Just some words

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Je ne suis plus seule, à présent mon âme le sait.
Il y a des gens sur qui je peux me reposer le temps d'un instant.
Mais, car il y a toujours un mais, l'autodestruction me manque comme mon passé.
Ouais, c'est sans doute un peu con, mais je sais pas gérer ce concept qu'est le temps.

Comment voulez-vous que je fasse pour me rétablir quand mes parents sont des inconnus ?
Peut-être que je suis pas faîte pour ce monde, que je devrais partir, me trancher les veines.
Mais avant, faudrait que je couche tous mes maux sur le papier, que je me mette à nue.
Peut-être que je ferais du mal, peut-être que je blesserais certains à cause de ma haine.

Je voudrais qu'on me tienne la main, qu'on me guide dans la vie pour me relever.
Un peu comme tout le monde quoi, mais, je vous jure, ça devient urgent.
J'alterne entre noirceur et éclaircie, je repousse l'agonie pour ce nom qui berce mes rêves.
Rassurez-vous, je finis ce poème et je me la ferme, je veux pas déranger les gens.

Je survis grâce à leurs mots, j'essaye de faire disparaître mes maux à coup de rimes.
Mais parfois y ma noirceur qui revient, qui me plante un couteau dans le dos.
Alors, je tombe à terre, je perd le fil, je vois flou, je retrouve mes démons et oublie les maximes.
L'ancienne douleur revient plus vive, plus tranchante, aggravant mon fardeau.

Addicte au sang et à l'autodestruction.
Ado perdue masquant ses mutilations.  

La Feuille Morte

Plongée mortuaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant