On the ground and perhaps even low

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J'aurais voulu pouvoir t'écrire ces mots qui t'auraient fait rester,
Mais, à croire qu'ils ne voulaient pas venir au bout de mes doigts.
J'étais là, impuissante devant mon écran, murmurant quelques grossièretés,
Alors, que de l'autre côté, toi tu t'affolais, me demandant toujours "pourquoi".

De cette longue nuit, je n'en garde que des regrets, des "j'aurai dû" tant de fois rejoués.
On était jeune, un peu trop sans doute pour que ça puisse fonctionner.
Pourtant, on y croyait dur comme fer, c'était beau nos deux mains liées,
Enfin je crois, je suis plus sure de moi, peut-être étais-tu trop attentionné.

Je revois encore ton visage souriant, mon coeur s'emballe devant un passant qui te ressemble.
Tu hantes toujours mes songes, mais ça, tu ne le sauras jamais, cette nuit, là fut la dernière.
Un message, et puis le néant. L'absence, le manque, l'impression d'aller à contre-sens.
Tout ça parce que je n'ai pas su abaisser les ultimes barrières.

Dans cette histoire, je suis la méchante, celle qui fait toujours souffrir le héro
Et même si je n'arrives toujours pas à l'accepter,
Tu as bien fait de partir, de reprendre ta vie à zéro,
Un jour j'arriverais à regarder tes photos, sans, par les remords, être terrassée.  

La Feuille Morte.

Excusez mon absence, et les posts de plus en plus aléatoires... C'est compliqué en ce moment.

Plongée mortuaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant