Partie VI.

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Bonjour à toutes ! Long chapitre en arrivance! J'ai fait un gros effort et j'ai modifié toutes les parties précédentes pour qu'elles soient agréables à lire, donc plus de mots collés, et plus de tirets manquant! 

Je vous souhaite donc une bonne lecture et espère que vous prendrez autant de plaisir à lire que j'en ai eu à écrire cette histoire ! 

*

17.

Au silence s'était substitué les lettres par dizaines. A l'absence une presque présence... C'était pourtant bien compliqué d'être là l'un pour l'autre quand des milliers de kilomètres les séparaient. Mais ils avaient gardés la foi, gardés toute la passion du départ, ils étaient là l'un pour l'autre malgré tout ce vide, à développer la complicité et le désir. Pourtant si eu de choses s'étaient passées. Ils ne s'étaient pas revus depuis la réunion du Sanctuaire. Il n'y avait pas eu de nouvelle réunion, pas de rencontre, rien, c'était comme qui dirait impossible de partir du Sanctuaire et de se débiner face à ses élèves. Et un an et demi s'était passé, des mois et des mois d'absence, de manque... Surtout du manque. Tout ça avait été compliqué mais malgré tout, jamais ils n'avaient été plus convaincus de leur amour et que leur relation devait durer. Rien n'entachait leur volonté de chevaliers.

Cependant au mois de Mars, un miracle arriva. Un Miracle qui se cristallisa sous la forme d'une lettre cachetée provenant du Sanctuaire. Camus était passé à la poste comme chaque jour, sous le bras également un sac chargé de quelques courses de nourriture.

Il resta dehors dans la lumière faiblarde et le vent glacial avec sa lettre à la main, pas de Milo, clairement il connaissait son écriture fine et étonnement délicate. Là, c'était une écriture inconnue. Il prit le temps de rentrer à l'isba pour pouvoir aller lire tranquillement. Les enfants étaient parti une journée entière dans une mission pour ramasser du bois. C'était bien pour ça d'avoir des apprentis qu'on pouvait traiter comme des esclaves, ils avaient complotés quelques jours plus tot pour arrêter de se lever aussi tot pour commencer l'entraînement et forcément, Camus n'avait pas apprécié. Ils étaient donc puni à faire toutes les taches les plus bêtes et désagréables, couper du bois dans la foret venteuse et enneigée à quelques kilomètres était parfait. Camus était donc seul au calme pour la journée.

Une fois après être rentré, il remit du bois dans le feu et s'installa sur le canapé défraîchi pour ouvrir sa lettre. Au fond de lui il avait plusieurs espoirs, mais tentait de ne pas les formuler clairement pour ne pas avoir de déception. Ca aurait été bien trop difficile à vivre. Milo et lui attendaient tellement de l'avenir...

Enfin, il commença à lire et vit en bas la signature et le sceau du Grand Pope. Une lettre écrite de sa main, avec plusieurs documents joints... Documents que Camus avaient entrevu et cachés pour ne pas sentir son cœur s'envoler de bonheur. Pourtant il eu du mal à lire clairement la lettre en une seule fois car il n'avait retenu que les mots : « mission espionnage » « Milo du Scorpion » « trois semaines » « Turquie ».

Camus se laissa tomber sur le coté, souriant comme un fou, laissant les billets de train choir sur le sol, la lettre, l'hôtel miteux déjà réservé et les ordres de mission. Son mois d'avril serait sûrement un des plus beau à venir pour cette année. Rester avec Milo pendant trois semaines complètes, pouvoir dormir avec lui, l'aimer, le voir, combattre à ses cotés. Cela relevait du rêve et enfin ils étaient récompensés pour leur patience et maintenant il pouvait comprendre l'intensité radieuse du cosmos de Milo auprès de lui depuis plusieurs jours, il avait du apprendre la nouvelle bien avant lui.

Maintenant il fallait attendre, ils avaient à être tous les deux de la plus grande patience, car si avant la vie continuait comme elle avait commencée, maintenant elle s'était embrasée et tout autour d'eux avait prit une nouvelle teinte.

Toute une vie à t'attendre (SaintSeiya)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant