Vengeance

Chapitre 8

10 décembre 2030

9h00, Commissariat du 11ème arrondissement, Paris

Lafouine était maussade encore une fois le meurtrier n'avait pas été retrouvé. Ils avaient eu toute l'année pour le démasquer mais ils avaient échoué, comme en 2020. Il y avait eu 11 meurtres... Tous le 10 du mois... Et par la même personne... L'inspecteur rentra dans son bureau pour attendre l'alerte qui l'avertirait d'un ultime meurtre car on était le 10 décembre. D'un côté Lafouine paraissait soulagé. Il se disait que ce serait, normalement, le dernier avant 10 ans, car peut-être que tous ce manège recommencera. Il avait l'impression qu'on s'amusait à le faire chercher, en vain. Il ne se doutait pas que tout allait bientôt s'éclaircir.

Il ferma la porte derrière lui et se retourna. Une masse sombre se tenait face à lui et abattit un objet lourd sur son front. Sonné, il perdit connaissance.

11h00, Commissariat du 11ème arrondissement, Paris

Lafouine ouvrit péniblement les yeux et ressentit une douleur là où il avait été cogner. Il inspecta la pièce dans laquelle il était prisonnier. Il se trouvait au centre de son propre bureau, les mains liées dans le dos, un bâillon sur la bouche. Cette salle où il avait mainte fois interrogé des suspects allait se transformer en un lieu où il était lui-même attaché et sans défense. Il secoua la tête pour essayer de se dégager et appeler à l'aide. Soudain la porte s'ouvrit et Marina entra. Il était sauvé. Elle s'approcha de lui, leva le bras et lui asséna une gifle dans laquelle elle mit toute la haine qu'elle ressentait. Puis elle s'approcha du ... criminel. Lafouine ne l'avait même pas vu. Depuis son réveil, il attendait dans un coin sombre. La secrétaire se pencha à son oreille et lui chuchota quelque chose. Alors, la tueuse (sa démarche confirmait que cette personne était une femme) s'approcha, se plaça dans la lumière et défit sa tresse et son foulard. En face de lui, se trouvait à présent Kate. Lafouine se maudit de ne pas avoir compris plus tôt. Il lui avait même simplifié la tache en lui donnant l'affaire. Kate s'approcha encore :

- Tu te trouves bête de ne pas avoir compris avant... Et tu as raison.

- Pourquoi avoir embarqué Marina ? Sale tueuse !

- Car Marina a subi des choses venant de toi qui l'a marqué et moi aussi...

- Mais de quoi vous parlez ?

Marina s'approcha encore plus et fit la même chose que Marina et il reçut sa deuxième gifle :

- Tu l'as violé !

- Et qu'est- ce que ça peut te faire !

- Tu ne comprendras peut-être pas car tu es plus qu'égocentrique, mais voir sa propre mère souffrir à cause d'un homme, c'est révoltant.

- Tu es... sa fille. Mais alors...

- Oui. Tu as aussi tué son mari donc mon père. Tu l'as tué juste par ce qu'elle t'avait résisté, juste parce qu'elle ne t'aimait pas toi, mais parce qu'elle l'aimait, lui !

- Mais c'était il y a longtemps !

- Peut-être... Mais tu vois quand on perd son père à dix ans...

- Mais... J'aimerais savoir... C'est vous qui avez tué tous ces gens ?

- Et oui, car le 10 décembre 2010 j'étais trop jeune pour venger ma famille. Donc j'ai attendu 10 ans. Loin d'ici. Puis tous les dix du mois j'ai tué quelqu'un. Cela pendant un an. Pour ruiné ta carrière. Puis une autre idée nous est venu. J'ai recommencé dix ans après et en plus je me suis engagée dans la police. Quelle ironie ! Car après avoir ruiné ta vie. On a voulu te tué.

- Mais ... Les victimes tu les prenait au hasard ?

- Et non. Toute les initiales mises dans l'ordre donnaient la phrase : Ma vengeance enfin terminée. Et regarde la dernière lettre est un « e ». Comme Elliott, ton prénom.

- Donc vous allez me tuer ! Vous êtes des monstres ! Vous ne pensez même pas au victimes !

- Mais tu sais ... Quand on a beaucoup souffert... On ne fait plus attention.

Marina tira un poignard de sa ceinture et le brandit. Soudain, Sherlock bondit, bouscula Kate et attrapa le poignard. La mère et la fille battirent en retraite par la fenêtre pendant que Lafouine, qui s'était délivré grâce au poignard, alertait toute la brigade. Mais les criminelles étaient déjà loin et ne firent plus entendre parler d'elles. Elles avaient abandonné leur dernier crime.

11h45, Rue des Taillandiers, Paris

Kate et sa mère Marina retournèrent au domicile de la jeune fille. Marina rassemblait toutes ses affaires ainsi que celles de sa fille dans des valises. Pendant ce temps-là, Kate reprit le vieux carnet, repris le même stylo qu'elle avait en Janvier, s'installa sur la table de la cuisine puis écrivit ses dernières phrases :

*10/12/2030

Cher journal, l'année 2030 se termine, mais pas comme il y a dix ans. Mon œuvre est incomplète, je n'ai pas réussi à tuer la dernière lettre. Je ne ferais pas le récapitulatif des prénoms, tu les sais déjà. J'espère qu'avec maman on pourra se créer des souvenirs inoubliables, sans avoir constamment sur la pensée le fait qu'un homme indigne a fait du mal à notre petite famille. Nous allons partir de Paris, peut-être allons-nous nous installer à Lyon ou sur la côte. Toi, tu te fais de plus en plus vieux, tu m'as tellement aidée, c'est toi mon seul confident, mon partenaire de crime un peu... Tu as le droit de reposer en paix toi aussi.

Mon très cher journal, en ce 10 Décembre 2030, je te ferme et ne te ré-ouvrerais plus.

Merci mon vieil ami...

Après avoir écrits ses derniers mots, elle laissa échapper une larme quiroula sur sa joue et tomba sur la page. La blonde referma son journal et leplaça dans une boîte étanche. Bras dessus, bras dessous, elle est sa mèrequittèrent le logis et se dirigèrent vers la Seine. Kate se mit à genoux aubord du quai, attacha quelque pierre lourdes à la boîte puis la lança dans lesbras du courant. Marina posa une main sur l'épaule de sa fille qui se releva.Comme une famille heureuse, elles partirent en directions de la gare. Nous nousdemandons bien où elles vont. Mais personne ne le saura car c'est un secret...

Voila c'est la fin de cette nouvelle écrite à trois, j'espère qu'elle vous aura plus en sachant que ça a été fait en classe et donc que tout n'est pas parfait =) .