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Je me lève de mon lit d'un pas lourd, vers la salle de bain. Avoir veillé toute la nuit pour bosser sur la Guerre du Vietnam ne m'a pas réussi : des cernes bien creusent se plaquent sous mes yeux. Je souffle et ouvre le robinet pour me rafraîchir le visage. L'eau coule de manière calculée sur mon visage pâle. La fraîcheur du liquide semble éveiller mes sens de sorte que mon corps tout entier frissonne. Je prends une serviette de bain située non loin de là et me sèche le visage avec délicatesse. Je me tourne vers ma chambre et regarde le réveille : 6h34. Je suis dans les temps. Joyce est déjà partie. Je regarde une nouvelle fois le miroir et sors tout le maquillage nécessaire pour embellir.
Une fois terminé, je sors de ma mini salle de bains composée d'un lavabo et de toilette, prend mes affaires et me dirige d'un pas menu, vers la sortie de la chambre. Je croise ma colocataire, Joyce, et lui claque une bise sur la joue avant de terminer une tartine de Nutella et de crier :
-Je suis partie, à tout de suite !
Je sors de l'appartement et marche dans la cour calme et déserte. Même les voisins, habituellement si bruyant ne faisait aucun bruit, à croire qu'aujourd'hui personne ne voulait aller en cours.
J'ai couru pour ne pas manquer la fermeture des grilles. Cette hâte, cette course, c'est à cause de tout cela sans doute, ajouté aux cahots, à l'odeur d'essence, à la réverbération de la route et du ciel, que je me suis assoupie en classe. J'ai dormi pendant presque tout le cours. Et quand je me suis réveillée, la sonnerie avait retentit et j'étais toujours à côté de l'intello' de la classe. Il m'a demandé si j'avais bien dormis, j'ai dit "oui" pour ne plus avoir à lui parler. Je sors à ce moment-là et marche quelques minutes en direction de mon prochain cours, pensive.
Une fois sortie des bâtiments et entrée dans la cour, je me dirige vers Giulia. Ma copine discute avec le petit nouveau. Je me stoppe dans ma course et décide de les observer de loin. Je suis à une distance raisonnable pour les entendre jacasser.
-Mais c'est que tu vas me suivre partout ?! ; Râle ma meilleure amie, les bras croisés sous sa poitrine. -T'avais l'air de t'ennuyer, je voulais partager avec toi ma compagnie qui te plaît tant. ; répond le garçon à la tignasse blanche. -Reste à 3 mètres de moi minimum ! - 1, 2, 3, voilà c'est mieux ? ; sourit malicieusement Thomas. -Tu m'énerves ! -C'est pour ça que tu m'adores, petit singe.
Elle sursaute d'étonnement et se retourne, écarlate.
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