me traine jusqu'à son lit et me balance dessus. La diablesse remonte le long de mon corps à quatre pattes avec un immense sourire. Un sourire qui suinte le bonheur. Sans tarder, mes doutes se confirment lorsqu'elle annonce :

- On a des choses à fêter Bryson... Fais moi jouir pour que mon bonheur soit complet.

J'ai l'impression d'avoir une autre personne en face de moi. Je ne peux saisir pourquoi, qu'elle plaque déjà ses lèvres sur les miennes.

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Le noir,

Tout n'est qu'obscurité.

Où suis-je ?

Est-ce la vie après la mort ? Le néant, le noir total.

Ni paradis, ni enfer.

Personne ne nous attend ...

Je n'ai jamais réellement été croyante. Je ne me suis jamais posée la question sur le « APRES la vie ». Maintenant que j'y suis, j'aurais voulu qu'il y ait quelque chose, quelqu'un.

Parce que l'éternité c'est long.

Tout à coup j'entends un rire, un rire appartenant à un enfant. Je tourne sur moi-même pour voir d'où il peut bien venir, mais je ne vois rien ; jusqu'à ce que quelque chose m'attrape la jambe. Je baisse les yeux et aperçois une enfant.