Chapitre 10 : Un rêve éveillé.

189 14 4
                                    

Nolann se réveilla sentant une main déposée sur le creux de ses reins. Le jeune homme ouvrit alors les paupières avec lenteur avant de constater une main masculine lui effleurant la peau, nue. Encore à moitié endormi, il ne comprit sur le moment à qui appartenait cette main, puis la mémoire lui étant revenue petit à petit, un sourire béat se dessina sur ses fines lèvres rosées. Ah oui, parlons en de ses lèvres ! Ces deux croissants de chairs dévorés par le propriétaire de cette main !

Le torse nu, le bachelier sentit des frissons lui parcourir le corps entier suite à cette fameuse main lui frôlant la peau.

Aiden l'avait respecté, avait été doux. Mais de quoi parlez vous ? Me diriez vous. Du passé. Pas d'un passé lointain, non, d'un passé proche s'évaporant à chaque seconde s'écoulant. Nolann tout comme Aiden n'auraient voulu que le temps s'arrête, mais, toutes bonnes choses ont malheureusement une fin.

Ce baiser avait peut-être duré quelques secondes ou encore duré de longues minutes. Ni l'un ni l'autre ne le savait. Mais, ils étaient sûr d'une chose, ils se désiraient mutuellement comme personne n'en avait désiré une autre. Cette attirance allait au delà de toutes lois. C'était indescriptible et à la fois inconcevable pour des personnes extérieures de les comprendre. Mais nos deux jeunes gens s'en fichaient, qu'en avaient-ils à faire d'avis d'autrui ? Rien du tout. Malgré leur peu d'échanges, les deux jeunes hommes le sentaient, ils étaient, l'un pour l'autre, leur moitié respective et rien ni personne les empêcheraient de vivre leur histoire.

Flash back.

Sous une pluie commençant à s'intensifier, nos deux jeunes gens accouruent à toute allure en direction de leur immeuble espérant arriver au plus vite vers celui-ci. Ils ne leur falluent tout juste cinq minutes. C'était, cinq minutes de trop. Nos deux jeunes hommes épuisés par cette course acharnée étaient, de la tête au pied, trempés. Nolann ne pu à ce moment-ci, s'empêcher de lâcher un rire. Nerveux ? Non, simplement de joie.

- Qu'est ce que tu as ? Demanda un sourire aux lèvres Aiden.

- Regarde nous, nous sommes complètement trempés, rigola le plus jeune.

Le fait de voir son cadet un sourire aux lèvres, cette scène attendrit le plus vieux. Aiden en était fou. De son sourire, de sa voix, de ses yeux bleu, de sa mèche brune mouillée tombant sur son visage, de sa façon de parler, de marcher, de se foutre du regard des gens, oui, il en était fou.

- Je veux que tu sois mien.

Aiden n'avaient prononcé que ceci. Pas un mot de plus, pas un mot de moins, juste cette phrase prononcée d'un ton roque.

- Pardon ? Demanda surpris Nolann.

- Ne m'oblige pas à redire ce que je viens de t'avouer. Je te veux simplement. Toi et personne d'autre.

Le brun prouvu d'yeux de couleur bleu ne répondit aucun mots se contentant simplement de sourire. Nolann en avait autant envie que son aîné. Il en brûlait d'envie.

Alors le plus jeune rapprocha dangereusement son visage en direction du plus vieux. Le regardant en premier dans les yeux, son regard dériva pour se poser sur les lèvres pulpeuses du châtain. Dans un élan qui surpris nos deux protagonistes, Nolann enveloppa à l'aide de ses croissants de chairs, ce d'Aiden. Un deuxième baiser aussi passionné que le premier. Leurs lèvres se mouvaient sentant chacun de leur côté le souffle saccadé de l'autre. En se qui concernait le châtain, Nolann avait l'impression de croquer dans une belle pomme bien mûr et savoureuse. Du côté d'Aiden, celui-ci ne ressentait la même sensation, il s'imaginait mordre une fraise juteuse. Deux avis partagés mais les reliant tous deux à la luxure.

Nolann empoigna à l'aide de sa main droite la chevelure du chatain afin  accentuer leur baiser passionné. Plaquant son aîné contre la porte de leur immeuble, cet échange s'arrêta avant que le plus vieux ne prononce quelques mots.

- Pas ici, ailleurs.

Ni une ni deux, Nolann le prit par le bras escaladant deux par deux les marches de leur immeuble.
Arrivés au quatrième étage, Nolann s'arrêta brusquement se retournant avec lenteur vers Aiden.

- Chez moi ou chez toi ?

- Chez moi, j'ai quelque chose à te montrer.

Le brun fut étonné par cette réponse. Aiden, passa devant lui ne manquant pas au passage de le prendre par le bras afin de l'amener jusqu'à son habitat. Le châtain sortit de la poche de son manteau, un trousseau de clé où, il inséra l'une d'elles à l'interieur la serrure de la porte de son appartement pour pouvoir y pénétrer.

Nolann fut surpris. Chez son aîné, l'obscurité était très présente. Mais une odeur fruité planait dans son cocon.

- J'ai tout fermé avant de sortir, si c'est la question que tu te poses.

Le bachelier ne répondit rien se contentant simplement de lui adressé son plus beau sourire. Faire l'amour me diriez vous ? Ils ne l'avaient fait.

- C'est avec ce piano que tu joues ? Demanda Nolann tout en pointant du doigt, le piano électronique posé sur un trépied au milieu du salon.

- Oui, sourit le concerné.

- Je peux attendre un morceau ?

- Bien-sûr !

Le plus petit des deux en taille, se positionna devant son piano avant qu'un son ne sorte de cet instrument. La mélodie était douce et sonnait aux oreilles du plus jeune comme une pure symphonie. Il prit alors place sur le canapé écoutant attentivement ce que les doigts d'Aiden provoquaient en lui. Aiden était pourvu d'après Nolann, de doigts que l'on pourré qualifier de fées. Son corps entier était totalement paralysé, il ne pouvait faire un mouvement, il était comme hypnotisé. Oui c'est le mot exact, hypnotisé.

Comme à son habitude, cette mélodie sonnant à ses oreilles comme de la pure magie, celle-ci le fit, sans qu'il ne puisse s'en rendre compte, tomber sans les bras de Morphée.

Fin du Flash back.

À ces souvenirs, son sourire n'était en aucun cas, prêt à partir.

- Si tu t'en dors à chaque fois que je joue du piano, tu ne connaîtras jamais la fin.

Les joues de Nolann virent se pourprer à la remarque faite par son aîné encore à moitié endormi.

- Ce n'est pas ça, justement, c'était tellement beau et à la fois agréable que cette mélodie m'a fait, s'en que je puisse m'en rendre compte, fermer petit à petit les paupières.

Le châtain rigola suite à la réponse de son cadet. Cela lui aller droit au coeur, il lui en remerciait. Pour cela, le plus vieux se leva déposa au passage un doux baiser sur le frond de son cadet. C'était indescriptible, ils ne pouvaient nier cet attirance qui les lier.

Le garçon du dessusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant