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"Je pourrais t'égorger, te voir te vider de ton sang, finir mes jours en prison sans jamais regretter mes actes"

Prenez une pierre, arroser la. C'est bête non ? Ok, maintenant répétez ça encore et encore et encore. Même la pierre la plus solide ne pourra résistez et changera d'aspect.

Les personnes toxiques ne sont jamais celle qu'on pense être, personne n'est assez bien préparé pour faire face à une relation toxique.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les personnes toxiques ne sont pas malignes, c'est les victimes qui sont faible, ils sont juste assez intelligentes pour reconnaître les faiblesses de leurs victimes et les usez contre eux.

Le hic avec les relations toxiques c'est qu'on ne les reconnaît pas, on sens que cette personne nous fait du mal, nous oppresse, change notre nature, on sait qu'elle a le contrôle sur nous mais ce n'est pas pour autant qu'on reprend le contrôle parce que avant de devenir toxique cette personne se montre aimante et ne dévoile sa vrai nature qu'une fois toutes les ficelles en main.

Dans toutes les relations toxiques il y a de l'amour et naturellement cet amour vient de la victime ce qui fait qu'elle a du mal à la quitter. Mais vous êtes sur le point de lire une drôle d'histoire parce que dans mon cas la personne amoureuse n'était pas moi.

Comment me suis je retrouvé au sein de cette relation toxique dont je n'ai jamais voulu ? Je ne saurez donnez d'explications rationnelles mais maintenant que je m'en suis sorti je vois les choses d'un autre angle et certaines choses me semble plus clair et même complètement stupide mais je ne comprends toujours pas comment ai-je bien pu en arriver là ?

Tout ceci a commencé par une connaissance classique, je suis dans un nouveau lycée et il est mon camarade de classe. A premier abord on ne le soupçonnerait pas et je pense que lui même ne se reconnaîtra pas. Il montrait une attention particulière, rien d'alarmant, une histoire typique d'un garçon réservé qui a été attiré par sa nouvelle camarade de classe et qui tentait de l'approcher, un garçon respectueux, très cultivé, toujours à l'écoute, généreux, serviable, je pourrais même ajouter pieux. J'étais la pierre, il était l'eau, quel genre de pierre se méfierait de l'eau?

Tout ceci a pris un mauvais tournant à cause d'une simple blague qui mal tourné, il a suffit que je lui donne un peu de confiance en lui pour qu'il se permette de vouloir prendre le contrôle de ma vie.
Parce que c'est ce qui caractérise les pervers narcissique de son genre, le manque de confiance en soi, un manque de confiance qui crée en eux une rage et une haine qu'ils transmettent à la première personne venu.

Il a compris que ma faiblesse était ma sensibilité alors il en a abusé et n'a eu aucun scrupule, tout ce qui comptais pour lui c'était son ego, il avait à sa merci quelqu'un qui pouvait calmer ses rages, parce que le manque de confiance en soi n'était qu'un début. Tout ce dont il a manqué durant toute sa vie, il pouvait enfin l'avoir.

L'eau ou plutôt l'averse s'était abattue sur moi, il se confiait à moi, se victimisait et réussissait à me faire de la peine, et cette pitié que j'avais pour lui faisait que je démentais les propos qu'il avançait et flattais son ego. Il me prêtait oreille aussi mais c'était pour son propre profit pour mieux entrer dans ma tête et toutes les faiblesses que je lui confiais était utilisé en sa faveur, il bâtissait sa personnalité en fonction de ce qui me plaisait ou plutôt s'en donnait l'impression. Il me faisait ressentir que je devais être reconnaissante envers ses moindres faits et gestes et je me sentais même redevable envers lui puisqu'il ne cessait de me rappeler ses "faveurs" et il prétendait qu'il avait mis sa fierté de côté pour moi (il n'a jamais eu de fierté).

Mais ce n'est pas cela qui m'a poussé dans ses bras. Je suis quelqu'un de têtu et j'adore aller de travers de ce qu'on attend de moi et pas besoin d'être un génie pour le remarquer, mais faudrait quand-même être intelligent pour l'user contre moi. Il me faisait pitié à parler du fait qu'il se sentait mal aimé et disait que je lui parlais que par pitié (ce qui était vrai) mais je démentais tout cela, jusqu'à ce qu'il prenne totalement confiance en lui et qu'il se convainque qu'il me faisait de l'effet et que je voulais lui appartenir (ce qui était totalement faux). Il a donc testé mes limites et à chercher à savoir jusqu'où ceci pouvait le mener, et sans suspense, il a réussi son coup, il disait que j'avais peur, que j'avais un blocage par rapport à Yanis, que cette différence d'âge (qui était d'un mois) me dérangeais, et j'ai beau  expliquer que non, il tenait toujours les mêmes propos, alors le seul moyen de lui prouvais qu'il avait tord c'était de vivre une illusion idyllique avec lui.

Histoire sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant