Segment 9

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Je continuais à prendre des notes avec les larmes qui picoraient mes yeux...Je ne devais pas pleurer. En tout cas pas devant tout le monde,pas devant Uma. Je sentais le regard de James peser sur moi mais je ne me résolvais pas à le regarder. Le professeur indiquait que chacun devrait avec son binôme aller au lieu qui leur était assigné pour faire le travail. Un truc hyper facile je trouve. Le seul problème c'était James. Etre avec lui dans un endroit où il n'y aura que nous deux...comment allais je faire. Les autres contents de cette perspective s'éloignaient déjà. Mira quant à elle s'approcha de moi:

- Tu en as de la chance tu sais...

Elle me fit un clin d'il et s'en alla. Je ne comprenais pas jusque là mais j'avais un problème plus urgent JAMES. Il avançait déjà vers moi. A mon niveau, il me domina de toute sa taille et avec un sourire charmeur me fit:

- Il y a aumoins des gens qui seraient heureux de m'avoir pour compagnon...On y va???

- Euh,..oui. Allons y. C'est par là.

L'endroit n'était pas loin. C'était une sorte de petite clairière. Un endroit calme et idéal pour deux gens qui s'aimaient. Seulement James ne m'aimait pas. Je ne devrais plus m'attarder là dessus. Il fallait qu'on travaille.

- James???

Il me regarda:

-Oui?? Tu t'es enfin décidé à me parler???

- Faudrait qu'on s'y mette stp.

- A quoi déjà???

- Le travail bien évidemment. Plus vite on terminera,mieux cela sera.

- Et j'aurai quoi en retour???

- Ne recommence pas stp...

A ma grande surprise il me sourit.

- A vos ordres cheftaine..

Je ne répondis rien et m'installai à même le sol. Il m'imita et nous commençons à établir notre plan.

Pendant une heure,nous avons développé nos idées et terminer notre travail. C'était si rapide même pour moi. James et moi avions les idées et symbiose. Il me faisait rire et finalement j'étais détendue. Je crois qu'il l'avait remarqué au boit d'un moment...

- Remercie moi me dit il..

Un peu étonnée:

-Pourquoi???

- je t'ai aidé.. (il se leva).

- A quoi???

Il ne me répondit pas. Me contourna et sans que je m'en rende vraiment compte je le sentis juste derrière moi. Que faisait-il??? Mon coeur commençait à battre. Quand je m'y attendais le moins,il approcha ses lèvres près de mes oreilles et déclara:

- A te détendre...

Je demeurai muette...j'étais trop peureuse.

- Tu es si belle Karah....

Sa voix était suave,apaisante et il avait l'air tellement sincère. Mon seul geste fut donc de me retourner. Nos regards se croisaient. Il avait dû sûrement lire en moi. J'étais toute rouge. Qu'allait il se passer.??? Il fallait que je m'en aille. Je cherchais mon sac à tâtons sur l' herbe fraîche quand il me prit la main.

- Tu ne me laisseras pas une nouvelle fois. Je t'observais depuis trop longtemps déjà. Depuis ce jour là où tu t'étais cognée et depuis je te laissais t'enfuir. Me fuir,mais aujourd'hui ce sera différent. Tu ne partiras pas et tu ne partiras plus.

Je ne savais plus quoi dire. Je le regardais toujours aussi intensément à travers mes lunettes. Que pouvais je dire de toute façon??? Je sais juste que mon coeur battait. Il cognait carrément dans ma poitrine....j'avais si peur. Pas de lui mais de ce que je ressentais pour lui. Comment réagir??? Que devrais je lui dire??? Je ne pouvais le résoudre à lui dire que je l'aimais. Je baissai la tête pour fuir son regard. De sa main,il la redressa et s'approcha encore plus de moi. Ses lèvres étaient si proches des miennes...juste à quelques centimètres,si belles et provocantes. Je devais arrêter de me poser des questions. James sentait mon hésitation puisque sans me consulter,il me prit par le cou et posa ses lèvres sur les miennes. Il m'embrassa tout doucement d'abord et son baiser devint beaucoup plus exigeant. J'étais comme transportée. Je sentais mon sang bourdonner contre mes tempes. Avec assez de timidité,je glissai mes mains dans ses cheveux. Ils étaient si doux,si tendres mais je devais m'arrêter. On devait s'arrêter. Cette n'aura pas lieu d'être,il y avait Uma. Et James se trompait sûrement de fille. Il répondait sûrement a une pulsion...et je ne voulais pas souffrir de cela. Avec assez de brusquerie,je m'arrachait à son étreinte,j'attrapai mon sac et m'en allai en courant. Je ne regardais plus en arrière mais je l'entendais crier mon Prénom......une fois encore,je fuyais....

Extrême PassionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant