ᴅᴏᴜʙʟᴇ ᴊᴇᴜ - ᴀʟᴇxᴀɴᴅʀᴇ ʟᴀᴄᴀᴢᴇᴛᴛᴇ

four. « personne ne peut vraiment m'aider »

Mardi 17 avril
Londres,

Point de vue externe :

Alison était au lycée, en récréation dehors à fumer avec ses amis. Quand une fille venait l'interpeler, une fille qu'elle n'aimait pas, qu'elle détestait plutôt, Sarah.

Sarah : Alors ça y est maintenant ça se fait tourner par des footballeurs ?
Alison : La jalousie, j'adore continue.
Sarah : En plus tu ne nies pas.
Alison : Je pense que je n'ai aucune leçon à recevoir venant d'une fille qui s'est faîte tourner par tout le lycée.
Sarah : Oui, mais moi au moins j'ai toujours mes parents.

C'était la parole de trop, elle lui collait son poing dans le nez. Elle saignait du nez et Sarah lui mettait une gifle et Alison saignait de la lèvre. Un surveillant venait les séparer, les emmenait dans le bureau du proviseur.

⌛

Après être restées une heure, Alison et Sarah elles y ressortaient avec une exclusion de 3 jours ainsi, qu'une rédaction sur le respect d'autrui pour Sarah. Malgré que Alison ai bien expliqué la situation, elle avait la même punition que Sarah excepté la rédaction, on lui avait dit que la violence ne résolvait rien. Elle rentrait chez elle, Jonh et Camille l'attendaient, Alison était au bord des larmes, car la remarque de Sarah l'avait touchée. Elle savait qu'il ne fallait pas se mettre dans un tel état pour une pauvre meuf comme ça, mais c'était plus fort qu'elle, sa phrase résonnait en boucle dans sa tête.

Jonh : Alison !

Elle se retournait et ferme les yeux et inspirait un bon coup, elle ne voulait pas s'énerver. Elle s'asseyait près d'eux sur le canapé.

Camille : Le lycée nous a appelés, tu t'es battu apparemment.
Alison : Elle m'a cherchée, elle a dit une chose qu'il fallait ne surtout pas dire.
Jonh : On n'est pas là pour t'engueuler, on comprend ta réaction mais ce n'était peut-être pas une raison pour la frapper.
Alison : Je pense que si.
Camille : Je pense que tu devrais aller voir un psy pour parler de ta situation.
Alison : J'ai pas besoin de parler, je veux juste qu'on me laisse tranquille.
Jonh : Oui, mais si on te laisse tranquille et faire tout ce que tu veux après tu n'as plus de limite. Et nous somme là dans le but de t'aider, on ne veut pas que tu t'enfonces.
Alison : Personne ne peut vraiment m'aider.

En disant cette phrase, elle pensait bien évidemment à Alexandre, grâce à lui, elle retrouvait peu à peu le sourire, mais pour combien de temps encore.

Camille : On va te laisser te reposer, tu as l'air fatiguée. Mais on en parle plus tard.

Elle se levait, et pour une fois elle avait eu une discussion sérieuse avec eux. Elle montait dans sa chambre, et pleurait. Elle recevait un appel, elle prenait son téléphone et répondait, c'était Alexandre.

✆ Appel téléphonique ✆

Alison : Oui, allô ?
Alexandre : Oh Alison, ça va tu as petite voix ?
Alison : Pas vraiment.
Alexandre : Raconte moi ce qui ne va pas.
Alison : Une fille que je déteste est venue me voir au lycée, et elle m'a dit un truc du genre ça y est ça se fait tourner par les footballeurs maintenant, alors que déjà la meuf elle s'est faîte baiser par tout le lycée, puis ensuite elle a dit...

Elle se retenait de pleurer, elle inspirait un grand coup et continuait.

Alison : Elle me dit "Oui, mais moi j'ai encore mes parents" j'ai pété les plombs je l'ai frappée, elle m'a retapée et j'ai eu 3 jours d'exclusions.
Alexandre : Elle n'avait tellement pas d'arguments, qu'elle t'a dis ça. Et elle savait que ça te ferai mal, mais t'inquiète pas la roue tourne. Si tu veux, on se voit demain?
Alison : Avec plaisir.
Alexandre : Et tu viendras voir les matchs d'Arsenal, quand on joue à domicile.
Alison : T'es un amour.
... : Bébé c'est qui ?

Sa gorge se serrait, quand elle entendait la voix de femme à travers le téléphone. Elle raccrochait.

✆ Fin appel téléphonique ✆

Point de vue d'Alison :

Je jetait mon téléphone, sur mon lit et m'écroulai une nouvelle fois en pleure, comment avait-il pu ? Il a faisait semblant, c'était évident. Je le haïssais, putain. Après avoir pleuré, je récupérais mon téléphone, il m'a envoyé 4 messages, je modifiais directement son nom de contact.

De : Alexandre 🖕🏻

Alison, ce n'est pas ce que tu crois. Laisse-moi tout t'expliquer s'il te plaît 😔

De : Alexandre 🖕🏻

Réponds-moi, je t'en supplie.

De : Alexandre 🖕🏻

Mais cette meuf, je m'en fous complètement, elle me colle tout le temps mais, c'est avec toi que j'ai envie d'être.

De : Alexandre 🖕🏻

Réponds putain.

Je soupirais mais, ne répondais pas, je suis n'étais et descendais manger malgré que je n'avais pas faim mais j'ai fait semblant. J'étais remontée pour me doucher ensuite, j'appelais Justine pour lui raconter, et je postais sur instagram avant de m'endormir.

Instagram

alison.irving

Aimé par lacazettealex, justine.brsn et 501 autres personnes
alison.irving Il me rend folle, je l'avais pas sentie que c'était qu'un con 💔

Voir les 78 commentaires
justine.brsn Tu es plus belle quand tu souris ❤
lacazettealex 💔😔

Je regardais son commentaire un long moment, en laissant couler mes larmes puis, je mettais mon téléphone à charger et m'endormais en pleurant.

∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆∆

j'espère qu'il vous aura plu ❤