Palais de mon maître... Attends, t'as bien dit palais ?

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Je commençais à perdre patience quand j'ai vu la phrase à propos du maître. Parce que peut-être que je n'ai pas de vie, mais chercher pendant quinze ans des indices introuvables alors que je pourrais allumer ma télévision pour regarder « Vivement Dimanche », c'est plutôt nul. (Sans vouloir insulter le présentateur, et tous les gens qui regardent)
Ce type-là avait un palais ! Non mais genre ! Qui de nos jours a un palais ?
- Les riches, pour se la péter.
- Les excentriques, parce qu'ils sont excentriques.
- Et la reine d'Angleterre.
Enfin, les rois en général, quoi. Le truc, c'est que je connaissais beaucoup de gens vivant dans des châteaux. Dracula, la belle-mère de Cendrillon et la Belle au Bois dormant, pour ne citer qu'eux (avant de dire qu'ils n'existent pas, renseignez-vous, merci).

Mais le pire du pire était le mot maître utilisé. Toute personne saine d'esprit aurait dit patron. Très étrange...
Pour répondre à ce mystère, quatre solutions :
1) Le type qui m'envoyait le mail était un esclave.
Savait-il que l’esclavage était aboli depuis... Longtemps ? Peut-être qu'il me lançait un SOS. Genre, « eh, toi là ! Oui, toi ! Viens me sauver s'il te plaît ! ».
En morse (phoque you), ça donne : 3 courts-3 longs-3 courts. Le pauvre... Le problème, c'est que je n'ai pas assez de sous pour l'acheter et l'affranchir... Ah, quelle cruche, je peux toujours  dénoncer l'esclavagiste, c'est parfaitement illégal.

2) Maîtresse !
Qui a dit que le domaine de l'enseignement était réservé aux femmes ? Pas moi en tout cas ! De toute façon, seuls les gosses de primaire appelaient ainsi leur professeur. Sauf que je voyais mal un morveux écrire une lettre. De nos jours, la plupart ne connaissent plus le papier et l'encre... Et puis, c’était trop bien écrit.

3) J'avais affaire à un majordome, ou un truc du genre...
Parce que qui au XXI° siècle pouvait avoir un maître ? Les gens comme les majordomes, les portiers, les nourrices, les cuisinières... Bref, que des espèces en voie de disparition, quoi...

4) La chose qui m'écrivait était un chien.
Je pense que c'est à ce moment là que je me suis demandé si il n'y avait pas autre chose dans mon jus d'orange...

Lettre de A...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant