Jusqu'en septembre 2017, le siège de la police judiciaire à Paris se trouvait sur l'Île de la Cité, mais soi-disant par ce que le bâtiment devenait trop vieux, l'état en a construit un nouveau qui se situait dans le 17èmme arrondissement. La police judiciaire était composée de plusieurs brigades et parmi elles il y avait la brigade criminelle ou la « crim' » pour les intimes.
À cause du manque de place, les autres brigades durent partir de L'Île de la Cité et la seule brigade qui était restée, jusqu'à son déménagement forcé, fut la crim' que l'on surnommait le « 36 ». Pour une raison très simple, le numéro du bâtiment était le trente-six. Mais maintenant qu'ils ne logeaient plus à ce numéro, devait-il garder ce surnom ou l'avait-il changé ? Cette question semblait bizarrement prendre de l'importance dans le sens de mes priorités. Je fini même par me convaincre que c'était une question vitale. Mais je savais que tout ça n'était qu'une diversion que mon esprit a crée en attendant que les policiers de cette après-midi ne me reçoivent.
J'étais actuellement assis sur une chaise à côté de l'accueil en train de regarder les agents de police passer. C'était terriblement stressant car dès que l'un d'entre eux entrait, il posait directement ses yeux sur moi et me lançait un regard accusateur. Ce regard te disant que tu as fait quelque chose de mal sans pour autant que ce soit vrai. Mais pour une raison étrange dès qu'un agent de police me lançait ce regard je commençais à stresser et à adopter l'attitude du coupable pas très discret qui faisait semblant que tout allait bien. Ce qui en soit était terriblement stupide, car c'est là où il y avait le plus de chance qu'un policier se doute de quelque chose. Et ce même s'il n'y avait rien. Alors imaginez-vous dans un commissariat en attente d'être reçu par des agents de la crim, et que pendant que vous attendez, des policiers viennent vous voir et vous demande ce que vous faisiez là et que vous abordiez toujours cette attitude coupable ? Si je n'étais pas cette personne j'aurais ri, malheureusement j'étais cette personne.
Après au moins une heure -qui me sembla en durée cinq- à passer sur une chaise, le lieutenant Sarre apparu comme par magie devant moi.
-Alors monsieur Spinoza, me dit-il, vous êtes prêt ? on peut y aller ?
Et sans même attendre ma réponse, il partit.
Tout à l'heure ma tête était trop confuse pour faire attention à l'apparence du lieutenant mais lorsqu'il se trouva devant moi pour la deuxième fois, je me fis directement la réflexion qu'il avait le look du policier que l'on s'attendait de voir dans les séries américaines : Doc, jeans, veste et gilet par-dessus son tee-shirt. Avec ses trente ans, ses mètres quatre-vingt-quinze, ses fossettes ses yeux verts et ses cheveux mi- long blond ondulé, les filles devaient surement parler derrière son dos. Tout le contraire de moi : j'étais dans les mètres quatre-vingts avec des cheveux crépu rouge coloré coupé façon militaire. je n'avais pas les six packs comme mister Hollywood ici présent, mais j'allais assez souvent à la salle de sport pour garder la ligne pour que l'on puisse entrevoir la forme de mes muscles. Quant à mes yeux, ils sont noisette si l'on ne considère pas les lentilles de couleur blanc je portais. En y repensant c'était peut-être pour ça que les gens qui passaient me regardaient bizarrement. Mouais, non.
Arrivé dans les bureaux de la Brigade Criminelle, le lieutenant m'amena directement dans une salle d'interrogatoire. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : j'étais accusé. Et je ne pourrais surement pas m'en sortir vu que je n'avais pas d'avocat. Et vu le niveau de stress que j'avais atteint à ce moment-là, j'aurais pu avouer n'importe quoi juste pour sortir d'ici.
La salle était plus petite que je l'imaginais mais il faisait extrêmement froid à l’intérieur et avec peu de luminosité. Tous les murs étaient métalliques ou en tout cas elles semblaient l'être. Il y avait quatre caméras, une placée à chaque coin et la fameuse vitre sans teint sur un pan du mur. Et pour couronner le tout, se tenait assis au milieu de la salle en face d'une table, le Capitane Troy.
La racine de ses cheveux étaient roux mais elle avait teint ses cheveux en brun, qui était rassemblé en un chignon compliqué relevé. Elle essayait d'avoir un visage dur et froid, mais soit c'était ça première fois, soit elle était une très mauvaise actrice. Je pense que ses yeux dorés devaient y jouer pour beaucoup. Même si tout essayait de prouver le contraire : tailleur costume et... chaussure ? Je ne réussis pas à cacher mon étonnement assez vite, car elle eut le temps de suivre mon regard.
-Courir avec des talons n'aurait pas été pratique, se justifia-t-elle.
Je ne pouvais que m'incliner devant cette logique implacable. Mais des chaussures ? Et pourquoi pas des ballerines ?
-Asseyez-vous monsieur Spinoza, reprit le capitaine en m'arrachant de mes pensé, nous devons parler de votre implication dans l'enquête.
Je pris la seule chaise restante, lui faisant face comme un rat piégé dans une cage. Le capitaine au yeux dorées ouvrit un dossier plutôt gros que je n'avais pas remarqué plus tôt. Et dans la première page de ce dossier, se trouvait ma photo. J'étais définitivement accusé.
-Alors, commença notre policière, monsieur Diggle Spinoza, c'est ça ?
-Vous avez un dossier sur moi plus gros le tour de ma taille, fis-je remarquer consterner. Vous avez vraiment besoin que je confirme mon nom ?
-C'est la procédure, répondit le lieutenant sur un ton un peu dur que son capitaine, veuillez seulement répondre aux questions que l'on vous posera.
-Très bien, répondis-je, oui je m'appelle Diggle Spinoza. Pas de deuxième nom.
-Vous êtes née sur les terres américaines, repris le capitaine, ce qui vous a conféré une nationalité américaine. Mais à vos deux ans, vos parents ont été assassiné par un tueur en série qui n'a jamais été retrouvé jusqu'à maintenant. Les seuls survivants furent vous et votre sœur jumelle. Après ça, vous avez tous les deux étés transféré dans un orphelinat ou monsieur Fabio Spinoza et madame Henriette Spinoza vous ont adopté. puis ils vous ont tous les deux ramené en France, obtenant une double nationalité. Vous avez passé votre Bac à quatorze ans, et avez actuellement trois doubles licences et êtes actuellement en train de passer une septième licence et êtes dans votre dernière année à faire une licence en commerce international tout en travaillant en alternance dans DivineTp. Dite-moi pourquoi avez-vous fait autant de licence sans jamais faire d'étude plus pousser ?
-Eh bien, répondis-je nerveusement, je voulais avoir un peu de compétence dans tous les domaines qui m'intéressaient.
Ce qui était totalement vrai, mais me retrouver face à elle me mettait mal à l'aise.
-Très bien, mais que faite vous exactement à DivineTp ? Ce n'est pas bien expliqué.
-Eh bien disons que chaque semaine je fais un nouveau boulot. Dès fois je serais serveur dans la cantine de l'entreprise, d'autres fois comme aujourd'hui je suis facteur.
-Et vous changez de poste chaque semaine, intervint le lieutenant en me lançant un regard étrange, ou c'est dès que votre cadre ou manager veux que vous fassiez ce boulot-là ?
-Non, c'est chaque semaine, sauf si je ne finis pas boulot à temps, alors on me rajoute une semaine de plus. Mais je peux vous demandez en quoi ça a un rapport avec notre affaire ?
-Eh bien, me dit cheveux blonds, est-ce que votre patron vous dit à la fin de la semaine quel nouveau travail vous aurez la semaine d'après ?
-Non il me le dit le matin même, mais ça ne répond toujours pas notre question.
-Si. Car avec ça, on peut en conclure que la divinité qui vous a envoyé cette lettre ne vous connait pas personnellement. Car Si c'était le cas elle ne vous aurez pas appelé par le nom de votre fonction, mais par votre nom à vous.
-Car, fini le capitaine, si elle vous connaissait, elle aurait su que vous n'êtes pas vraiment un facteur. Et donc ça veut dire, qu'au moment où les drames se sont déroulés, elle se tenait tout prêt.
-Donc on a maintenant une piste sur par ou il faut commencer, résumais-je. Mais que disait la lettre ?
-"j'ai le damaru livreur, apporte le lui pour qu'elle puisse se réveiller. Sinon je révèlerais ton secret aux autres", répondit le lieutenant Sarre sans hésiter tout en continuant de m'observer.
La première partie de la lettre n'était surement pas la raison pour laquel il surveillait ma réaction, c'était à cause de mon secret. Le fait que j'étais le détenteur du Karma.
Jusqu'à maintenant une seule personne savait qui j'étais et surtout comment j'avais reçu mes pouvoirs. Mais selon la personne qui me les a donné, si je ne voulais pas mourir, et mettre mes proches en danger, personnes ne devait savoir. Se qui m'amenait à la question suivante, comment cette personne avait savait si il ne connaissait pas mon nom. Était-ce une farce ?
Je n'avais pas le temps de pondérer sur ma question que le lieutenant Sarre continua :
-Et donc, quel est se secret ?
-Je n'en ai pas, répondis-je précipitamment. Mais on peux supposer que cette lettre était destiner pour le premier livreur qui passerait.
Il y eut un silence entendu entre nous trois dans la pièce. Pour une raison étrange, on savait tous que cette n'était destiné qu'à moi, ce qui revenait à dire que je leur mentait, mais bon je ne tenais pas à avoir deux fois plus de chance de mourir.
-C'est juste, fini par dire le capitaine. Et concernant les pistes, on en a en fait une et demi. On a trouvé une copie de votre carte d'identité dans les décombre de la maison ainsi qu'une lettre divine dans laquelle vous avouez le meurtre de Anastazia Elbéka, la propriétaire de la maison. Mais étant donné que l'on vous a retrouvé devant la maison et pas à l'intérieur, et qu'il y avait dans les restes de la voiture vos papiers d'identité, vous restez notre témoin sans plus.
-Attendez, le coupable à voulu me faire accuser ? Mais comment pouvait-il savoir que j'allais venir livrer ce colis à cette personne ?
-Eh bien vu ce que vous nous avez dit, seul vos responsables savent à l'avance quelle travail vous effectuerez dans la semaine. Donc l'un d'eux est forcément relié à notre affaire.
Le lieutenant se retourna ensuite vers le capitaine :
-Je le ramène chez lui et tu m'attends, ou tu y vas directement ?
-J'y vais maintenant, répondit l'intéressé, ça nous fera gagner du temps.
-Attendez, intervins-je, je veux que vous m'emmenez avec vous. Un type a fait exploser une maison et possiblement une personne avec, et il a voulu me faire porter le chapeau ; vous ne croyez quand même pas que je vais rester chez moi bien sagement en attendant que tout se tasse tout même ? Surtout que d'après la lettre j'ai un colis livrer.
-Écoutez, me dit le lieutenant d'un ton impatient, je sais que vous êtes en colère, mais laissez faire les professionnels. Vous êtes un jeune homme intelligent, vous savez donc que vous n'êtes pas qualifié pour ça.
Pour qui il me prenait ; Un enfant de dix ans ? Une personne a voulu inculper le Karma d'une chose dont il n'était pas coupable, et ça c'était au Karma de régler ce problème. Et surtout, j'avais un secret à garder. Car si cette avatar connaissait vraiment mon secret, il savait donc qui m'avait donné mes pouvoirs, et si les autres avatar et humains savaient, je mourrais surement le jour qui suivra. Et pour empêcher ça, j'avais quelques questions à poser à mes supérieurs...
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Divinity.K
Mystery / ThrillerLorsque ça parle de divinités, tout le monde lève la tête pour les saluer, mais dans mon cas j'ai été fait accuser d'un meurtre par l'un d'eux et d'enlèvement. Puis ordonner de rapporter le seul objet divin qui puisse sauver les humains de l'apocaly...