Chapitre 16 : Ligne droite. Fin

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Le brun accompagné de yeux bleus, marchait le long de cette sombre rue. Cette nuit là, il pleuvait, le ciel était noir, les étoiles couvertes par d'épais nuages, il était seul et voulait le rester. Pourquoi ? La vie était ainsi, quelques fois injuste, elle avait ses envies. Il marchait sans trop savoir où le vent le mènerait.

Nolann avait eu son master, il en était fier mais avait du jour au lendemain décidé de tout plaquer. En effet, il était parti le loin possible, avait fuit cette vie infâme, cette vie qui le dégoûtait tant. Aiden me diriez-vous ? Plus de nouvelles, il l'avait également fuit. Quelques fois il regrettait mais se disait que c'était mieux ainsi. Pourquoi ?

À certains moments, Nolann ne pouvait s'empêcher de repenser à son premier amour, celui qui lui avait redonné goût à la vie, celui qui l'avait fait renaitre, celui qui lui avait donné sa premier fois. Ces moments avaient été pour Nolann, doux, d'autres fois plus rudes mais avaient toujours prit fin par un baiser d'Aiden déposé sur le front de son cadet. C'était leur rituel, leur moment à eux.

"- Je t'aime tu sais.

- Je t'aime également"

Ces mots-ci avaient été prononcés très peu de fois pas nos deux jeunes gens. La cause ? Ils préféraient les garder pour des occasions très restreintes, pour que ces mots si précieux ne perdent à leurs yeux, de leur valeur.

Ces mots si precieux raisonnairent en Nolann. Ils raisonnaient souvent en ce moment.

Aujourd'hui était son anniversaire. Non pas sa date de naissance mais la l'anniversaire de ses six mois de cavales à l'intérieur du pays au soleil levant. Oui, il était parti se réfugier au Japon. Là-bas, il avait réussi à se trouver un travail, un endroit où pouvoir se loger, pour dormir, pour se reposer. C'était également l'anniversaire de leur quatre ans. Quatre ans que Nolann avait foutu en l'air comme il le disait si bien. Quel con, se repetait-il.

Mais pourquoi être parti dans ce cas ?

Il marchait, trempé de la tête au pied et sûrement imbibé d'alcool. Il titubait, sa vision n'était plus aussi net que précédemment.

Nolann sentait la froideur de la pluie, de cette nuit. Puis, il sentit également la pluie sur ses joues en contacts avec le sol. Posant ses mains sur le trottoir, sans se mentir assez sale, le jeune homme était tout de même parvenu à se remettre sur pied. Il ne pouvait plus marcher correctement alors, Nolann s'était accoudé contre un mur marchant ainsi, de cette manière-ci.

Un pied devant l'autre était désormais trop dur pour notre concerné. Son appartement était encore à une centaine de mètres mais il savait très bien, qu'il n'y parviendrait guère. Pourquoi continuer ? Ses idées sombres avaient quant à elles refaient de nouveaux surface.

- Je t'aime toujours.

Flash back.

Je vais le faire, j'y suis. Il ne me reste plus qu'une ligne droite à parcourir je ne dois reculer, je dois avancer.

Les yeux remplis de larmes, il prit ses dernières affaires prenant un vol direction le Japon. Il avait laissé un mot d'adieu pour son amour, qu'il ne devait le retrouver, qu'il le remerciait, qu'il ne cesserait de l'aimer.

Mon amour, pardonne-moi.

Un dernier regard sur sa terre natale avant que le pilote n'annonce le départ de son vol. Installé confortablement, le jeune homme commençait à verser deux trois larmes. Au fond de lui il le savait, il n'avait fuit son bien aimé non bien au contraire ! S'il avait fait tout ça s'était pour le libérait d'un poids, son propre poids.

Fin du flash back.

Oui, Nolann ne cessait de se considérer comme une poids pour Aiden. Son aîné travaillait, réussissait dans la vie et Nolann ? Il avait simplement réussi à avoir un master, avait travaillé à mi-temps et ne savait comment remercier Aiden de tous ces bons moment que le châtain lui avait offert. Il se sentait honteux et pensait que c'était la meilleure des solutions.

Toujours accoudé contre ce fameux mur, Nolann se remémorant tous ces merveilleux moments qu'Aiden lui avait attribué. Il l'aimait toujours et ne cesserait de l'aimer.

Mais pourquoi être parti dans ce cas ?

Nolann se voilait la face à lui-même. Il avait également fuit par peur d'être rejeter. Il ne voulait que son bien aimé ne le rejette alors il avait pris sa propre décision : se faire souffrir soi-même.

Égoïste !

De nouveau, Nolann essaya de placer un pied devant l'autre mais cela lui était toujours impossible. Il regrettait et se sentait totalement minable mais, à sa gra.de surprises, il n'avait mit fin à ses jours même si ses noirs idées avaient à de nombreuses reprises, émergé au plus profond de son être.

Alors, Nolann se laissa tomber à nouveau sur ce sol sous cette pluie glaciale. Que pouvait bien t-il lui arriver ?

Des pas, lourd mais pourtant si fin raisonnaient non loin de lui mais le brun n'y prêta aucune attention. À l'intérieur de son manteau imbibé d'eau, le plus jeune en sorti une fiche notée de quelque inscription. Qu'était-ce ? La partition composée par Aiden quelque année au par avant.

- Tu me manques Aiden, pardonne moi.

- Tu me manques aussi Nolann, je te pardonne, ne t'en fais pas.

Sous l'effet du choc, l'alcool ingéré quelque heures plutôt s'était comme.. envolée.

Cette voix, si grave, si douce, si mélodieuse, il la reconnaîtrait entre mille.

- Aiden ?

Nolann ne put s'empêcher de verser un grand nombre de larme sous cette vue s'offrant à lui. Ces fameux pas, c'étaient bel et bien ceux d'Aiden.

Le chatain releva son cadet avant de l'envelopper de ses bras musclés comme il le faisait au par avant. Ce fut à cet instant précis que Nolann comprit la grossière erreur qu'il avait effectué six mois plus tôt. En y repensant il se sentait totalement ridicule.

En parallèle, au fond de son être, un grand nombre de questions émergaient. Parmis l'une d'elles, une ne cessait de raisonner en lui.

Comment as-tu pu me retrouver ?

- Aiden.. Comment tu as su.. ?

- Je t'ai longtemps cherché et j'ai même faillit baisser les bras mais après plusieurs semaines de recherches, j'ai enfin trouvé une piste qui m'a mené jusqu'à ton nouveau chez toi ou.. devrais-je dire, notre nouveau chez nous, avait simplement répondu le plus vieux accompagné d'un doux sourire. Mais.. Nolann, pourquoi tous ça..?

À nouveau, un ruisseau de larme s'était emparé du plus jeune le faisant de ce fait, replonger dans les bras du plus vieux. Nolann s'y sentait si bien qu'il pourrait pu y en mourir.

- Je te demande simplement de me pardonner.. ne me quitte pas.. s'il te plait..

- Tu ne me quitteras pas, je te le promets.

Fin.

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Bonsoiiir ! Alors oui je sais la fin est arrivée brutalement mais ne me taper pas, je vous explique ! Je n'avais plus d'inspiration pour la poursuivre et je ne voulais pas faire de la merde. J'ai donc décidé d'en terminer sur cette note. J'espère que vous n'êtes tout de même pas trop déçu et que cette fin vous à tout de même plu.
Je vous souhaite une excellente soirée/journée. ♡

Le garçon du dessusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant