Quand le brun sauve le blond

La fouine

Sam marcha dans le couloir, quand une femme le bouscula. Il se retourna.

- Désolé, s'excusa le brun.

La femme se retourna et sourit. Naomi.

- Ce n'est rien, tant que votre genre ne contamine pas, fit la femme.

- Pardon ?

- Je ne vous en veux pas, ce n'est pas de votre faute après tout. De toute manière vous n'avez rien à craindre, ce n'est pas après vous qu'on en a. C'est dommage, je vous trouve mignon.

Sur ceux, elle parti, ses talons claquant contre le sol. Nick, il devait protéger Nick à tout prix. Il prit son téléphone et composa le numéro de Charlie. Elle décrocha à la troisième sonnerie.

- Oui ?

- Ça te dirait de passer ce soir à la maison ?

- Hum, oui. Tout va bien ? Demanda la rousse.

- Oui oui c'est juste que ça fait longtemps.

- Tu as raison ! A ce soir ! 19 h ?

- Oui. Acquiesça Sam.

Le brun raccrocha, retourna à son bureau. Il prit une feuille, un stylo et écrit. Il se dirigea vers le bureau de Chuck et lui donna la feuille, avant de partir.
Le directeur déplia la feuille et la lu. Il l'a replia et la mit dans sa poche.

[Ellipse]

Charlie et Chuck arrivèrent à l'appartement en même temps. Ils toquèrent et Sam ouvrit la porte. Il les laissa entrer et referma la porte. Il les accompagna dans le salon.

- Sam, c'est du délire, soupira le blond.

- Vouloir te protéger c'est du délire ?

Nick allait répliquer mais fut coupé par le regard de Sam. Le blond soupira et s'assit sur le canapé, entre son oncle et Charlie. Sam se mit devant eux.

- Ils s'en prennent à ceux qui sortent des codes catholiques, déclara Sam.

- Comment ça ? Demanda Charlie.

- Sam, c'est de la folie, soupira Nick.

- Les agents a qui le matériel était défectueux, ont commit différents péchés. Ils ont commit l'adultère, ont un passif violant, sont d'une autre religion. J'ai fouillé dans les dossiers, les cas ont tous à voir avec les règles au sein de la communauté religieuse. Ils veulent s'en prendre à Nick. Il est non-croyant, homo, et... il faut le dire, c'est un connard bien trop perspicace.

- Ça tiens ma route, dit Chuck.

Le blond soupira, se passant une main sur le front.

- Dans ce cas là-

- Tu es en danger aussi Charlie, coupa Sam.

- Tu l'es aussi Sam, Nick haussa le ton.

- Moins que toi, je veux te protéger. À travers toutes les épreuves, à la vie, à la mort. Lâcha le brun, désespéré.

- Tu vas me répéter tout le discours du maire, lors de notre mariage ?

Sam secoua la tête et posa ses mains sur ses hanches. Ils se regardèrent et Charlie prit son portable. Elle écrivait vite, son visage concentrer. Après un petit silence, elle releva son visage.

- J'ai prévenu Dorothy pour qu'elle fasse attention.

Sam hocha la tête.
Chuck se leva.

- A partir de maintenant, nous devrions communiquer par messages codés. Sam, je vote pour le tiens.

Le directeur sorti la feuille de sa poche et la pose sur la table basse. Tous hochèrent la tête.

- Sam-

- Nick, tu m'as suffisamment protégé comme ça, laisse moi t'aider.

- Sam, c'est la deuxième fois que tu appelles Luck "Nick", remarqua Charlie.

- C'est mon vrai prénom, répondit le blond.

- Oh... souffla la rouquine

Après quelques phrases de plus échangé, Charlie et Chuck partirent, laissant le couple seul.
Nick se dirigea vers la cuisine. Il ouvrit un placard mais fut stoppé par les mains de Sam sur ses hanches.

- Je sais que tu es inquiet.

- Ne me fais pas le bla bla habituel. Abrège...

Le brun soupira et déposa un millier de baisers papillons sur la nuque, découverte, du blond.

- Sam.

- Ne te la joue pas perso sur cette affaire, ça va mal finir. Laisse moi t'aider et être là pour toi.

Le blond réfléchit, essayant de faire abstraction des avances du brun. Très vite, Nick abandonna et se laissa faire, Sam le tourna face à lui, le portant et l'essayant sur le plan de travail, l'embrassant sauvagement. Ils passèrent une nuit où leur instinct passèrent prioritaires, restant dans les bras l'un de l'autre, caressant, mordant, criant, murmurant, haletant.

[Ellipse]

Quand Sam et Nick arrivèrent au FBI Headquarters, ils avaient cru à une mauvaise blague. Puis, ils se sont rendus compte qu'ils étaient dans le pétrin. Des photos d'eux étaient placardées un peu partout dans leur service, dont à chaque bureau de chaque employé. Les agents les regardaient et Sam avait pâli. Sur les photos, nous pouvions voir Nick assit sur quelque chose, torse nu, la tête rejeté en arrière, Sam debout face à lui, torse nu aussi, entrain d'embrasser le torse de son mari. Si cela avait été dans un autre contexte, ils auraient pu trouver ça artistique. Une photo presque poétique tant l'angle, l'éclairage tamisé et la qualité était bonne.
Avec de l'aide, ils avaient enlevé la plus part des images. Rare étaient ceux qui les regardaient mal. La plus part leur firent par de leur colère contre ceux qui ont fait ça. Au loins, Nick vit Zachariah et Naomi, se tenant droit, bras croisés. Ils sourirent et s'en allèrent.

Nick était en rage, ça lui donnait envie de vomir. Plus que ça, il avait envie de les massacrer. Comment avaient-ils osé faire ça ? Ils allaient le payer, cher. C'était sa vie privé. La sienne et celle de Sam.

- Vous avez une idée de qui ça peut-être ? Demanda une femme.

- Zachariah Heaven et Naomi Sky, cracha le blond. Il monta sur l'un des bureaux. Monsieur Shurley ne voulait pas que ça se sache mais je vous le dit. Ils sont allées trop loin en compromettant votre sécurité, laisser des suspects fuir et faire disparaître des victimes. Je veux que vous les traquiez, que nous nous serrons les coudes et qu'on s'occupe d'eux comme il se doit. Protégez vos familles. Ils sont allés beaucoup trop loin.

Sam regarda son mari et eu un air inquiet sur le visage. Les agents avaient l'air d'accord avec le blond et prêt à riposter. Il les voyait partir enquêter, parler entre eux. Ils venaient le voir de temps en temps, lui porter l'avancée de l'enquête, devenue collective.

Sam regarda Nick dans les yeux.

- Tu es sûr de toi ?

- Ils n'auraient pas dû faire ça. Ils veulent s'en prendre à moi ? Que la chasse à l'homme commence, honey.