Le garçon du dessus

Chapitre 9 : Un désir ?

- Tu veux boire quelque chose ?

Le brun aux yeux vert releva la tête en direction de la voix grave perçu. Si celui-ci l'avait quelques secondes plus tôt baissé, c'était à cause de la gêne qu'il ressentait. Ses joues d'une teinte rosé, Aiden le remarqua ce qui, sans qu'il ne s'en rendent compte, lui avait arraché un sourire. Le châtain le trouvait adorable.

- Non merci sa ira. Et toi ?

- Moi non plus. Si je suis venue ici c'est juste pour te voir ainsi que te parler.

Le brun en était restée bouche-bée. Comment un inconnu pouvait-il être aussi franc ? Il ne comprenait pas et ne comprendrait sans doute jamais son interlocuteur à ce sujet là. Le regard du brun ne cessait de deriver de celui du châtain bien trop intimidé. Il avait sa fierté mais face à lui, celle-ci s'évaporée, il se sentait comme faible mais dans le bon sens. Quant à Aiden vous me direz ? Lui ? Il était tout aussi angoissé que Nolann mais à la différence de celui-ci, Aiden ne le montrait pas. Il avait appris à garder depuis tant d'années, tout pour lui. Le jeune homme âgé de 25 ans avait depuis son plus jeune âge, énormément de mal à se confier à son entourage et rare étaient ce qui y parvenait. Mais en compagnie de Nolann, il se sentait pousser des ailes. Cupidon était-il dans les parages ? Oui, probablement. Il avait cette sorte d'adrénaline qui montait de plus en plus. Rien que de le voir et savoir que le châtain était tout près du brun le rendait fou. Il désirait désespérément s'approprier ses lèvres qu'il espérait tant. Mais, ne brûlait pas t-il trop d'étapes ? Il avait passé l'âge mais une chose était sûr, en aucun cas il ne ferait du mal à son cadet, non, jamais.

- Maintenant que je suis devant toi, je t'écoute, tu peux me parler, avait renchérit Nolann d'une voix à son tour grave.

- Je ne sais pas si je peux te le dire ici.

- Explique toi.

La voix et l'attitude de Nolann avaient comme pour dire, changé. Comment était-ce possible ? La déclaration faite par son voisin l'avait rendu sûr de lui. Il lui plaisait, il en avait la certitude. Tout comme son vis-à-vis, Nolann avait désespèrement envie de s'emparer de ses lèvres. Il vivait tous deux dans le désir. Mais n'est-ce pas un péché ? Ils avaient passé l'âge de penser à tout ça. S'ils en avaient avis, rien ni personne ne pouvait leur en empêcher. Mais dans un lieu public ? Hors de question d'attirer l'attention.

Malgré ce désir omniprésent, ils ne pouvaient nier cette sorte l'alchimie qui flottait au dessus de ces deux êtres. Vous vous souvenez du coup de foudre abordé quelque tant plus tôt ? Était-ce cela ? Vous désirez mon avis ? Je pense que oui, le coup de foudre était bel et bien apparut entre ces deux jeunes gens. Ils ressentaient un désir mutuelle. Ahh la luxure, que serait notre vie sans elle ? Dans n'importe quel couple, celle-ci sera toujours présente que nous le voulions ou non. Certains diront que c'est un péché, d'autres non. Certes, s'en est peut-être un mais qui peut reprocher à deux être de se désirer l'un l'autre ? Personne. Tout le monde est libre ses propres actes, personne n'a d'ordre à recevoir.

- Tu veux vraiment savoir ?

- Tu ne peux même pas avoir à quel point, répondit Nolann, son regard plongé dans celui du châtain.

Aiden ne répondit rien. Il comprit au regard de son interlocuteur que c'était LE moment. Il n'y avait personne autour eux, s'était leur moment, il se devait de le faire. Le châtain prit appuis sur ses cuisses avant de se relever avec lenteur. Le brun ne bougea pas se contentant simplement d'oberserver la scène. Malgré cette observation, il ne pouvait s'empêcher de dévier son regard sur les lèvres d'Aiden. Il les voulait et il les aurait.

Toujours en appuis sur ses cuisses, le châtain pourvu d'yeux de couleur bleu rapprocha dangereusement sa tête en direction du brun. Lui aussi les désirer plus que tout. C'était la premier fois que les deux jeunes gens ressentait ceci, au même moment, à la même heure. Continuant sa course en direction des lèvres de son voisin, Aiden sentait de plus en plus le souffle de Nolann s'accelerait. Cela l'amusait bien. Il aimait faire cet effet, il aimait cette sensation chaude à l'intérieur de son ventre, il aimait la presence de Nolaan mais, l'aimait-il pas tout cours ? N'allaient-ils pas trop vite ? Ils en rigolaient.

Cette course touchant presque à sa fin, les lèvres du plus vieux raflèrent celle de plus jeune avant de se coller définitivement contres les siennes. À l'intérieur de nos deux garçons, leurs pressions respectives s'évaporèrent en une fraction de seconde. Ils ne voyaient de nouveau plus, le monde qui les entouré. Ils étaient dans leur bulle et se fichaient bien des autres. Leurs lèvres commencèrent à se mouver les entraînant vers un nouveaux monde où ils ne voulaient en sortir. Oui, ils étaient bien.

Ils profitaient mutuellement de ce plaisir qu'ils ressentaient. L'amour n'était en aucun cas le mot exacte pour décrire ce qu'ils ressentaient. Mais une chose était sur, ce baiser était le premier d'une innombrable série.