"Elle pleut"
Lorsqu'on veut parler de soi, il suffit de répondre à une question, simple en ce qui concerne la structure mais complexe lorsqu'on cherche à y répondre.
Qui suis-je?Ma mère dirait que je suis une petite fille sensible qui ne veut jamais grandir, mon père dirait que je suis têtue et maladroite, mes frères diront que je suis capricieuse mais militante. Moi, je ne dirai rien. Qu'est-ce que je pourrais dire ?
Rêveuse, évasive, constamment à la recherche de la vérité absolu. En réalité la vie ne m'a pas été injuste et je ne dirai pas que je vis une série infinie de tragédie mais simplement que je mène une quête, une quête de moi même.D'ailleurs il me semble que cette quête aie duré plus longtemps que prévue puisque l'écart temporel entre les premières ligne et celle là est d'une année.
Une année, douze mois, 365 jours, 1000 émotions éprouvées, des milliers de questions posées, aucune réponse.
Vous remarquerez au fil des lignes que mes mots ont changé, mon style a changé, mes pensées ont changé, ma routine, mes habitudes, mes soucis tout a changé mais pas ma question. Peut être, n'ai je pas fourni assez d'effort pour répondre à cette question et j'en suis consciente. Pourquoi? Je l'ignore. Peut être que la réponse se trouve en la question elle même, peut être qu'à force de me poser cette question je finirai par me retrouver, mais en ai je vraiment envie ? Ai-je vraiment envie de connaître la vérité cette fois ci?
Une chose est sûr, ma plume est ma boussole sur cette longue route pleine d'épines. Je me suis essayé à d'autres formes d'écriture mais encore une fois j'ai lamentablement échoué. J'affiche mes échecs et je les proclame haut et fort car j'en suis fière. Fière de mes échecs, oui oui, ne faites pas les étonnés au fond on est tous fier de nos échecs, réfléchissez y.
L'automne a fait son grand retour, les feuilles mortes qui tombent et leur bruit quand elles rayent le trottoir, mon reflet dans cette flaque d'eau que je refuse de voir. La lune brille ce soir et l'insomnie me pousse à défier les lois de sommeil, les yeux rivés sur cet écran, j'écris. Je transmets mes sentiments, des sentiments complètement brouillés.
Ensuite, l'hiver est arrivé et je n'ai toujours pas publié ces lignes.
Entre temps, j'ai eu mon bac et j'ai intégré une institut supérieur.
Et puis je me suis senti oppressé, je me suis débarrassé de mon fardeau, j'étais heureuse, comblé. Et puis un beau jour tout s'est écroulé à partir du pilier et je suis en pleine reconstruction. Cette fois ci je me sens .. vide et j'en viens même à regretter d'avoir cherché le comble au lieu de me contenter d'un simple bonheur. Mais ça ne s'est pas contrôlé et je le regrette, je n'en avais pas vraiment besoin mais j'ai quand même cherché à en avoir plus, aujourd'hui je me retrouve avec une énorme fossé, plus grande que n'importe quel vide que j'ai pu ressentir de toute ma vie, un trou que je ne me lasse pas d'essayer de remplir mais il se trouve que je suis condamné à vivre avec et je ferai mieux de m'y habituer, encore une fois ...
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Histoire sans fin
Non-FictionLe mal y est Le bien finira par triompher Basma - Histoire sans fin 📖