Toute une vie à t'attendre (SaintSeiya)

Epilogue:

Bonjour à tous.

Voilà, ça y est la fin de Toute une vie à t'attendre. Je vous remercie infiniment d'avoir suivit cette histoire qui m'a procuré un immense bonheur dans son écriture et de suivre vos commentaires à propos de celle-ci.

Cet épilogue est assez court, mais je crois qu'il est suffisant. Le but de cette histoire étant de parler de chaque année qu'ils ont passés l'un avec l'autre depuis le tout début. Enfin voilà, n'hésitez pas à aller voir les autres fictions sur ma page, notamment "avant que l'ombre" qui devrait vous plaire (toujours Milo Camus ^^)

Encore merci 100000 fois.

Bonne lecture.

*

Epilogue :

Elysion. Sa guerre. Son affrontement. Ses sacrifices.

Jamais Athéna n'avait ressenti un tel dévouement pour elle quand tout ses chevaliers d'or éveillés au 8ème sens s'offrirent pour briser le mur des lamentations, lavés de leur fausse trahison envers leur déesse. Quand Seiya reçu l'épée d'Hadès en pleine poitrine. Quand chacun se battit plus fort que jamais. Réveillant les armures divines en son nom. Pour sortir victorieux d'un combat sans merci.

*

A son retour au Sanctuaire, Athéna fit rebattir les temples détruit. Et dans un cadeau pour ses Chevaliers morts au combat elle déploya toute sa puissance et ramena à la vie les disparu. Ce ne fut pas simple, elle dut concentrer tout son immense cosmos, aller à l'encontre de toutes les décisions de tous les dieux. Elle arracha des Enfers les corps tourmentés de ses serviteurs. Rentre possible l'impensable. Mais ce n'était qu'une mince souffrance à coté de tout ce qu'ils avaient endurés en son nom.

La salle de réception de la chambre du Grand Pope se rempli. Créant une surprise générale, un brouhaha de joie, des larmes de bonheur. Chacun respira l'air doux et chaud du Sanctuaire, de la Grèce, retrouvant son corps humain, cessant de n'être qu'une âme errante.

Camus du Verseau écouta les mots de leur Déesse, et comprenant ce qu'il venait de se passer, il ne put se retenir de tourner la tête. Et chercher une chevelure blonde bouclée. Mais ce ne fut pas long, car Milo du Scorpion était déjà prêt de lui. Tous deux se regardèrent dans un silence bouleversé, n'osant pas se toucher, ne voulant pas y croire. Ça aurait pu être comme dans les romans, comme si le temps c'était arrêté que tout autour d'eux avait ralentit et qu'eux seuls existaient au monde. Mais il y avait les autres et juste à coté deux, Saga, ancien Pope et chevalier des gémeaux s'était agenouillé devant Mü, avait prit ses mains dans les siennes et implorait son pardon pour tout ses mensonges, lui disant qu'il n'avait été honnête qu'avec lui et s'en voulait infiniment pour la mort de son maître, pour toutes les misères qu'il avait causé. Depuis des années... Le Bélier ne put rien répondre, car son cœur était déjà acquis à la cause et que bien que le pardon était donné, il ne pourrait pas oublier. Mais il fit se relever Saga et se laissa embrasser, renversé de sentiments. Aphrodite et Angelo se retrouvèrent silencieusement, faisant éclater un secret bien gardé entre eux. Tout comme Marine de l'aigle qui avait assisté à la résurrection, ne put se retenir de se jeter dans les bras ouverts d'Aiolia. Que non loin, Shun d'Andromède et Hyoga du Cygne se tenaient la main, le cadet pour réconforter son amoureux de la culpabilité immense qu'il ressentait de voir Camus et Milo se regarder comme s'ils se découvraient pour la première fois. Shion, l'ancien grand Pope serrer tendrement et pudiquement la main de son si vielle ami et compagnon Dohko.

Puis les retrouvailles de famille se firent. Aiolia se faisant serrer contre son frère, Saga attrapant Kanon qui voulait aller se cacher, Seiya enserrant sa sœur Seika retrouvée. Enfin les amis. Le pardon. Infini et purement honnête. Celui de Saga. Celui de Shura auprès d'Aioros. De Hyoga auprès de Milo et Camus.

Eux, qui accueillirent le pardon profondément sincère du Cygne auprès de son maître et de son amoureux, les yeux baignés de larmes. Eux qui s'éclipsèrent dans un coin de la salle pleine à craquer pour se retrouver. Ne toujours en croire leur yeux. Car Milo tremblait, comme un enfant terrorisé. Mais c'était d'émotion. De sentir son cœur sauter les battements, de ne plus avoir de salive dans la bouche, d'avoir les yeux humides. La fin du cauchemar n'avait pas prit à sa mort, il venait de s'achever quand il senti la main de Camus se poser sur sa joue. Fraîche, tendre. Comme elle avait toujours été.

« Milo.., souffla Camus finissant par le prendre entre ses bras.

LE Scorpion se mit à le serrer fort, à presque l'étouffer. Pour vraiment sentir son corps contre le siens, celui qu'il avait rêvé, imaginé tenté de ne pas oublier. Il était là après des jours la mort dans l'âme.

- Je m'excuse de t'avoir laissé seul.

- Tais-toi. J'ai l'impression d'avoir passé toute ma vie à t'attendre, un peu plus ou un peu moins c'est pas grave. Mais maintenant qu'on est revenu, je crois qu'il est temps de profiter enfin. »

Sur ces mots, Milo se pencha vers celui qu'il avait toujours aimé, depuis les premières minutes de son arrivé au Sanctuaire jusqu'en Enfer, jusqu'ici. Et comme ces premiers instants, comme les enfants qu'ils avaient été, Camus posa sa main sur sa tête, entortillant entre ses doigts les boucles de son amoureux, cessant de pleurer, et Milo ouvrit enfin les yeux pour regarder autour de lui la vie qui était. Qui était à nouveau.

*

Fin.

13 février 2013, 22h04.