the beginning of love

Chapitre 8 : la verdad está ante tus ojos

P.D.V. Luna

Je me trouva sur me banc avec Simon lorsque je croisa son regard. Ce garçon avait le don de m'électriser. Mattéo me regardait et souriait. Il remit son sac sur son épaule et avança d'un pas décider devant moi. Je ne le laissa pas avancer davantage et m'aventura vers lui laissant Simon qui repartit vers le Jam and roller se sentant de trop. Mattéo s'arrêta en chemin et je fis le restant de la distance qui nous séparait. Je lui pris la main et il eut l'air surpris de mon geste. J'avais besoin d'éclairer les sentiments que j'éprouvais envers lui et lui envers moi. Je sentis son regard sur le mien, je lui rendis en cherchant dans ses yeux un moyen de m'éclairer sur ce que je devais lui dire mais je ne voyais rien. Nous nous arrêtâmes et nous assîmes sur un banc. Mattéo me pris les mains et je rougis face à son geste. Je le regardait. Il commençait à avoir les larmes au yeux. Que pouvait il bien me dire? Mattéo pris sa respiration et me regarda puis se lança.

Mattéo : Luna, je voulais te dire que j'étais désolé. Je sais que tu es déçu de mon comportement et je vais t'expliquer la vérité. Je veux que tu m'écoutes sans m'interrompre.

Mattéo me regardait et j'hocha la tête d'un signe affirmatif. Il sourit heureux de ma réponse.

Mattéo : Quand on s'st quitté avant que je retourne en Italie, je t'ai dit que tu étais la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie et je le pense toujours à l'heure actuelle. En rentrant, mon père à découvert que j'entretenais une relation avec quelqu'un mais il ne savais pas qui. Du coup, pour essayer de me disuader de rentrer il m'a fais passer une sorte de casting ans le mannequinat et je l'ai fais sans me poser de question. J'aurais peut être dû. Quelques jours plus tard, je suis passer dans un kiosque et j'ai remarquer le magazine pour lequel j'avais poser. La couverture en revanche ne me disait rien. Je le pris sans grandes convictions. Au moment ou j'allais demandé des explications à mon père, je reçu un coup de fil. Le tien. Je pensais pas que ce coup de fil allait changer à jamais ma vie. Ta voix était saccadé et ça me faisait mal de te voir comme ça. Je ne devais rien transparaitre mais je devais avouer que tu me manquait beaucoup plus que je ne l'imaginais. A la fin de ton appel, j'ai compris que tu ,reviendrais jamais en arrière et que notre couple était clairement en danger. Je suis allé voir mon père lui demandant une explication. Il m'a regardé et m'a dit que mon avenir était en Italie, que je devais prendre sa succession et que mes amis n'était qu'une distraction dont je devais me débarrasser. Il n'a pas eu tord tout le monde m'avait tourné le dos sauf une personne. Je crois que je ne la remercierais jamais assez car grâce à elle je n'ai pas sombré et j'ai eu une chance de te revoir même si je sais que ce n'était pas gagné de t'expliquer. Cette personne c'est Nina. Nous avons continué de parler. Je ne voulais pas qu'elle s'éloigne de Gaston et je m'en voulais de lui parler dans le dos de mon meilleur ami. Le jour ou je sis revenue, seule Nina m'a accueilli même si elle était avec Gaston et Ambre. Je ne me suis jamais senti autant de trop. Quand je suis entré au Jam, je t'ai retrouvé dans les bras de Simon et je ne pensais pas que tu changerais autant. Te revoir m'a fais comprendre mes erreurs et je me devais te parler pour éclaircir ce malentendu avec toi. Je ne t'ai jamais trompé. Je t'aime beaucoup trop pour le faire. Tu es la femme de ma vie et je ne veut absolument pas te perdre.

Je regardais Mattéo. Son visage était bloqué sur le mien. Je ne l'avais jamais vu aussi sérieux et aussi désemparé. Les larmes lui montèrent et il ne put le retenir. Je pris Mattéo dans mes bras et le remercia plusieurs fois. Comment pouvait il être encore prêt de moi après se que je lui avait fait subir. Mattéo releva a tête et me regarda. Je rougis encore plus devant lui.

Mattéo : Luna je peut te poser une question?

Moi : Oui...Bien sûr.

Mattéo : Est-ce que notre couple à encore une chance ?

Je ne m'attendais pas à une telle question de sa part. Je fus surprise. Je savais que mes sentiments pour Mattéo était fort mais avons-nous réellement une chance de nous remettre ensemble. Simon avait été la pour moi et nous étions en quelque sorte ensemble sans nous en rendre compte. Je ne pouvais pas laisser Mattéo espérer. Mais au fond de moi n'étais pas toujours amoureuse de lui.

Mattéo : Luna ?

Moi : Je ne sais pas Mattéo. Je suis heureuse que tu m'ai dit tout ça mais ça ne change rien à la situation.

Mattéo : Tu es avec Simon c'est ça ?

Moi : On n'est pas ensemble Mattéo.

Mattéo : Pourquoi l'avoir embrassé si vous n'êtes pas ensemble ?

Moi : Pour te montrer à quel point tu m'as fais du mal Mattéo. Simon était au courant. Tu sais qu'il à été le seul à me remonter le moral quand j'ai appris pour le magazine. J'étais au plus bas Mattéo. Je pense que tu ne te rends pas compte de l'état dans lequel j'étais.

Mattéo : Luna...

Moi : Je ne t'en veut plus Mattéo. J'ai compris tes sentiments.

Mattéo sourit puis me pris dans ses bras sans que je m'y attende. Nous restâmes de longues minutes comme ça. Le contact de Mattéo me faisait plus de bien que je ne voulais l'admettre. Quelque minutes plus tard Mattéo se détacha de moi et continuait à me regarder avant de se rappeler de quelque chose. Il fouillait dans son sac puis sortit une boite et me la tendit.

Moi : Qu'est ce que c'est ?

Mattéo : Un cadeau que j'avais trouvé pour toi en Italie.

Moi : Mattéo... Il ne fallait pas.

Mattéo : Ouvre le avant de dire qu"il ne fallait pas.

J'ouvris le cadeau et j'y découvrit un pendentif en forme de soleil. Il était magnifique.

Moi : Mattéo... Merci il est magnifique.

Mattéo : Heureux qu'il te plait la livreuse. Tu es mon soleil en toute circonstance.

Je le pris dans mes bras. Mattéo était toujours autant attentionné avec moi malgré ce que je lui ai fait endurer.

Mattéo : On devrait rentrer non ?

Moi : Oui tu as raison.

En nous redressant, toute nos affaires tombèrent au sol. Nous nous baissâmes en même temps pour ramasser les affaires. Je ramassa les feuilles de Mattéo et tomba sur des documents sur Oxford.

Moi : Mattéo ?

Mattéo : Oui ?

Moi : Que font des papiers sur Oxford dans tes affaires?

Mattéo : C'est pour Gaston.

Moi : Tu es sur ?

Mattéo : Tu ne me crois pas la livreuse ?

Mattéo se rapprocha de mon visage. Nous étions à quelque centimètre l'un de l'autre lorsqu'une voix nous ramena à la réalité.

??? : Qu'est ce que vous faîtes ?

Nous levâmes la tête et découvrit Simon qui nous regardait mais il avait plutôt le regard sur Mattéo.