Il y a beaucoup de rumeur et d'histoire sur moi et mon frère est dans le même établissement que moi, ce qui n'arrange pas les choses... Tout a commencé ce jour là, il y a un peu près 2 mois.
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Ce jour là j'ai été tellement touché par ce qu'il avait pu se passer que je n'avais pas ouvert la bouche pendant deux semaines. Je ne pouvais plus, comme si ma voix avait été volé.
Il a débarqué dans la chambre, il parlait pas, il s'est mit dans son lit et comme à mon habitude je lui ai demandé si il allait bien. Mais aucune réponse, juste un regard méprisant . Je n'avais toujours pas compris, pourtant c'était évident... J'ai continué à forcer la discussion et au bout d'un moment, il a craqué.
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« - T'es une grosse pute et je parle pas aux putes tu vois.
- Pourquoi tu dit ça?
- Tu sais très bien ce que t'a fait donc ne fait pas l'ignorante avec moi, s'il te plaît Nalya, je suis gentil mais te fous pas de ma gueule. »
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A ce moment j'ai compris que quelqu'un lui avait parlé de la rumeur. Et comment rattraper ça? Je sais pas si je doit continuer de forcer pour lui dire la vérité ou abandonner et le laisser croire tout ça et puis il n'a pas cherché à discuter avec moi alors pourquoi vouloir essayer de m'expliquer ou essayer de rattraper quoi que ce soit. Il a déjà fait son idée dans sa tête à mon propos.
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« - C'est bien ce que j'me disait, me parle même plus ok? Ta sale bouche. T'es plus ma soeur, t'es plus rien, t'es personne et je suis plus rien pour toi, c'est clair?! »
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J'ai simplement hoché la tête en guise de « oui » et après cela je n'ai plus ouvert la bouche, je ne lui ai plus adresser la parole.
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« ...- Nalya?
- Oui?
...- Cette histoire à ton propos , est-elle vrai?
- Je ne sais pas...
...- Comment ça tu ne sais pas? Tu sais ce qu'il s'est passé ce jour la quand même? »
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Je sens qu'elle craque, elle ne comprend rien... me voici à ma troisième séance.
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« - Je ne sais pas...
- Nalya ne te braque pas s'il te plaît, fais un effort. Lâche tout, libère toi, tu te tue à force de tout garder... »
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Je ne me suis pas braqué... à vrai dire, j'ignorais réellement ce qu'il s'était passé ce jour la et j'ignorais encore plus pourquoi je ne le savais pas. Je ne me rappel pas ou alors je me suis juste perdu dans mes souvenirs en écoutant tous les dires. Je ne sais plus ce qui est vrai, ce qui est faux et j'ignore ma propre vérité, j'ai oublié, je n'ai que des courts instants, des images.
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« - Parles moi donc de ton ressenti lorsqu'il t'a dit tous ces mots dur. »
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Dire que j'avais rien ressenti, serait faux, mais ça m'a brisé le cœur, il avait cessé de battre ce qui m'empêchais de ressentir quelque chose. Puis pourquoi je me mens à moi même, pourquoi je me voile la face, pourquoi je ne me permet pas d'avoir un ressenti, pourquoi? Je suis humaine après tout, il n'y a rien de mal. Mais comment décrire un sentiment que nous même ne comprenons pas? J'ai eu mal, oui, tellement mal que ça en devenait insupportable...
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« - J'ai eu mal... J'ai mal...
- Pourquoi tu ne me raconte pas ce qui s'est passé ce jour là?
- J'arrive pas...
- Essaye s'il te plait Nalya. »
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J'étais en 3e, j'avais 14 ans, lui j'ignorais il avait quel âge, il me disait en avoir 16 mais d'après les rumeurs il était majeur... A cette période, j'avais tous perdu, enfin, lorsque je dis "tout" ce n'est pas réellement le cas. J'avais ma famille et je m'en suis jamais rendu compte ou je l'ignorais tout simplement qu'ils étaient là.
L'été avant la rentrée de cette fameuse année,?j'en voulais à Sylem, c'était mon ami depuis la primaire. Elle était comme une sœur.
Je me plaignais qu'elle ai changée, je me plaignais qu'elle me mette de côté, je me plaignais qu'elle soit comme toutes les filles qui pètent plus haut que leur cul, snapchat, instagram, les garçons etc... Mais elle n'avait pas changé, elle avait toujours été comme ça. Je lui en voulais car à vrai dire je l'a sentait s'éloigner de moi, et je voyais la solitude se rapprocher à nouveau de moi. Elle me disait que son petit copain (qui ne l'étais pas encore) passait avant moi alors que je l'ai toujours fait passer avant tout le monde. Elle appuyait sur le fait que je ne sois pas importante à ses yeux et ça me touchait. Elle me faisait du mal, énormement...
J'ai passé mon été à lui dire ce que j'avais sur le coeur, j'écrivais des romans, des lignes et des lignes afin d'extérioriser pour régler nos différents, mais aucunes réponses de sa part... Je voulais des réponses mais je m'y prenais mal, j'étais hautaine et dur dans mes messages, j'ignore pourquoi j'étais comme ça, j'étais sûrement effrayé par la solitude.
Un jour, elle m'a répondu. C'étais 2-3 semaines avant la rentrée, j'avais réussi à la toucher en lui disant que je voulais mettre toute cette histoire de côté, qu' on pouvait mourir n'importe à quel moment et qu'on pourrait le regretter. Dans son message elle me disait qu'elle allait faire des effort pour arranger les choses entre nous mais qu'elle ne garantissait pas que ça redevienne comme avant.
« Ça n'est jamais revenu comme avant »
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La suite 🥀?
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Chaque Épines étaient un Poison
Random«Une rose c'est beau de l'extérieur et moche de l'intérieur. Une rose sans épine n'existe pas, on ne peut pas la cueillir sans se blesser. Tout comme l'Homme. » Suivez l'histoire de Nalya entre grosses peines, trahisons et traumatismes ; de la pre...
