vingt quatre heures pour survivre

deuxième heure

Les loups étaient vêtus d'un pelage gris anthracite. Tous les yeux de la meute étaient fixés sur nous. Je me doutais bien, qu'ils avaient faim, et que notre fin approchait. Je commençais à me demander pourquoi la peur ne venait pas me gagner. C'était inhabituel, je ne me comprenais pas en tout point. Ma sœur aussi semblait étonné par mon calme, elle ne s'y attarda pas, devant faire face à la situation présente. Un loup à l'allure féroce s'avança d'un pas silencieux, quand soudain, il nous sauta droit dessus mais, Éline l'avait vu venir, et me plaqua au sol. Le loup se trouvait désormais derrière nous, on pouvait apercevoir un petit louveteau à l'endroit où le mal se trouvait un instant plus tôt. À en voir ses cicatrices le petit loup avait l'air d'avoir beaucoup souffert. J'étais toujours en train de le regarder lorsque soudainement une louve nous sauta une nouvelle fois dessus. Cette fois ci ma sœur se fut griffer. Éline avait toujours été courageuse elle s' empressa de prendre un bandage et couvrit sa jambe sans même faire une grimace. Les deux loups avaient dû sentir autre chose mais en tout cas ils nous laissèrent et partirent avec le reste de la meute. Sauf le louveteau, il ne devait pas avoir sa place dans cette meute ci car il n'était pas de la même race qu'eux. Ses parents étaient peut être morts. Une bombe frappa juste à côté des loups qui avaient dû se dire que c'était nous et ils commencèrent à rebrousser chemin et à s' élancer dans notre direction. Ma sœur m'attrapa la main et nous primes la fuite, vers l'est hélas. Nous nous éloignons de la sortie. J'apercut derrière moi le louveteau qui nous suivait quand soudainement il s' arrêta et fit face à la meute. Il alla leur sauter dessus quand un nouveau loup fit irruption et se mit entre le petit loup et la meute. Il venait de lui sauver la vie. Mais le louveteau avait l'air décidé de se venger des loups qui lui avaient fait ses cicatrices et contourna le loup. Mais cette fois ci ce fut moi qui le protégea. La puissance avec laquelle il donnait des attaques montraient à quel point il les détestaient. Le loup qui ne faisait pas partit de la meute se dirigeait vers moi. J'avais un peu peur mais il n'avait pas l'air agressif. Il vint se frotter contre moi. J'avais lu quelque part que c'était un signe de remerciement. Le petit louveteau vint se joindre à nous ainsi aucune nouvelle femelle qui sortit de derrière les buissons. C'est là que je me rendis compte que les trois avaient le même pelage. Je me retira doucement et les trois loups se firent un câlin. À mon avis, ils étaient là même famille.

 - Marie, viens c'est déjà la fin de la deuxième heure et j'aimerai sincèrement ne pas mourir sur cette île, lança ma sœur. Un peu vexée par ce qu'elle venait de me dire, je me dirigea vers elle et nous reprirent notre route vers le nord. Ma blessure commençait à se rouvrir donc on s'arrêta pour la protéger de nouveau et c'est à ce moment là que je me rendu compte que la famille nous suivait.