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"Paris c'est loin d'ici "

Casablanca, 18 août 2017, 7h (tahia rijal el maghreb 🇲🇦)

Cette histoire commence, parce qu'il lui faut bien un début, par un bien triste jour ou autrement dit, le début de mes malheurs.

Le jour vient à peine de se lever pourtant moi je le suis depuis des heures. Je n'arrive pas à trouver le sommeil bien que je sois fatiguée.

Je ne saurais dire si je me suis levé tôt puisque j'ai passé la nuit à cogiter mais disons que très tôt le matin j'était déjà prête à sortir. J'essayais tant bien que mal de diminuer mon stress mais je n'y arrivais pas alors c'est le pas lourd que je me suis dirigé sur la pointe de pieds vers sa chambre afin de produire un minimum de bruit. Je me suis arrêté devant le cadran de sa porte qui était entrouverte et je le vis de dos, assis sur son lit, les coudes sur les genoux, tenant sa tête entre ses mains comme si elle risquait de tomber, tout comme moi il semblait ne pas avoir fermé l'oeil de la nuit, ma mère se tenait juste à côté et on pouvait lire la tristesse sur son visage. Sûrement alerté par le bruit que produisit la petite boîte que j'avais maladroitement fait tomber, il se dirigea vers la porte qu'il ouvrit et s'arrêta net. Mon grand frère se dressait devant moi, il avait les yeux rouges et le teint pâle pour une personne brune de peau, il esquissa un petit sourire que j'essayai de lui rendre sans faire tomber de larmes ce qui fut perdu d'avance, il me prit dans ses bras et essuya mes larmes. Je détachai mon bracelet de mon poignet, l'attachai au sien et lui fit promettre de ne jamais l'enlever.

[...]

Et c'est ainsi que mon frère et moi nous nous sommes quitté pour une durée indéterminée et une semaine plus tard ce fut le tour de mes parents. Bien qu'ils soient parti pour une durée beaucoup plus courte celà n'empêche le fait que j'ai passé presque un mois en étant seule.

Au fait, pour être honnête je n'était pas totalement seule, ma cousine a toujours été là pour m'épauler, je me sentais moins seule. D'ailleurs, c'est elle qui m'a redonné le sourire lors de mes derniers jours de vacances et je précise bien les tout derniers jours de vacances parceque littéralement la veille de la rentrée à 22h j'étais toujours pas rentré j'ai même presque oublié que j'avais cours le lendemain mais bon là aussi j'ai pu compter sur elle pour me le rappeler.

Eh oui, j'étais bien obligé de l'évoquer ce jour-là. La vérité j'ai hésiter à ne pas y aller mais bon quand faut y aller bah faut y aller déjà que j'étais à la bourre ce jour-là mais c'était pas de ma faute y'avait des embouteillages (oui c'était une excuse). En fait, ce jour-là n'avait rien de spécial, je dirais même qu'il ne s'est rien passé d'intéressant mais ça annonçait un nouveau départ et bien sûr c'est là que les problèmes s'annoncent...

Histoire sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant