Chapitre 7

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Arrivée à mon appartement, je débarrasse mes affaires et celles de mon professeur. Je me répète la même phrase depuis que nous sommes arrivés, "Mais qu'est ce qu'il m'a prit de l'emmener chez moi, l'endroit où il peut découvrir ce que je cache !" Ce genre de situation ne me rend vraiment pas à l'aise du tout, si cela ne tenait qu'à moi, je lui envoyait mon poing dans la figure et lui aurait dit d'aller se faire voir mais en même temps j'ai aussi envie de savoir ce qu'il veut me dire de si urgent, tellement urgent au point d'en venir à soudoyer mon patron pour me laisser quartier libre. C'est la première fois qu'un homme arrive à me déstabilisé à ce point, moi qui est l'habitude d'être en contact avec eux et de deviner chaque faits et gestes, en ce moment même je suis complètement perdue. Je me retourne pour faire face à mon professeur tortionnaire et le regarde de haut en bas et même si je n'aime pas l'admettre, c'est un homme très séduisant.

Ses cheveux d'ébènes encadrant un visage carré font très bien ressortir sa peau légèrement pâle, sous sa chemise noire, on peut très bien deviner un corps magnifique, parfait comme une statue d'un dieux grec qui a était sculpté dans le marbre qui ne laisse trace à aucun défaut. Quant à ses yeux, cela serait plus juste d'appeler ses prunelles des bijoux. Une magnifique paires d'ambres qui reflètent à la lumière du soleil, un éclat d'or. Non ! Il faut que je reprenne mes esprits, je ne dois en aucun cas me laisser affaiblir par lui. En descendant légèrement mon regard, un petit détail sur sa main droite m'interpelle, un bandage entoure la paume de sa main.

-Qu'est ce qui vous est arrivez ? Demandais-je en relevant mon regard vers son visage.

Il s'assombrit le temps d'une seconde, pour laisser place à une moue coupable.

-Accident du quotidien, dit-il naturellement. Je ne suis pas vraiment doué avec un couteau de cuisine.

Je ne suis pas vraiment convaincue par cette raison, pour s'être blessé au dos de la main avec un couteau, il faut être vraiment maladroit or vu comment il manier son pistolet au stand, je doute fortement que ce soit une maladresse.

-Enfin bref, vous ne m'avez pas sollicitez pour parler pansement je suppose.

Il se rapproche de moi avec une démarche semblable à celle d'un loup et au plus je ressens son aura, au plus elle me rappelle quelqu'un, il me rappelle "Lui". Non ce n'est pas possible ! Je l'ai vu disparaître sous mes propres yeux. Sébastian est désormais si proche de moi que je peux sentir son souffle sur mes lèvres, ne sois pas déstabilisé...Ne sois PAS Déstabilisé !!

-Je voulais tout d'abord m'excuser pour le comportement que j'ai eu envers vous l'autre jour. Dit-il avec un voix grave.

J'ai du mal à voir s'il est vraiment sincère ou s'il fait ça pour soulager sa conscience, au souvenir du regard qu'il m'avait adressé quand il a déchiré ma lettre, mon corps est secoué par des frissons désagréables. J'essaye de passer outre ses sensations néfastes et attends la suite de ce qu'il a à me dire.

-Et il y'a aussi quelque chose que je voudrais vous demander. Reprend-t-il sérieusement.

J'ai un mauvais pressentiment, j'ai la sensation la cible en plein centre d'un viseur, mon ressentis se confirme quand j'aperçois du coin de l'œil une voiture de sport avec une fenêtre passager à demi ouverte et que je ne vois pas une mais deux armes pointées dans notre direction, nous visant tous les deux. Sans perdre de temps je me précipite sur Sébastian.

-Couchez-vous !!!! Lui criais-je en le poussant de tout mon poids vers le sol.

A peine ai-je fais un mouvement que les coups de feux nous assaillent. Cadres photos, vaisselles, coussins, meubles.....Tout vole en éclats au contact des projectiles, nous nous protégeons tant bien que mal des assauts de cette voiture. Je n'ai pas de pistolet ou revolver à proximité pour pouvoir riposter et je risquerait d'éveiller les soupçons de mon professeur, je sens les mains de ce dernier sur ma taille pour venir me plaquer contre son torse pour mieux me couvrir au sol. Moi qui ne suis pas tactile de base, je n'ai pas trop le choix que me laisser aller pour éviter de me recevoir une balle. Quelques secondes plus tard qui a semblé duré une éternité, les coups de feu ont cessé. Je relève doucement mon buste pour tenter d'apercevoir par la fenêtre sans me faire repérer, les tireurs et le conducteur. Ce dernier est malheureusement caché par une vitre teinté quant à aux tireurs, j'arrive à uniquement à voir leurs armes qui s'avèrent être des AR-18 et leurs poignets qui sont ornés d'un tatouage que je reconnais entre mille.

Black DiamondOù les histoires vivent. Découvrez maintenant