Vieux demon

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D'un souffle tu m'emportes, tu m'envoles,
Même lors des situations, les plus folles.
Tu fais battre mes cils, qu'importe les erreurs,
Et tu voles, sans savoir, mon tout petit coeur.

Passant la première nuit, entouré, pas un bruit,
T'épiant au réveil, comme si je ne savais pas que tu faisais pareil.

Mon cœur a passé la nuit sortant de ma poitrine,
Ayant passé la veille, t'observant de sa vitrine.
J'ai essayé de mentir, de nier la vérité,
Je ne suis qu'un esclave de mon désir effacé.

Je recrée l'état de vide dans mon torse,
Repassant les étapes, t'aimant en morse,
Peut-être qu'un jour où le silence sera d'or,
Tu réaliseras qu'ils ne sont pas morts.

Mon vieux démon, souriante, angélique,
Ne perds jamais ton sourire magnifique.

Tandis que la nuit silencieuse résonne,
Je coule dans la tristesse, le corps qui siphonne.

J'en perd les bases, les repères cardinaux,
J'en perd le monde, tout devient faux.
Tu étais ma seule étoile, mon seul repère,
Tu es mon grand amour, mon unique air;
Mais plus tu t'éloignes, plus je m'égare,
Mon cœur bat pour toi, même dans le noir.

Mais même aujourd'hui, quand tout va mal,
Quand mon esprit est meurtri, mon visage est pâle,
Quelque soit la situation,
Tu restes toujours ma direction.

Maintenant, je compte l'amour par dizaine,
Son expression presque en centaines,
Mais lorsque on me demande de qui je me souviens,
Je repense à toi et je repense à notre lien.

La poésie d'un cœur briséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant