The evening boxer

Je vais bien !

Pendant la nuit, une voix qui ne fait pas partie de mon rêve me réveille je m'assieds sur mon lit il est trois heures du matin. C'est la voix de mon père qui résonne dans ma chambre. Je descends les escaliers, il est au téléphone :

-Non, je ne ferai rien pour vous !

Je remonte dans ma chambre sans vraiment comprendre ce qu'il se passe mais je suis pas vraiment dans en état pour réfléchir à cette drôle de conversation téléphonique en plein milieu de la nuit. Je me recouche et dors jusqu'à la sonnerie stridente de mon réveil.

Je vais à la salle de bain pour me rafraîchir le visage, me maquiller pour ne pas ressembler à un zombie.

Devant ma penderie je regarde mes vêtements et je finis par aller dans la chambre de ma sœur lui en piquer. Je prends une veste en cuir avec du rembourrage blanc dans le col, un body blanc et un jeans à trous. Je me regarde dans le miroir et je me sens plus mature dans ses vêtements plus moulants que ce que je porte d'habitude.

En buvant mon café je regarde par la fenêtre de la cuisine, je vois le jardinier qui a arraché une rose de Mme Marc Jonas.

Après mon café je me dirige dans le hall d'entrée et je prends mon sac à main noir et mon sac de sport où j'ai mis mes affaires pour ce soir. Je mets des talons de Mélissa, je crois qu'elle va me tuer en voyant qu'il n'y a plus ses talons et ses habits. Je suis heureuse, la musique fait battre mon cœur plus vite et rends tout plus animé.

Dans le bus je regarde la porte en bois et je tourne la tête de nonante degrés pour voir le bar. Le bus s'arrête devant le lycée, je me dirige vers mon casier et j'entends des talons qui se dirigent vers moi, je me retourne et c'est Alexandra.

-Que veux-tu Alexandra ? dis-je en soupirant.

-Je veux que tu redeviennes celle qui a toujours été ma meilleure amie. Sa voix m'agace.

-Tu ne t'intéresses qu'à toi, tu ne fais aucun effort pour comprendre les autres personnes autour de toi et je ne le supporte plus ! Écouter à longueur de journée tous tes problèmes...Je ne suis pas ta psychologue!

-Tu étais seule et je t'ai prise sous mon aile tu devrais plutôt me remercier. Tout en parlant je sens ses yeux me dévisager.

-Te remercier ? Je devrais plutôt te réclamer un salaire, Alexandra.

Mes livres en mains je vais en cours, je m'assieds au fond de la classe.

Le cours commence et je n'ai aucune envie d'être ici. Les secondes sont des minutes et les minutes deviennent des heures ! Je dessine sur mon cahier de littérature, je dessine un gant de boxe.

Ma tête est lourde et les voix des personnes dans la classe me donnent la migraine. Après avoir eu le temps de finir mon dessin de gant de boxe la sonnerie retentit. Je prends mes affaires et j'en mets une partie dans mon sac. Mme Stills me regarde ranger et avant de m'en aller elle me pose une question :

-Spencer est-ce que tout vas bien ?

-Oui, madame Stills, tout vas bien. J'acquiesce et me dirige à mon casier. J'ouvre mon casier et je n'arrive pas à tout mettre à cause de mon sac de sport.

Mais au bout de cinq minutes, j'ai mes livres de math et mes deux cahiers d'exercices. En classe, M. Hofter est assis au bord du pupitre comme à son habitude, il a une branche de ses lunettes dans sa bouche et est habillé comme s'il avait cinquante ans. C'est pour faire plus sérieux, probablement...

Je m'assieds au deuxième rangs et commence la liste d'exercices qu'il nous a mis au tableau noir. Mon crayon en main j'enchaîne les exercices sans aucune difficulté. Je finis les exercices bien avant tout le monde et j'attends la sonnerie après laquelle nous pourrons aller manger.

Mon ventre crie famine alors que M. Hofter essaie d'expliquer la règle de Pythagore à Alexandra mais c'est peine perdue je crois. M. Hofter me demande si j'ai fini, puis il regarde mon travail.

-Très bien Spencer. Alexandra me fixe et je lui souris d'un air angélique juste pour l'énerver.

-Merci, monsieur.

J'attends la sonnerie avec appétit et je prends de l'avance dans les devoirs de littérature et de mathématique.

Quand l'heure vient de manger j'ai fini tous mes devoirs pour le lendemain.

A la cantine, je prends une salade verte et le menu poisson et frites et je m'en vais m'asseoir. A ma table, il y a le club de chant avec qui je discute et refuse leur offre de faire partie de leur bande. Je chante tellement faux que je pourrais briser les fenêtres de toute l'école.

Après le repas, je vais à mon casier pour prendre mon livre d'histoire qui est l'avant dernière leçon de la journée. Je vais en classe où ma professeure est en pleine conversation avec elle-même.

Je suis la première en classe et je regrette de ne pas avoir pris mon temps car la prof' me fait peur. Les élèves commencent à arriver et je me sens plus en sécurité.

La sonnerie annonce le début du cours et Mme. La tarée commence son cours d'histoire en nous demandant qui a fait ses devoirs, la moitié de la classe lève la main pour dire qu'ils ne les ont pas fait ce qui ne m'étonne pas.

La professeure pète un câble et nous traite d'incapable et nous dit que nous ferons jamais rien de notre vie si nous continuons comme ça. Le discours basique d'un prof énervé.

Après quarante-cinq minutes de débat si nous aurons un avenir ou pas, je vais à mon cours de gymnastique.

Les vestiaires puent les pieds et la transpiration c'est infecte mais on s'y habitue. J'entre dans le gymnase et M. Pytts fume et il cache sa clope derrière son dos.

-Salut Spencer ! Tu m'as pris par surprise dit donc ! Il sourit l'air gêné.

-Bonjour. Je m'assieds sur le tapis en mousse et j'attends les autres cons qui font partie de ma classe.

Le cours commence et je ne vois pas le temps passé j'aime bien cette leçon elle me permet d'oublier tout le négatif.

Après le cours je fonce à la douche et je prends mon temps puis je vais à mon casier pour prendre mon sac avec mes devoirs et le sac avec les affaires pour ce soir.

En sortant du lycée je vais au café ; je prends le même qu'hier et je le bois en lisant le journal puis je vais prendre le bus.