Haine (Kylo Ren x Reader)

Incarcérée

Elle était là, étendue sur ce lit de fortune tandis que le sang, dû à ses blessures, traversait lentement les bandages qu'une infirmière lui avait fait quelques heures auparavant.

Je la regardais depuis bien trop longtemps déjà et les gardes commençaient à se lancer des regards. Pourtant, je ne pouvais me résoudre à la quitter des yeux. J'avais fait appel à TA-9901 pour lui arracher des informations sur les rebels, je lui avais donner la permission de faire se qu'il devait pour qu'elle parle, mais jamais je n'avais souhaité la voir à moitié morte alors que TA-9901 s'apprêtait à l'achever.

Ce petit enfoiré n'avait aucune conscience de l'importance de cette jeune fille. Il nous la fallait garder en vie et pourtant il avait désobéit à cette règle invisible pour assouvir ses désirs les plus malsains. TA-9901 avait eu ce qu'il méritait et ne remettra plus jamais les pieds devant elle, enfaite, il ne remettra plus jamais les pieds l'un devant l'autre.

J'étais avec le général Hux sur la pacerelle de commandements lorsque j'avais eu un présentiment étrange de danger. J'avais tout de suite cru qu'elle s'enfuyait et j'avais donc accouru pour l'en empêcher. Mais quand je fus dans l'obligation de forcer la porte pour entrer, je su que quelqur chose clochait. Étrangement, à la vue de TA-9901, debout devant elle en sang, un couteau à la main, je n'avais su retenir ma rage.

Secouant la tête pour oublier ce moment, je repris ma contemplation de son visage paisiblement endormit. Elle semblait ne pas souffrir comme cela, elle paraissait bien..

Un sentiment étrange s'étendait en moi, comme je n'en connaissais pas. De la.. pitié?

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Une terrible douleur m'agressait la tête, enfaite, tout le corps même. J'avais de la peine à bouger ne serait-ce même que le petit doigt. Cependant, je réussis à lever mes paupières pour regarder où je me trouvait, mais une lumière agressante me brûla la rétine, m'obligeant à m'y reprendre plusieurs fois pour garder mes yeux totalement ouvert et sans mal.

La pièce était très petite, plus longue que large. Les murs me semblaient être fait de plaques metalliques noirs et une lumière blanche éclatante illuminait toute la chambre, non.. ce n'était pas une chambre, de toute évidence c'était une cellule.

Il y avait devant moi un genre de lavabo posé tout près d'une minuscule cuvette. Puis il y avait mon lit, soit une plaque métallique resorti du sol de quelques centimètres. De leur gentillesse extrême, ils m'avaient tout de même laissé une mince couverture et j'étais certaine que ce n'était dû au fait de mes blessures multiples.

Après quelques minutes d'observation, je voulu me redresser pour mieux regarder le mur face à moi, quelque chose en rapport avec celui-ci m'intriguait. Mais je ne pus faire le moindre mouvement, j'etais toujours trop faible et avais beaucoup trop mal.

Malgré tout, je fis mon possible pour au moins relever la tête. Même si la douleur était présente, je maintenu la position jusqu'à venir à bout du mystère qu'était ce mur. Mur qui n'en etait pas un, car un reflet de lumière me prouvait du contraire.
 
Les trois quart du mur m'avait tout l'air d'être une vitre teintée. Ils devaient donc m'observer depuis l'autre côté. Le reste du mur ne me laissait que sous entendre que c'était une porte cachée.

Ne pouvant plus tenir la position, je laissa ma tête retomber lourdement sur la plaque métallique. Une douleur de plus ou de moins, quelle différence dans mon état actuel? L'effort insoutenable que je venais de me faire subir provoqua en moi une fatigue démesurée. C'est sans le moindre effort que le sommeil s'abattit sur moi.

Je ne sais pas combien de temps je dormis, mais lorsque mes yeux s'ouvrirent, ils tombèrent directement sur un petit pain qu'on avait posé devant ma porte. En le voyant, je me rendis compte de la faim qui me tiraillait. La souffrance dû a mes blessures semblait l'avoir camouflée, mais maintenant que j'avais ce petit bout de pain devant moi, je ne pouvais le nier. J'étais affamée.