Nature- chapitre 1: la vie, la mort, ça vient et ça part

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Je me lèche les babines, j'ai faim et ce n'est pas mon tour... mes voisins me jettent des regards aussi affamés que moi. La file avance, un pas de plus... je vois un petit loup gris se faufiler rapidement à côté de moi pour manger, je l'ignore en espérant que quelqu'un le remarque et l'arrête, bonne pioche. Un grand loup roux l'attaque, il le plaque au sol mettant son ventre à porter de ses griffes, et il doit l'engueuler vu comme les oreilles du gris sont plaqués, sa queue tremble, ses poils sont hérissés.
Je me lèche rapidement le nez, le lieutenant arrive avec une trentaine de Compagnons. Lèche, il reste à peine une trentaine de proies. Lèche, j'ai faim. Lèche, ceux de derrière pousse des grognements, colère ? Fatigue ? Lèche. J'ai faim. J'ai faim ! Je pousse un long grognement, contre ceux qui passe devant, à cause de cette fichue hiérarchie. Le lieutenant tourne la tête, et nous observe, petit attroupement qui grogne. Sous son regard, tous se tait, sauf moi. J'entend une voix profonde qui continue de marteler : " Faim ! Faim ! Faim! ". Les autres s'écartent ne voulant pas être mêler à la bagarre. Tant mieux, je vois les proies, si proche et si loin. Un des Compagnons s'avance vers moi. Je l'observe un petit tas de poil, ayant la capacité de se déplacer . Il doit me parler, je ne l'entend pas, le monde semble flou, sauf lui, une cible, une simple proie. J'attaque, j'entend mon coeur et mon esprit s'accorder au battement de " Faim ! Faim ! Faim ! ". Le monde est flou, une proie qui bouge si vite, avec des griffes, mais la litanie continue " Faim ! Faim ! Faim ! Faim !". Je vois ses cotes découverte, faut-il que la proie soit morte pour la manger ? Mon esprits et si embrouillé, je ne sais plus. J'attaque ses cotes grassouillette. Je sens un poids énorme me percuté, je pousse un cri étouffer et cherche à me relever. Le poids, non, les poids me bloque. La litanie disparaît et je reprend mes esprits, je viens d'attaquer un Compagnon, le lieutenant et trois Compagnon me regarde et m'immobilise. J'arrête de me débattre, le lieutenant me relâche, elle grogne je sens son esprit chercher le mien, mais... je me sens si faible, mais muscles son tétanisés, mon esprits embrouillé, je n'ai même plus faim, depuis combien de temps avais je faim ? Je ne sais plus mais je sens ma délivrance arriver. Je n'arrive plus à cligner des yeux ou tourner la tête. Je vois les yeux du lieutenant me regardais avec pitié, de magnifiques yeux... magnifiques... je n'ai... jamais vu... les mien...Je crois... que... je meurt...
Mes... petits... en... moi... ne bou...gent...plus... ...

*

Je regarde la louve grise, ses yeux son vide, le lieutenant se détourne et regarde les gens qui on grogner et vas voire les responsables, les autres Compagnons s'écartent du cadavre. Je soupirs, cette femelles semblait proche du terme, une semaine tout au plus. J'ai l'impression que son ventre bouge un peu, je regarde vivement ses yeux, vide, est-ce que ? La vie dans la mort ? Il n'y a pas beaucoup de moyens de faire "bien" c'est choses là, avec ma griffe j'ouvre la femelle et plonge mon museau dans ses entrailles. J'entend des murmures, qui se taisent quand je sort un petit paquet gluant, qui a des spasmes. J'hésite sur la bonne marche à suivre, le lieutenant me pousse et lèche vivement la petite forme. Je sort le deuxième paquet en sachant déjà qu'il est mort, doucement je le lèche, un petit louveteau, d'un poil roux claire avec une tache entre les yeux. Je me retourne, le lieutenant et tout les Compagnons regarde le second petit, enfin petite, bougeait, d'un roux plus foncée que son frère, elle a une tache blanche qui passe entre ses yeux jusqu'au sommet de son crâne, et le bout de ses pattes sont d'un roux flamboyant.

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