Chapitre 9 : Till I Fall(part2)

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Précédemment dans le chapitre 8 :

Le Colonel s'approche de moi lentement, quand soudainement il émit un rire d'une allure jaune, d'un rire bien que séduisant, et rauque, me donne des frissons. Puis il se rapprocha de moi sans gène devant le régiment, jusqu'à écraser toute distance.

-Tu vas te battre avec moi.

Je ne répondis que quelques secondes plus tard, le temps que cette annonce me monte à la tête, afin de réaliser que la situation n'est pas un rêve.

Cette annonce est belle et bien réelle. Une insoutenable réalité .

-A vos ordres mon Colonel. Répondis-je avec un rictus qui ne se voulait pas réellement contrairement aux habitudes.

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-A VOS RINGS SOLDATS !

La voix grave du Colonel résonne dans toute la salle, c'est pourquoi les soldats se précipitent à leur places initiale.

Quand on parle du loup.

Le Colonel me fixe de ses yeux d'un vert intensément glacial. Il souris d'avantage de son sourire habituellement vicieux, pour me faire comprendre qu'il à hâte de me voir souffrir. Je sais que rien qu'a l'idée de me soumettre, il jubile d'avantage.

J'exagère.

Pourtant, j'ai toujours cette sensation qu'il ne me veut pas particulièrement de mal. Simplement... me...

- SAWLDER !

Toutes mes subites pensées furent rompues par une voix qui m'est maintenant méconnaissable qu'est cette voix si enchanteresse du Colonel Aaron.

Notez cette belle ironie.

- Oui mon Colonel ? Assurais-je nonchalamment.

-Oh je vois, c'est vrai que tu m'écoute, pas vrai ? Il pouffa d'une voix rauque, voyant mon visage interrogé ainsi, il poussa sarcastiquement un rire moqueur qui ne fis surface qu'une pincée de secondes.

D'un ton faussement outré, le Colonel plissa ses yeux, me souriant niaisement, il hochait faussement la tête.

- C'est exact, oui.

- Très bien, très bien, disait t- il en frottant ses mains les unes contre l'autre. Je crains qu'encore une de ses mesquinerie ne va pas tarder à franchir ses lèvres pourtant si angélique.

Il enchaîna ;

-Donc, tu pourras m'expliquer pourquoi est-tu assise sur le banc alors que tout le monde est prêt à se battre ?

Il m'avait dis cette phrase vicieusement, comme si... comme si tout était normal, comme si de rien n'était. Avec, un indifférence claquante. C'était flagrant qu'au fond, il rigolait.

Mais, pour autant, il n'avait absolument pas tord. Lorsqu'il fut retourné, et que sa carrure fut enfin hors de ma vue, je détourna les yeux des siens, pour regarder la salle.

En effet, quelque-uns, les plus proches me regardaient inévitablement, se forçant à ne pas rire, non pas comme Caïn, qui lui ricanait, et sans se gêner pouffa de rire bruyamment.

Le reste de la salle reporta vite fait leurs attention sur le concerné qui maintenant, ne cessant pour autant de rire, se redressa. Il me regarda un dernière fois avant de retourner à ses occupation. C'est à dire parler à Jay, son voisin de ring.

Jay, lui, resta de marbre, écoutant Caïn et, de temps à autre, fixait son adversaire, non pas méchamment mais, d'une lueur froide, plutôt inquiétante. Remuant ses bras tatoués d'une manière machinale, il n'attendait plus que le son de la cloche.

Colonel AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant