Chapitre 8 : Till I Collapse (part1)

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{écouter la musique au moment où je le dirai (ou pas)}

7h00

Les mains dans le dos, le colonel se prépare à nous citer les règles, en tête de ses soldats en gardes dans le rang.

La tête haute, les yeux vides et glaciaux, il hausse sa voix rauque.

-Aujourd'hui première épreuve de combat, niveau 3, il me fixe de travers, d'un regard qui se veut plus que flagrant, priant de rester discret, en accentuant ce petit sourire transformé en rictus taquin, dans le but de bien me faire comprendre que la mesquinerie en question était celle qu'il avait auparavant préparé. Puis il finit par sourire au tas de filles agglutiné devant, toujours en ligne et en garde, de ses fossettes. Toutes réagissent. Et....mo--!Pitoyable ! Nous allons choisir votre adversaire au hasard, pour voir comment les nouvelles recrues se comportent, il vous faut un adversaire de taille quelconque, car dans la vie réelle, on s'en battra les co...euh cojones de votre gabarit. Il n'y à pas que le gabarie, qui compte, mais la façon de se battre, la vitesse, la tactique, la place, l'intelligence, en conclusion, il faut être rusé. Il se retient de rire en un demi-sourire transformé en un sourire, mais sur ce, il reste dur. Il se racla la gorge, puis continua :

- Les autres combats son différents je vous l'informe. Celui-ci est différent, c'est à dire que c'est un combats ou vous nous montrez vos techniques. Les autres seront tout aussi différents, on verra avec le temps. Je ferais sûrement des combats ou démonstrations, comme à mon habitude. En revanche, je me bat avec celui ou celle qui se porte volontaire, si non, il sera choisi par mes soins. Je tiens à préciser, que ça vous tiendras d'exemple, et vous enseigner.

Aucune émotion n'est exprimée, ne transperce ce visage, pourtant magnifique, fermé.

Je suis sûre que, en voyant son regard amusé, il à aimé citer cette phrase, et qu'il à déjà choisi son adversaire... Je le sens mal.

Ses yeux, dérivent uns à uns sur chacun des soldats, tours à tours il examine leurs craintes, leurs émotions. Je n'affiche rien. De marbre, je le fixe. Je l'imite, j'ai appris comme lui, à cacher mes émotions, me voiler la face. C'est mieux ainsi, je ne me ferais pas avoir une autre fois. C'est le meilleur à faire.

-Voici les rings soldats, il nous montre de sa main les rings présentés devant nous, derrière le Colonel. L'adrénaline monte au fur à mesure, c'est insupportable, la démangeaison me ronge, elle a bel et bien raison, de moi.

-Dernière information, les femmes peuvent se battre avec des hommes, mais si ça dégénère j'interviendrais, égalité des sexes ou pas. Il accentua son rictus en croisant mon regard furtif.

Pour une fois qu'il est indulgent, c'est champagne!

Je rattache mes longs cheveux, et observe chacun des comportements des soldats.

(musique)

J'étais avec mon adversaire, "choisi" au préalable par les soins du Lieutenant et du Colonel. En 10 minutes les duos sont déjà réalisés.

Je me positionne sur le ring en position de combat, examinant la personne située devant moi. Un homme d'un vingtaine d'année, les cheveux légèrement rasés sur les côtés façon militaire, il me ferai limite peur avec ses yeux pleinement emplis de méchanceté. De plus, son corps sculpté de pierre me fait comprendre, que c'est un militaire de plusieurs années.

Je vais souffrir, mais je ne lâcherais en aucun cas. J'encaisserai chacun de ses coups, jusqu'à lui faire regretter.

J'attends que son regard s'attarde au mien pour lui lancer un regard noir, affichant un rictus, il s'avance vers moi. Avant la détonation de la sonnerie du 1er combat, j'intervins :

Colonel AaronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant