Les combats.

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De seconde en seconde, je sens l'aiguille passer, dans le silence, dans le bruit,
Elle reste la, continuant son chemin, ses tours de terre, ses tours de temps,
Elle court comme nous rêvons de courir, tout doucement,
Sans s'arrêter, sans s'essouffler, dans le jour ou dans la nuit.

De minute en minute, les images défilent, les paroles fusent,
Les regards se croisent, le mien regarde les autres et s'en amuse,
Tandis que les bruit des pas, dictent les horaires du présent,
Je reste, je contemple et jamais je ne compte le temps.

D'heure en heure, les rythmes se font, les cycles commencent,
Les villes battent au son de la danse du soleil et de la lune,
Comme un cœur, les villes s'essoufflent, attendant leur lance,
Celle qui les brisera, celle qui les éteindra, celle qui les fera devenir dune.

De jour en jour, la solitude se creuse, mon visage aussi,
Les passions s'estompent et les amours s'envolent,
Les paroles se font rares, les mots perdent la vie,
Puis tout brûle, comme si jamais rien, n'avait jamais touché le sol.

D'année en année, la tombe se sent arrivé, le cercueil se prépare,
Les visites n'existent plus, les amis sont perdus,
Les rêves se font sur le passé, que l'on n'a jamais revu,
Puis les affaires sont faites, et dans un sourire, on part.

La poésie d'un cœur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant