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"Sometimes it's hard to face reality"

(Multimédia-dédicace à Saad)

Casablanca, 28 avril 2018, 13h
Oui, je sais, 7 mois se sont écroulé, je ne les ai pas sauté mais je voulais me débarrasser d'un fardeau qui me pèse. Je suis à deux doigts de craquer. Bientôt je ne serais plus capable de me contenir, bientôt je pourrait ne plus contrôler mes mots, bientôt je pourrait dire ce que j'ai sur le coeur sans en mesurer les conséquences et ce sera, peut être, ma plus grosse erreur.

J'avais décidé, hier soir, (après avoir révisé et m'être rendu compte que j'étais vraiment dans la merde) d'éteindre toute les lumières ainsi que mon téléphone et de fixer la fenêtre ou plutôt ce qui se trouvais derrière la fenêtre. J'ai la chance d'avoir une fenêtre qui donne sur le jardin et de là on pouvait admirer le ciel. Il faisait beau ce soir-là, et par chance l'éclairage de rue ne fonctionnait pas, aucune lumière ne pouvait donc interférer avec celle projeté par les étoiles. Il y en avait plein d'ailleurs, il y avait aussi quelques nuages mais ça n'empêchait pas les étoiles de briller. Depuis toute petite j'ai toujours eu cette tendance à compter les étoiles, je ne dirais pas que je crois au mythe disant qu'en comptant les étoiles nos voeux se réalisaient, d'ailleurs je n'avais pas de voeu en particulier que j'espérais réaliser, je souhaitais simplement que le bonheur vienne toquer à ma porte. Disons que j'admirais les créations du bon Dieu et j'espérais que le bon Dieu écoute mes souhait. Je sais que Dieu sait ce que j'ai sur le coeur mais je suppose que ce soir là les anges de l'enfer l'ont aussi su. On dit que les rêves proviennent du diable et qu'ils apportent la tristesse, je pense que Iblis à dû s'occuper personnellement de mon affaire. Je ne donnerais pas de détails à propos de mon rêve parce que ces lignes serait probablement lu par "mon ami" et même si je doute qu'il puisse se reconnaître ou que quelqu'un d'autre puisse le faire mais j'ai quand-même cette impression de lui parler et je crains encore qu'il se rende à l'évidence de la nature de mes sentiments envers lui. Et c'est pour cette même raison que j'écris en ce moment ça me permet de me contenir et de tenir ce secret encore un peu plus longtemps.
Il y a un peu moins d'une heure, on s'était vu:


Lui : ça va ?
Moi : (non) oui
Lui : tu es sûre ? J'ai l'impression que quelque chose ne va pas
Moi : (c'est à cause de toi) non non tout va bien il se passe juste que je me rend compte que l'examen approche et que je ne me sens pas prête
Lui : non mais t'inquiète on est tous dans le même bateau
Moi : (je sens que je vais craquer) bon bah je devrais y aller au revoir

...

Histoire sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant