Chapitre 4 : Surprise.

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J'avais finis de manger à toute vitesse.
En me levant j'avais entendu SA voix résonner sur un officier.

Encore une fois. Il n'y va pas délicatement.

Pour les autres, la pause est déjà entamée, pour moi c'est différent. Sachant que j'avais lâché, et que j'avais été marqué dans la liste "A SACQUER" du Colonel. 

Sa voix résonne de plus en plus. J'en conclue qu'il approche dangereusement et que je devrais me tirer.

Enfin. Je "devais". Car il est maintenant trop tard. Les cris avaient cessés. Je suis seule dans le couloir étroit du réfectoire.

Je sentais par dessus tout, un corps chaud et dur frôler le miens. J'eu aussitôt le réflexe de m'arrêter. Puis une odeur qui m'est différente, mais agréable pris place, la forêt ? Non. La main du Colonel se positionna sur mon cou. La main du colonel oui, la manche de son treillis, ses tatouages, sûrement les seuls, et sa manière de me prendre par surprise, ne parlons pas du juste auquel j'ai affaire.

Dans tout les cas? C'est logique, je lai entendu auparavant.

J'y crois pas ! Moi qui croyais que ce genre de trucs n'arrivaient que dans les livres... Ou les films...

J'essaie tant bien que mal de m'échapper. Mais son corps désormais ne me frôle plus. Il me colle. Son torse se frotte brutalement au miens, suite à mes agitations incessantes.

Mon corps entier est maintenant bloqué entre le mur et le corps musclé du colonel. Je donne des coups dans le vide. Le colonel est plus fort que moi. Ce qui est bien entendu,  normal. Je savais d'avantage personne n'a jamais battu cet homme. Ce n'est certainement pas moi qui vais lui infliger des tas de coups puissants, mais il y'a la rapidité, le mental...

Étrangement, il ne sert pas.

Je sais ce qu'il fait.

Un test.

Le colonel m'a désormais plaquée au mur, son visage est baissé à côté de mon visage, ses lèvres frôlent désormais mes oreilles.

Je balance ma tête en arrière pour l'éloigner, mais peine perdue, il m'empoigne plus fermement .

Très bien...

Il susurra subitement à mon oreille.

- Défend toi bon sang !

- Pas maintenant.

Il me serra plus fort contre lui. J'étais gênée de la situation. Je ne parle pas de ses autres parties qui elles aussi étaient bien proches. Nos respirations se faisaient saccadées. Surtout la sienne. Moi j'étais limite en train d'éttouffer.

Je balanca vivement mon pieden arrière que je decala, déstabilisé, je pris son bras vers moi dans le but de me faire une passage.

Je ne veux pas faire des techniques maintenant, il y a des salles d'entraînements et des rings pour cela.

Je vais lui montrer...

J'ai essayé de planter mes ongles dans la chair de son bras. Mais rien à faire. Le colonel ne bougeait pas. Il restait de marbre. Cet homme n'est mas humain.

Je lui avais mis deux coups de coudes auparavant aux côtes qui à part lui faire faire de petits gémissements voire des grognements à peine inaudibles n'avaient aucun impact. J'avais fais de même avec mon bassin et mes jambes. En fin de compte il s'appuyait de plus en plus sur moi. Le Colonel ne faisait rien d'autre que de me bloquer, étrange.

Je poussais de mes jambes le mur pour décoller nos deux corps du mur devant moi, le corps du Colonel est désormais plaqué au mur d'en face, mais il revenais aussitot à sa place initiale c'est à dire le mur devant moi.

Colonel AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant