Mémoria

chapitre 2

Cela fait une semaine que les Fiches ont était remis aux Organisateurs. Je sens la tension dans l'air et sa me terrifie. Si les Fiche peuvent faire taire Soline et ses éternels discours endiablé, c'est que l'heure est grave. Je vois bien que Lizelle et Aymerick essayent de nous remonter le morale, mais leurs efforts sont inutiles. Et je vois aux yeux de ma sœur, que je connais par cœur, qu'elle est inquiète elle aussi.

Pour la cent-unième, fois elle fait du sarcasme en parlant de la Fiche. J'explose.

-Cette fois, c'est assez!, m'écriais-je, me surprenant moi-même. Si tu me parle encore de la Fiche, je crois que je t'étrangle! Ne pouvons-nous pas simplement passer les derniers jours qu'il nous reste ensemble en pensant à autre chose? (Ma voix se fait triste et presque suppliante.) Je t'aime plus que tout, mais je ne supporte pas tes blagues sur la Fiche, car il n'y a rien de drôle dans le fait de quitté sa vie pour une nouvelle supposément «meilleure» !

Et je fonds en sanglot, alors que ma sœur me prend dans ses bras et me berce. Une chance que nous sommes dans notre chambre, car si les autre Jeune me voilait juger la Cité, j'aurais certainement le droit à un Jugement de Trahison. Ma sœur me comprend et me rassure. C'est elle la plus forte de nous deux, c'est la vérité toute cru. Elle me murmure à l'oreille d'une voix calme:

- Si tu savais combien je t'aime, ma petite Suzie chérie... mais nous ne faisons que nous cacher derrière des mensonges si nous évitons la vérité. Mais tu as raison. Nous devrions nous changé les idées et faire quelque chose d'amusant. Et si on demandait à Mme Anaëlle de passer un film se soirs? Un film juste pour les 18 ans. Qu'est ce que tu en dis?

J'en dis que c'est une bonne idée et je hoche la tête, la gorge trop noué pour parler. Je suis maintenant blottit dans les bras de ma sœur, le corps encore secouer de tremblement. Lorsque je suis calme, nous nous rendons bras dessus bras dessous au bureau de Mlle Anaëlle. Elle accepte notre proposition et nous laisse même choisir le film parmi la maigre collection de film permis par les Organisateur contenue dans le coin de son bureau. Une fois le film choisi, elle nous dit qu'il sera projeté à 19 heures, soit une heure après le souper et qu'il aura lieu dans la petite salle commune. Seuls les 18 ans y seront admis. Nous la remercions et elle nous demande de faire la tournée de notre couloir, où se trouvent toutes les chambres des 18 ans, pour les aviser. Nous quittons le bureau et partons dans cette direction. Nous arrivons à la chambre de Léannie et de Soline. Les deux filles sont très différentes. Soline a les cheveux noisette portés courts et de grands yeux foncés fatigués, alors que Léannie à de long cheveux couleur de soleil et de beaux yeux saphir qui ont perdu de leur éclat. Elles nous confirment leur présence avec un enthousiasme presque sincère. Nous passons ensuite à la chambre de Kev et Lou, qui ont la même réaction que les filles, mais en beaucoup plus viril, évidemment. Lou me fait pense à un cadavre en ce moment. Il est si pâle qu'il parait presque translucide. Il a les cheveux platine et les yeux verts émeraudes. Rien avoir avec les miens et s'eux de ma sœur, qui sont très pâles dans le centre et émeraude au pourtour. Le mélange de la couleur de ses cheveux et de celle de ses yeux pourrais paraitre étrange, mais sa lui vas bien. Kev procède de curieux petit yeux noir et persans, les cheveux poil de carotte frisés. Là encore, rien avoir avec les notre, qui sont plus auburn. Ils seront présents à la projection du film.

Nous nous dirigeons vers la dernière porte du couloir. Aymerick et Dimitri sont certainement les plus drôle de nous huit. Dimitri est vraiment sympathique par sa façon de toujours être dans la lune. Il me fait penser à un lutin avec ses cheveux brun qui parte dans toutes les directions et ses yeux noisette un peu globuleux. Mais Aymerick est sans aucun doute le plus drôle et le plus mignon de tous les garçons de la Maison. Avec sa mâchoire carrée, ses beaux yeux bleus glacier et ses cheveux noirs coupés a ras de tête, il ferait craquer toute les filles si nous n'étions pas à notre époque. Il me laisse indifférente, mais je veux bien être son amie. Il a la répartie aussi aiguiser que Lizelle, sinon plus. Sauf quand il est gêner. Ce qui est, en fait, le contraire de moi puisque ma timidité débloque lorsque je suis gênée. Aucune logique dans mon comportement, je sais.