En Vers et contre tous

Un être de lumière

Dans la nuit se promène, entouré de mystère

Un être de lumière qui ne cherche qu'à plaire.

On le sent hésitant – erratique est son vol !

Et son fanion vert clair marque sa chute au sol...

Bientôt il se relève en digne combattant,

Et de deux trois coups d'aile il reprend son envol,

Courtisant se hâtant en cette course folle,

Car la saison est courte et son temps tout autant.

Il n'a que quelques jours pour trouver son amour,

Et nos murs de béton qu'un simple rien éclaire,

Produisent confusions, éclairs, laides lumières

Qui brouillent son message en brillant à l'entour...

Hélas ! Pauvre Lampyre affamé en sa chair,

Condamné au trépas, compte sa vie en heures,

Sa quête au bout du cœur, scintille avec ardeur,

Mais sa moitié s'émeut des feux d'un lampadaire !

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© Clelia Maria CASANOVA – 13 juin 2018

Un poème naturaliste, ce soir... 🤓 Les Lampyres sont des coléoptères (de la famille des Lampyridés, logique 😎) capables d'émettre de la lumière, d'où leur nom commun de "vers luisants" ou "lucioles" (pour les puristes, il y a quelques différences entre vers luisants et lucioles, mais je vais rester dans les informations d'ordre général 😋).

Les lumières de nos villes perturbent énormément d'animaux, dont ces insectes. Pour un être qui communique avec des signaux de lumière, vous imaginez bien les dégâts que peuvent causer les interférences lumineuses... Au point qu'on appelle ça de la pollution lumineuse, d'ailleurs... 🙄

Rendez service aux lucioles et autres vers luisants, et facilitez leurs parades nuptiales : éteignez vos lumières extérieures le plus possible ! Et militons pour un éclairage public réduit ou adapté : il existe des lampadaires qui détectent notre présence et ne s'éclairent que si besoin, le top...😊