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Je me lève de mon lit, lasse. Je n'ai pas eu la forme aujourd'hui et mes amies me l'ont fait remarquer. Peut-être parce que Thomas a appris que je faisais partie du jeu ? Je ne sais pas. Rien que de ressasser tout ça me donne mal au crâne.
Je soupire et prépare mon repas du soir. Il est déjà vingt heures. Je fixe mon plat de pâte préparer tourner en rond dans le micro-ondes. J'entends tout à coup quelqu'un frapper à la porte de l'appartement. Je me dirige vers l'entrée et ouvre : Dake est là, deux bouteilles de bières et des chips à la main, tout sourire. Dake est mon deuxième voisin de palier. Dans le campus, on dit qu'il vit des femmes. En générale, il est guère aimé. Mais il me parle souvent et quelquefois il passe un moment chez moi parce que je l'écoute. Je trouve que ce qu'il dit est intéressant. D'ailleurs, je n'ai aucune raisons de ne pas lui parler. Il est assez grand avec de larges épaules. Il est toujours habillé en jogging. J'arrête mon micro-ondes et me rassois à ma table pour lui tenir compagnie.
Il a commencé par me parler de sa copine, comme quoi elle l'avait trompé, alors il l'avait frappé. Auparavant, il ne la battait pas.
-Je la tapais, mais tendrement à vrai dire. Elle criait un peu, mais sa finissait comme toujours. Mais maintenant, c'est sérieux et elle m'a terriblement affecté.
Il m'a expliqué alors que pour cela, il avait besoin de conseil. Moi, je l'écoutais toujours. J'avais bu d'un trait la bière de 75ml à cause de la chaleur qui régnait dans la pièce qui m'a donné soif et, par conséquent, j'avais chaud aux tempes. Je fumais les cigarettes de Dake parce qu'il ne m'en restait plus.
L'invité s'est levé et à ouvert la fenêtre. On pouvait entendre le bruit de la ville. Les trams passaient et emportaient avec eux les bruits maintenant lointains du faubourg.
Dake c'est ensuite assis. Il y a eu alors un moment de silence. Je sentais le regard de mon voisin sur moi, alors je l'ai conseillé, puis il m'a remercié de l'avoir écouté et il est parti. Je l'ai accompagné jusqu'à la porte d'entrée et je l'ai vu rentrer chez lui, souriant. Il a refermé la porte derrière lui. Je suis restée un moment dans le noir, sur le palier. La maison était calme et des profondeurs de la cage d'escalier montait un souffle obscur et humide. Je n'entendais que les coups de mon sang qui bourdonnait à mes oreilles. Je suis restée immobile.
***
J'ai fermé la porte de chez moi et suis sortie dehors. J'avais besoin de prendre l'air. Cette routine habituelle m'étouffait, alors je me suis dirigée vers l'université. En arrivant devant les grilles fermées, j'ai escaladé les murs et ai atterri dans la cour. La lune éclairait la faculté endormie. Je la regarde briller dans le ciel devenu noir depuis un moment. J'adore observée le ciel garnit d'étoiles et la lune qui diffère tous les soirs. C'est elle qui éclaire la nuit, elle qui est toujours présente pour me tenir compagnie, elle qui ne me laissera jamais seule. Chaque soir, elle montre au monde entier une nouvelle forme, une nouvelle couleur, un nouveau costume. C'est fascinant. Le ciel m'a toujours fasciné, depuis toute petite.
