Le commencement

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Je fus sorti de mon rêve par ma sœur qui me secouait frénétiquement, ses mains étaient froides, et elle ne cessait de tremblait. J'ouvris les yeux et ce que je vis me perturba, et finit de me réveiller entièrement. Ma sœur était assise sur mon lit, pleurant. Les larmes s'échappaient de ses yeux bruns et coulaient le long de ses joues, sans jamais s'arrêter. A force de pleurer, ses yeux étaient devenus rouge. Un regard déterminé bien que perdu était meurtrie dans son regard. Quelque chose de grave avait dû se produire car c'était la première fois que je la voyais pleurer. Lorsqu'elle vu que je la fixais de mes yeux, qui se voulaient compatissant elle m'annonça d'une voix enraillée que je ne lui connaissais pas :

- Nos parents, ... ils ont disparu.

D'abord perplexe, je ne savais trop ce que ses mots signifiait. Sans m'en rendre compte, de chaudes larmes montèrent à mes yeux. Je parvint avec peine à les retenir, je me devais d'être là pour ma sœur qui semblait dévasté. Après tout, je n'étais pas vraiment au courant de tout ce que cela signifiait. La nouvelle peinait à monter aux cerveau. Mais aucun doute la-dessus, quand j'aura assimilé ce qui est réellement entrain de se passer, je risque de perdre tous mes moyens. Avant même que je puisse ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots apaisant, un bruit perçant vint me siffler aux oreilles. Une voix s'éleva d'un haut parleur semblait-il. Etrange pensais-je, je n'eus pas le temps de me poser d'avantage de question, la voix reprit :

- Il ne vous reste que vingt-quatre heures à vivre et elles commencent maintenant !

Une pluie de bombes explosa alors sur une maison perchée sur une petite colline que l'on voyait au loin. Je sentis mon cœur se serrer, une chose était sûre, plus aucun habitant de cette maisonnette n'était encore en vie. J'étais perdu, je ne comprenais rien. Je me mis à paniquer, la seule personne sur qui je pouvais compter pour me sortir de là était ma sœur. Seulement avait-elle comprit quelque chose ? Ce qui était sûr, c'est que je ne voulais pas admettre la vérité, m'empêchant ainsi de réaliser, ce qui se passait réellement. Je jetais un coup d'œil en direction d'Éline, qui était en train de regarder au loin se vidant de toute l'eau que pouvait contenir son corps. Quelque chose me disait qu'elle comprenait mieux la situation que moi. Puis je la vis sécher ses larmes, je fis de même avec l'unique l'arme qui avait coulé, sans que je puisse la freiner, avant d'aller préparer un sac à dos comme venait de me le demander ma sœur. Elle ne m'avait pas vraiment précisé ce que j'étais censé mettre à l'intérieur, ce qui me laissa un peut perplexe. Ne voulant pas le rendre trop lourd j'essaya de minimiser au maximum, bien que cette exercice s'avérais plus compliqués que prévus. Quelques minutes plus tard je descendis les escaliers en colimaçon de notre maison et alla rejoindre ma sœur qui m'attendait devant la porte d'entrée avec son propre sac. C'était assez bizarre, toute sorte d'émotion se bousculait, et elles étaient plus indescriptible les unes que les autres. Mes idées se perdait, chacune de mes idées étaient plus particulière les unes que les autres. Je fus interrompu dans mes débats intérieur par ma sœur qui prit la parole.

- Marie, commença-t-elle, il faut quitter cette île au plus vite, nous irons prendre une barque et nous partirons loin d'ici toute les deux. Par contre il va falloir faire vite, je ne pense pas être la seule à avoir eu cette idée.

J'étais très inquiète, je n'étais pas aussi forte que ma sœur, j'avais toujours été la faible de ma famille. Mais aujourd'hui était différent et j'allais devoir changer pour survivre. Ma sœur me rassurait, il semblait qu'elle avait tout planifié, et que mon boulot était de la suivre sans me plaindre. Ce qui semblait assez faisable. Quelque chose me frappa soudainement l'esprit. Me ramenant brutalement à la réalité.

- Papa et Maman on ne va pas essayer de les retrouver ?

- Ne t'inquiètes pas Marie, je suis persuadée qu'ils vont s'en sortir. Et puis leur destin est déjà tracé, on ne peut rien pour eux.

En cette instant, j'oublia toutes les chamailleries que j'avais eu avec sa sœur. Me rendant compte que je ne pouvais rêver mieux comme sœur. Avant de franchir la porte je priais pour que nous puissions nous en sortir vivantes. Je savais que ma vie ne serait plus jamais pareille qu'avant, si seulement, nous y parviendront. J'inspirais un grand coup, avant de suivre ma sœur au dehors.

vingt quatre heures pour survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant