Fais moi tien

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Kim TaeHyung.

Ton prénom, sonnait comme une mélodie à mes oreilles. Ce qui est toujours le cas, d'ailleurs.

Je me souviens si bien, de ce jour la première fois que je t'ai vu. Tu venais souvent dans ce petit café, où je travaillais. Cette première fois, je ne l'oublierai jamais.  Non, je ne le pourrais pas. Et comment le pourrais-je, ton visage est resté gravé dans mon esprit si longtemps.

Chaque fois où je te voyais, tu lisais. Je prenais plaisir à te contempler, sous cet angle. Ton visage neutre que je peinait à cerner à cause de tes cheveux châtain qui retombaient sur celui-ci, légèrement baissé, ainsi que tes yeux absorbés par ce que tu lisais. Je me suis supris à vouloir être ce livre pour lequel tu donnais tellement d'intérêt.

De l'attirance physique ? C'était cela, rien de plus et je le savais. Seulement mes sentiments en ont décidés autrement, cette fois, où tu m'as souris.

Je voulais en connaître plus de toi. Je voulais tout savoir de toi. Je voulais être la personne auquel tu te confiait, a qui tu raconterais tout ce qui te passais par la tête. Je voulais être la personne qui soit la plus proche de toi. Je voulais être bien plus qu'un simple inconnu à tes yeux.

Tu sais, à cet instant même, j'aurais pu te chuchoter un léger "je t'aime" au creux de l'oreille, si j'en avais eu le courage.
J'aurais tellement aimé, si tu savais.

Mais c'était impossible, je me serais fait passé pour un psychopathe totalement timbré.
Donc j'ai préféré rester dans le silence.

Chaque jour, ta présence me faisais un bien fou. Tu sais à quel point ? Elle arrivait à me faire sourire toute une journée.
Je te remerciais intérieurement de ne jamais avoir fait ton imprévu et d'être venu tout les jours à la même heure.

Les jours passaient, tout allait tellement bien pour moi. Nous nous échangions même des "bonjour". Ce n'était peut-être rien, mais pour moi cela avait une grande importance.

Puis un jour, le pire de ma vie dirais-je, tu as prononcé ces dernières paroles à mon égard :
« Ce café va me manquer. J'y aurais passé du bon temps ici. »

J'ai mis du temps à comprendre, mais tu n'étais pas parti. Toujours présent, j'en profitait pour poser cette question, alors ;
«  C─Comment ça... ?  »

Tu me souriait tristement, avant de baisser la tête. J'avais compris. Je voulais juste l'entendre pour en être certain.
«  Je ne pourrais plus revenir. C'est triste à dire, j'aimais beaucoup venir ici. »

Je voulais pleurer. Mon cœur me faisait tellement mal. Jamais de ma vie je n'avais eu aussi mal. Je ne pouvais pas te laisser partir. Plusieurs fois j'avais envisagé de te parler, mais jamais je ne l'avais fait. Et là... Tu allais partir ?

Avant même que tu te retourne, prêt à partir, je me suis brusquement avancé jusqu'à toi, pour te susurrer à l'oreille.

" Fais moi tien. "

Moi même je n'avais pas compris d'où m'étais venu cet élan de courage, mais je le remerciais.
Les lèvres légèrement entre-ouvertes, tu me regardais avec une expression confuse.

Je me rapprochait encore de toi. Mon souffle chaud s'écrasa sur tes lèvres, et je murmurais encore une fois ;

«  Juste, cette nuit. Fais moi tien.  »

Tu me regardais tristement. Je le savais, que tu avais remarqué que je te regardais depuis tout ce temps. Que mes gestes et mon attitude envers toi en disaient beaucoup trop.

Je me sentais tellement pitoyable à cet instant même. Je m'étais demandé ce qu'il m'avait pris de demander une telle requête. Mais alors que je m'éloignais, tu déposa tes lèvres sur les miennes.

Mon coeur avait cessé de battre plusieurs fois. Je répondais timidement. Cet échange m'avais sembler durer une éternité. Toute ma tristesse, tu l'avais chassé d'un seul coup.

Nos lèvres séparés, tu avais déposé ta tête près de mon cou, avant de me chuchoter une adresse, que j'avais répété plusieurs fois ensuite dans ma tête.

Le soir même je m'y étais rendu en vitesse. A peine m'avais tu ouvert la porte que je m'étais jeté sur tes lèvres qui m'avaient tant manqués, même si j'y avais goûté le matin même. Tu y répondais brutalement, sans poser de question.

Une fois détaché de tes lèvres, je murmurais ;

«  Jeon... Jeon Jung-kook.  »

Tu m'avais souris sincèrement et répondu immédiatement.

« Kim Taehyung. »

J'avais souris et chuchoté plusieurs fois ton prénom que je trouvais magnifique, tout comme toi. J'étais dingue de toi. Ton sourire rassurant avait retiré toute ma timidité. J'aurais voulu te voir sourire ainsi toute ma vie.

Malheureusement c'était impossible.

Cette nuit-là, je t'avais fais confiance et je t'avais offert mon corps. Et inversement. J'en était ravi, mon coeur battait à une vitesse affolante.

Nous nous étions tout donné ce soir là, les marques sur nos deux corps en étaient la preuve.
Allongé sur ton lit, toi au dessus de moi, je t'attirais vers moi pour une fois de plus capturer tes lèvres. Jamais je ne m'en lasserais et je comptais les goûter encore et encore, pour m'en souvenir dans les jours qui viendront.

Rapidement je m'étais retrouvé en tenue d'Adam devant toi. Ma respiration saccadée se faisait entendre dans toute la pièce. Du bout de tes doigts tu avais caressé l'intérieur de mes cuisses, ton visage au creux de mon cou, tu m'avais murmuré dans un soupir ;

«  J'ai envie de toi, Jungkook. »

J'ouvris mes yeux avec difficulté, prenant compte de tes paroles. Moi aussi, j'en avais tellement envie.

Et tu m'avais fait tien. Je m'étais abandonné à ce plaisir, que j'attendais depuis des mois. J'avais hurlé ton nom, et toi le mien. Jamais je n'avais été aussi heureux et triste en même temps.

Après nos ébats, tu m'avais autorisé à rester auprès de toi. Je t'avais serré dans mes bras, tout simplement parce que je ne voulais pas que tu partes. Et je ne pouvais m'autoriser de dormir car après tout serais terminé.


Puis cinq mois. Cinq mois que je ne t'avais pas revu. Je n'avais aucun signe de vie de toi. J'étais devenu qu'un simple corps, attendant qu'on en finisse de lui. Je voulais tant te revoir, je voulais tant entendre ta voix...

J'avais besoin de toi.

Comme dit-on, derrière les nuages se cache le beau temps. Alors que m'occupais encore une fois de faire le café d'un client, tu m'avais agréablement supris à chuchoter derrière mon oreille ;

« Tu m'as manqué, Jeon Jungkook. »

Je ne pouvais le croire, et pourtant tu étais bien là, debout devant moi. Tu as profité de mon état de choc pour saisir mes lèvres.
Cette sensation m'avais tellement manqué.

Notre relation était ambiguë, mais je m'en fichait. Tu étais de nouveau près de moi. Je ne pouvais rien demander de plus.

Parce que moi,

Je t'aime Kim TaeHyung et je t'aimerais toujours.

_____

Personne juge Okay c'est mon premier OS... ;-;

J'ai hésité pour le sad end mais j'suis moi même contre mdrr

J'espère que ça vous a plu !

Dites moi ce que vous en pensez, ça fait toujours plaisir ! ^-^

Fais Moi Tien | ᵗᵃᵉᵍᵍᵘᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant