A-quoi ?

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Il arrive un moment où l'on se dit que tout va exploser, soit à cause d'une attaque de terroriste, soit à cause d'un pet atomique de mon frère. Mais là, j'avoue que la situation était critique, même si à ce moment-là, je ne le savais pas. C'est Ricardo qui coupa le fil rouge (ou bleu, moi je ne suis pas une désamorceuse de bombes professionnelle). Il rappela de sa voix suave que je n'allais certainement pas passer ma nuit ici (je passe ma nuit avec toi où tu veux Rick ! Pardon.) Les deux hommes se fusillèrent encore un peu pour la forme, et en même temps s'écrièrent de leur poser toutes les questions qu'il me plairait.
Évidemment, je ne savais pas par où commencer. Mais, pendant que je formulais mes pensées, l'aiguille continuait de tourner, les vagues de s'écraser sur les rochers, la faim faisait toujours des ravages, Kim Kardashian se faisait encore prendre en photo. Enfin, tout ça pour dire que Pierrick et Ferdinand s'impatientaient.
« Abaddon, mon petit, es-tu sûr qu'il s'agit bien de la bonne ?, demanda l'homme en blanc. Elle avait l'air plus réactive sur la photo !
- Peut-être qu'elle est morte ! , fit Ferdinand l'air horrifié.
- Je l'aurais sentie entrer dans mon royaume.
- Comment peux-tu en être aussi sûr ? Et si elle devait venir chez moi ?
- Cela m'étonnerait, s'écria Pierrick. Elle a l'air douce comme un agneau ! Abaddon, qu'en dis-tu ?
Il venait de se tourner vers Ricardo.Attends, Ricardo...
- Mais tu t'appelles pas Ricardo ?, m'étonnai-je.
- Ben non c'est un nom de scène, répondit-il sans me regarder. Abaddon ça fait un peu prétentieux tu ne crois pas ?

Mon cœur rata un battement. Minute... A-quoi ?
- Abaddon !, hurlai-je.
Tous se tournèrent vers moi. Ferdi était heureux, Pi interloqué. Et Ab était neutre (et magnifique).
- Alors, c'est toi Alphonse ?
- Quoi, ? fit Ri-Abaddon.
- A. C'est toi ?, me repris-je.
-Oui ».

Lettre de A...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant