chapitre 8 - La nouvelle

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Je me réveille dans une chambre luxueuse, avec un lit à baldaquin, des tableaux magnifiques au mur et des meubles qui semblent en acajou. J'aime bien ce nouvel espace. Je sais que se sont mes nouveaux appartements. Je le sais, c'est tout. Je me lève et me dirige vers la porte sur ma gauche. La salle de bain. Elle est très grande. Une grande baignoire, une douche, un lavabo sur comptoir surplombé d'un grand miroir, tout ce dont une fille peut rêver. Je veux tout d'un coup me regarder dans le miroir, pour voir l'Alpha que je suis maintenant. Je reste sans voix. Mes yeux ne sont plus identiques. Le gauche est toujours de ce vert si étrangement pâle. Mais le droit est d'un gris tirant sur le violet. Le tout me va bien. Mais ce n'est pas ce qui attire mon regard. Il y a une cicatrice sur mon visage. Je ne sais pas d'où elle vient. Mais je sais que je ne dois pas être triste parce que cette marque fait partie de moi, et je dois m'aimer comme je suis. Je sais aussi, que je meurs de faim. Je vais vers la commode qui est dans ma chambre. Puis je me dirige vers l'autre porte qui ne mène pas sur le corridor. Je l'ouvre. De belles tenues, qui sont à me teille j'en suis sûre, sont suspendus dans cette armoire aux proposions vertigineuses. Je prends un beau chemisier rouge de feu et un pantalon noir ajusté. Je prends aussi des botte style armée. Je me change et je voie aussi les cicatrices sur mon abdomen. Pas grave. Mon chemisier laisse voir l'une d'elle, mais je m'en fous. Je sors par la porte principale de ma chambre.

Un homme m'attend de l'autre côté. Il porte un diamant à l'oreille droite. Il est tout de noir vêtu, musclé, les cheveux blonds foncés, les yeux marrons chauds et le nez un peu crochus.

-Bonjour, je dis. Je suis Suzanna, mais appelé moi... Susa.

-Bonjour, mademoiselle Susa. Je suis le Gardien Lavial, mais appelé moi Anatole. Je serais votre Gardien jusqu'à ce que la nouvelle Vague arrive.

-Quel âge avez-vous, Anatole?

-36 ans, mademoiselle Susa.

-Bien. Alors, que fessons-nous aujourd'hui?

-Vous devait avoir mangée avant 9 heures pour que nous soyons à l'heure pour votre premier jour au Laboratoire. Nous devons nous rendre la cantine, où tous les Alpha mangent.

-Je crois qu'il est 8 heures 30, n'est ce pas? Nous devons nous dépêcher.

Je me mets en marche. Je sais où est la cantine, évidement. Le corridor et beau, grand et luxueux. Il y a quelle que autres Alpha femmes, suivies elles aussi de leur Gardien, dans le couloir. Nous sommes dans l'aile sud, l'aile des femmes. Les Gardiens sont les seuls hommes autorisés. Anatole me parle alors.

-Je voulais savoir... qu'est ce qui s'est passé? Je veux parler de vos... cicatrices.

Je m'arrête un instant. Je ne m'attendais pas à cette question. Je vais devoir mit faire.

-Et bien, je n'en n'ai pas la moindre idée.

-Humm... merci de m'avoir répondus, mademoiselle.

-Pas de quoi, Anatole.

Nous arrivons quelques minutes, un ascenseur et une volé de marches plus tard, à la cantine. Nous prenons place à une table déserte. Un Oméga nous apporte une assiette de crêpes à chacun. Nous le remercions. Nous mangeons vite, pour éviter d'être en retard. Nous terminons et partons vers le garage du Village Alpha. Notre voiture, comme me le dit Anatole, est la même que celle qui m'a conduit au Mémoria. À bon. Je ne sais pas. Anatole conduit.

Le Labo sur dans lequel je travaille maintenant s'appelle le Laboratoire Couveuse. Les Jeunes sont ici programmés et développé, jusqu'à l'âge de 3, dans des cuve. Ma tâche consiste à m'assurer de son bon fonctionnement.

Nous arrivons. Le bâtiment est grand et tous fait de verres teintés. Une grille ou il faut entrer un Code d'accès le protège. Nous avons évidemment le code. Nous entrons par la porte principale. Mon bureau est le plus grand du bâtiment, je le sais. Il est dans le fond, au deuxième étage. Le mur du fond est totalement en verre. Les autres sont peints de couleur bleu. Un beau bureau de vitre avec une chaise qui a l'air plus que confortable trône dans le centre de la pièce.

Une jeune femme est assise à un plus petit pupitre dans le coin de la pièce. Elle ne doit pas être plus âgée que moi, les cheveux très court et brun, les deux beaux yeux du noir un peu trop grand, un diamant a l'oreille droite. Elle est plutôt jolie. Elle prend la parole.

-Bonjour, mademoiselle Suzanna. Je suis Gabrielle votre assistante.

-Bonjour, Gabrielle. Je te prie de m'appeler Susa, d'accord? Quel âge as-tu?

-18 ans, mademoiselle. Comme vous, je crois.

-Oui, comme moi. Je te présente Anatole, mon gardien pour le prochain mois. Alors, Hélie, dis-moi, qu'es que je fais aujourd'hui?

-Et bien, vous devez aller faire un discours devant les employés du bureau. Ensuite, vous pourrez vous occuper de vraies tâches.

-Allons-y de ce pas.

Je me dirige vers la première salle de recherche. J'entre et attire l'attention de tous. Je commence :

-Bonjour! Je m'appelle Suzanna. Je suis la nouvelle chef de ce Laboratoire. Ce que je déteste par-dessus tout, ce sont les champignons et les personnes paresseuses. J'aime bien rire et j'espère que vous rirez de mes blagues et non de moi. Je compte bien dirigée ce laboratoire et j'aimerais qui vous m'y aidiez. Merci et à bientôt.

Je passe ainsi de salle en salle. Quelque fois on me demande ce qui m'est arrivé au visage. J'offre l'explication la plus plate, mais la plus vrai. Tout le monde est chaleureux, accueillant.

Je crois que je vais me plaire ici.

MémoriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant