Chapitre III

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Je dois avouer que si je vous racontais toute ma journée de cours, ce serai lent et ennuyeux. Surtout pour un lundi...

Mais voilà, il est 14h00 et les cours c'est fini pour moi ! Je saute partout comme une sauterelle, élégante et belle, ou plutôt un éléphant, après mûre réflexion.

Je cours, je vole, et j'atterris en plein "No Man's land."

Je ne vous ai pas dit, et j'aurai préféré ne rien dire. J'ai un amour de frère jumeau, moi aussi. Il s'appelle Lauren. Et lui, il est en terminal L, il me ressemble comme deux gouttes d'eau sauf que c'est un garçon. Il a une fâcheuse manie : confirmer toutes les théories possibles et imaginables sur les L.

"Les L portent des sarouels." bleu, vert, gris, violet, multicolore, bariolé, à fleurs, à petits points et j'en passe des vertes et des pas mûres...

'' Les L ne travaillent pas '' Il sèche toutes les heures de cours qu'il peut, finit tous les jours à 15 heures et commence à 9 heures ou 10 heures.

'' Les L fument et pas que des cigarettes '' Un jour, il a confondu l'herbe à chat avec de la coke. C'était extrêmement drôle ! Mais je ne recommande pas !

"Les L règlent leurs histoires avec des Battle de Danse" sincèrement, il en fait entre potes pour savoir qui pose une question au prof, qui se fait virer ou contre d'autres personnes qui l'ont énervé. Mais le pire dans tout ça, c'est qu'il ne sait même pas danser !

Au vu des cris qui font boomerang dans la maison, je dirai qu'il s'est fait prendre en train de fumer.

Bonne chance !

Je ris et m'enfuis très très vite dans ma chambre. Bon je vous la fait speed! Un mur violet, trois beiges. Un lit en hauteur, un bureau en-dessous. Deux bibliothèques remplis à ras bord à droite, des tableaux du bonheur à gauche. Une penderie au fond, un fauteuil devant. Pas un meuble de plus et c'est très bien comme ça !

Mon frère dit que ma chambre ressemble à une chambre d'hôpital : vide. Moi je dis qu'elle ressemble à ma vie, à mon existence, à ce que je ressens, à ce que j'aime : euh... Ouais... J'irai même jusqu'à dire : Le néant !
(avec les bras qui s'écartent, les mains écartées, appuyant chaque syllabes pour augmenter la tragédie de cette réplique !)

Finalement, les cours c'est bien, on est entouré de ses amis, on pense à autre chose. Ici, chacun de mes souvenirs remonte à la surface comme bon leur semble. Sur mon premier tableau du bonheur, des photos s'entassent. Mes parents et mon frère, moi avec eux, Lauren et moi, mais surtout, une photo avec chacun de mes amis, voir même plusieurs vu qu'ils encombrent mon tableau. Alice, Elisabeth, Gino, Amaury, Axel, Alex, Emmaline et bien d'autre dont je ne vous ai pas parler et qui n'ont pas d'importance... Et mon arrière grand-mère. Elle que j'aimais temps, que j'ai abandonné et que je dois décevoir maintenant...

Je secoue la tête. Ne pense pas à ça, ne pense pas à ça.

Mon sac sur le dos, je grimpe les escaliers de mon lit. Non, ce n'est pas une échelle, les escabeaux se sont pour les personnes qui savent marcher. Conclusion : je me casse la gueule très très souvent !

Bon, on se met au dev... OOOOOOOOH Squeezie, Parlons Peu, et Amixem on sortit une nouvelle vidéo !

Ding ding ! 7DreamUniverse à sortie un nouveau chapitre d'Eraser ! Et ame_enfantine à fini sa première nouvelle ! Quant à SEUOXALITY il a poster le prologue de Not just friend!

Décidément, je suis vraiment tiraillée entre deux aspects du devoir. Regarder YouTube et Wattpad ou bien faire mes obligations scolaires...

C'est un véritable dilemme cornélien !

Vous ai-je déjà dit que je m'appelais Sarcasme et Ironie ? Oui ? C'est bien ce qu'il me semblait !

Et puis, les heures passent. Il est l'heure de descendre dîner.

Tenue ? Un T-shirt rose paillette très féminin, au-dessus d'un jean mauve et une paire de chaussette roses. OK.
Résumé de ma journée ? Je n'ai rien fait de ma vie... Enfin bon, disons que c'est prêt.
Blagues pour sauver mon frère ? Il se met un doigt dans le postérieur et se gratte la gorge avec !
Téléphone ? Messages suspects effacés. C'est-à-dire tout ceux où je parle du cul parfaitement rond et bombé de Violine, ceux où Elisabeth me plaque, et ceux où mon meilleur ami traite mes parents de tous les noms pour la 3948292047e fois. Avoue tu n'as pas lu le chiffre espèce de chanepan !

Je crois, je ne suis pas sûre, je dirai mieux encore je ne suis pas sûre, que je suis prête.

Alors, un peu à reculons, je descends dans la salle à manger. Cette dernière est une grande pièce avec une table en bois blanc au centre. Elle est entouré de chaises aux particularités bien distinctes dont je vous ferais part par la suite, de la même couleur et du même matériau. Des tableaux peints par ma tante sont au quatre coins de la pièce. Les murs sont blancs, digne d'être l'hôpital du quartier, à ce demander si ce n'est pas le cas dès que nous avons le dos tourné...

J'aime mes parents, ils sont sympas... Devant mes potes. Ma mère est une dame aux cheveux grisonnant, au visage froid et dur, les lèvres souvent pincées et les cheveux en chignon serré. Toujours bien habillée, au contraire de ses enfants quand ils lui tournent le dos.

Mon père c'est un homme réservé, un peu plus grand que ma mère, même couleur de cheveux. Musclé, il a la voix rauque et ferme. Il est moins sévère que ma mère sur ma sexualité. Je sais qu'il préférerait que sa fille se marie et ait des enfants mais il ne m'a pas autant rejeté que ma mère.

J'arrive en bas des escaliers où mon frère m'attends.

Pouah, il pue la cigarette, comment voulez-vous ignorer qu'il a fumé, ce con ?

En attendant, son odeur corporelle n'est pas la plus désagréable chose de la soirée. Un regard échangé suffit pour que l'on se sente prêt.

Attention, mesdames et messieurs, attachez-vous bien, le manège '' Qui a fait le moins de conneries ? '' va commencer ! Bon hunger games a tous, et puisse le sort vous être favorable !

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Ce n'est qu'un au revoir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant