La nuit a frissonné sur les hautes montagnes
Lourde de verts secrets que la lumière épargne,
Et puis tout doucement, avec le jour qui vient,
Se réchauffe la terre et s'éloignent les ombres.
Bientôt l'aube qui point révèle enfin le monde,
Et toute la vie gronde avec le chant de l'onde.
Soleil se montre alors d'un timide rayon,
Puis il rougit les monts d'une trace de sang.
Partout dans les buissons s'élèvent des chansons,
La nature s'éveille et doucement soupire...
Fantôme issu de l'aube, un maigre brouillard blanc
S'enroule autour des troncs ; lentement il s'étire,
Puis la douceur du vent le disperse vraiment...
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© Clelia Maria CASANOVA – 24 avril 2018 (modifié le 07 août 2018)
Les insomnies ont parfois du bon... Ce matin, j'ai assisté au lever du soleil sur mes chères montagnes. Les premiers rayons sont toujours rouge sang en cette période de l'année... Avec les bruits du ruisseau en contrepoint, c'était juste... Parfait :-)
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En Vers et contre tous
PoezieRecueil de poésie, occasionnellement citations et textes courts, sur des thèmes très variés, et au jour le jour... Un genre de journal poétique, en somme... 😊 J'aime que mes vers soient libres, sans d'autres contraintes que le rythme et la sonorité...