Chapitre 8

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3 heure 59 (Matin)


Je sursaute et me redresse lentement. Une vive douleur me vrille le crâne. Il fait sombre autour de moi et je ne distingue absolument rien. Mon cœur s'emballe et je sens la peur me gagner petit à petit.

Où suis-je ?

En me tournant légèrement vers la droite, j'aperçois un réveil qui indique 4 heure du Matin.

Alors que j'essaie de comprendre où je suis, j'entends un adorable grognement à ma gauche. Je me retourne et constate que ce bruit provient d'un homme qui se trouve dans le lit, à côté de moi.

Un lit ?

Les événements de la veille me reviennent brusquement à l'esprit :

Natsu, ses lèvres, ses doigts, ses caresses, ses soupirs, ses gémissements...

Un frisson d'excitation parcourt mon échine lorsque je repense à son comportement, à ce qu'il m'a fait, à ce que je lui ai fait... Natsu est à moitié nu, allongé, à côté de moi, sur le dos. La couverture de son lit recouvre le haut de ses hanches.

Dommage...

Je me mordille la lèvre inférieure alors que j'observe avec gourmandise le torse de mon collègue. Alors que mes pensées commencent déjà à divaguer sur cet être parfait, une réflexion me percute de plein fouet :

Est-ce que j'ai couché avec lui?!

En y réfléchissant, les souvenirs de la veille me vinrent progressivement.

C'est vrai qu'il est doué avec ses doigts quand même... Arg ! Tais toi !

Plus je creuse dans mes pensées et moins j'ai l'impression de me souvenir de ce qu'il s'est  passé. J'ai simplement l'impression d'être tombé de fatigue après avoir.- Jouis sur les doigts de Natsu... Je pose un regard brûlant sur mon collègue qui dort profondément, une mèche de cheveux sur le visage.

C'est vrai que j'étais très fatiguée hier soir, l'excitation a dû me maintenir éveillé. Ces dernières semaines n'ont pas été de tout repos, SANK a de plus en plus de projets pour nous deux. Je soulève doucement la couette pour me lever et remarque que je porte toujours ma culotte. Nous n'avons donc rien fait ?

Je ne serai dire pour quoi, mais bien que je sois soulagée de ne pas avoir couché avec mon collègue de travail, une pointe douloureuse de regret chatouille mon cœur.

Alors tout va redevenir comme avant ? Pourquoi est ce que ça me fait si mal ?

Mon regard se pose de nouveau sur mon collègue qui somnole paisiblement. Je soulève délicatement la couverture : Il a toujours son boxer. Tout est en ord...-Oh mon dieu...

Alors que je souhaitais simplement vérifier si nous n'avions rien fait cette nuit, mon regard se pose sur la demie-molle de mon collègue.

Pourquoi ça me fait autant d'effet ?! Je ne suis plus ivre alors stop.. Stop !

Je me sens soudain oppressée, comme si mon corps me réclamait de sortir de cette chambre : j'étouffe. Je me glisse hors du lit et prend le premier vêtement, capable de couvrir ma poitrine, qui traîne sur le sol.

Try | NevtowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant