•2🥀

31 4 5
                                    

« - Bah à la cantine il y avait des tables de 6 mais pas assez pour nous toutes alors j'étais toujours celle qu'on envoyer sur une autre table toute seule, c'était jamais les autres. Mais j'ai continué, encore et encore, et j'ai réessayer à multiple reprise... »

Et encore une fois les mots ont du mal à sortir de ma bouche et les larmes recoulent malgré le grand sourire que mon visage affiche.

_________________________________________

Hier soir, chez la psy, j'ai réalisé que des choses toute simple m'avait profondément atteinte et que je m'en était pas remise comme je le pensais. Mon réveil sonne, je me lève énervé, vous savez pourquoi? Par ce que je déteste avoir cette part de fragilité, de sensibilité, montrer au gens que j'ai des points faibles, je hais ça. Les gens jouent beaucoup de cette part de faiblesse, ils aiment faire mal, ils aiment en rire, ça leur procure un bien pas possible, hors de question de leur procurer ce bien la.

Je me prépare pour aller en cours. Je vous passe la matinée par ce que rien d'intéressant juste je bosse. Passons a ma pause déjeuner, je rejoins une amie (ma seule amie) à la cantine: Léna.

Donc je m'installe face a elle en silence car elle était au téléphone avec sa mère. Je commence a déjeuner tranquillement et en levant la tête, pour regarder qui était dans le réfectoire. Face a notre table, il était la, me fixant, je le fixe en retour et les images me reviennent de façon violente, l'envie de vomir me traverse l'esprit, mes mains se mettent à trembler, je tente de fuir son regard, je panique. Il m'empêche de respirer...

Léna raccroche, observe mes mains tremblantes.
_____

« - Nalya? »

_____

Je reprends mes esprits, et lui montre mon plus beau sourire.

_____

« - Oui?

- Je te sens ailleurs. T'es fatiguée? »

_____

Fatiguée? Oui. Depuis un moment, je me sens éteinte et vulnérable face au monde dans le quel je vis. Ils m'épuisent moralement. Mais je lui répondis non, et je me mis à rire aux blagues qu'elle me faisait sans pour autant les trouver drôle mais pour la rassurer en quelques sorte.

On finit de manger et je vais pour débarrasser mon plateau. Et je le vois encore avec un de ses amis, j'évite son regard mais je sens qu'il m'observe et qu'il ne compte pas me lâcher .

«Il était là, il le sait, il a tout vu.»

Je retourne en cours je m'assois au fond, comme à mon habitude, seule. Et là devant moi il y a des filles ,pas très importantes à mes yeux mais qui faisaient en sorte que ce qu'ils sortent de leur bouche le soit.

  _____

« ...- Regarde c'est Nalya!

...- Nalya???

...- Tu sais qu'elle a déjà été dans le caves de la cité?

...- Bah tout le monde le sais wesh... »

_____

Encore cette histoire... je souhaite l'oublier mais sans cesse on me la rappelle, elle me poursuit sans cesse, elle me pourrit.

Personne ne sait la vérité et ni ce qu'il s'est passé.

« Personne... sauf lui.»

Je les laisse parler, et observe, de la fenêtre, le paysage que me donne la cours de mon lycée. Dehors tout semble être fixe, comme si le temps s'était arrêté. Les arbres, les fleurs, l'herbe... aucun mouvement. Puis soudainement le vent souffla, et une fine neige se mit a tomber. Un sourire se dessina sur mes lèvres et une larme se mit à couler.

«L'hiver est là, et réchauffe mon cœur »

_________________________________________

Quelle est cette fameuse histoire qui tourne autour de Nalya et qui est ce garçon qui ne cesse de la fixer?

A suivre 🥀

Chaque Épines étaient un PoisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant