To take its luggage and to leave

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Partir, tout envoyer balader et réaliser ses rêves.
Tout ceci est utopie pour le plus grand nombre.
Pourtant, c'est un jeu d'enfant !
Il suffit de faire ses bagages lorsque le soleil se lève.
A l'aube, quand dernière nous s'allongent nos ombres,
Nous redevenons des êtres purs et innocents.

La peur, omniprésente, ne doit pas nous terrifier.
Le voyage ne fait que commencer.
Alors, à nos sens il faut nous fier,
Pour qu'un jour, nous trouvions, ce goût de pas assez.

L'indifférence face au regard des autres est la clé du bonheur.
Certes, il est dur de mettre en pratique cette phrase.
Il paraît pourtant qu'impossible n'est pas français.
Peut-être faudrait-il un beau jour se lever de bonne heure.
Peut être faudrait-il renverser l'échiquier et du passé faire table rase.
Peut être faudrait il seulement foncer.

Le courage, perle rare, guide tous nos gestes.
L'aventure nous ouvre ses bras envoûtants.
Oublions les bagages, et suivons ce vent d'Est,
Nous irons toujours à bon port, peu importe le mauvais temps.

Larguer les amarres ne dépend que de nous mêmes.
C'est sur notre seule force que l'on peut compter.
Alors, l'avi des autres n'est qu'un détail futile.
Nous, humains sommes importants, comme les être que l'on aime,
Mais, il faut savoir se détacher pour retrouver sa sérénité.
Ainsi le voyage prend vie, loin de l'habitude qui mutile.

L'envie, musique entraînante, fait vibrer nos âmes,
Cette douce ivresse grise nos esprits.
Laissons derrière nos peurs, rallumons cette flamme
De la vie et de la liberté, nous serons alors épris.  

La Feuille Morte.


Veuillez excuser mon absence, j'avais quelques examens et puis, je ne suis plus sur quoi écrire. J'aurais jamais cru cela possible, mais, j'en viens à envier les moments où je voulais mettre un terme à ma vie. Au moins, j'avais de l'impression pour écrire. Alors que maintenant... C'est comme si je ressentais un grand vide en moi. Avant, je mettais mes maux en vers, mais maintenant, le bonheur, ça ne se met pas en strophes.

Alors, je ne sais pas ce qu'il va se passer, je n'ai pas le droit de retomber dans mes démons car sinon je perdrais des personnes très importantes. Cependant, ne plus pouvoir écrire me terrifie. Les mots sont l'une de mes raisons de vivre, de survivre, ils m'ont sauvée de la mort. Je ne veux pas les trahir en quelque sorte.

Enfin voilà, je l'avoue, j'ai peur d'être heureuse, même si maintenant je sais que j'ai le droit d'être heureuse, cela me fait toujours peur.

J'espère que de votre côté ça va, que les révisions pour ceux qui passent le bac se passent bien. Encore désolé pour mon absence.

Plongée mortuaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant